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lundi 27 décembre 2010

Lettre de solidarité au Frayba - Chiapas

À la Société civile nationale et Internationale,
À l'Autre Campagne,
Aux défenseurs des droits de l'homme,
Au Centre des droits de l'homme Fray Bartolomé de las Casas,

Les différents collectifs adhérents à la Sexta Internationale signataires exprimons notre préoccupation pour les croissants et constants intimidations, répressions et assassinats que subissent ceux qui s'impliquent dans les luttes sociales et les défenseurs des droits de l'homme au Mexique.
Plus particulièrement nous exprimons notre préoccupation face aux menaces de mort et le harcèlement qu'ont subis la défenseure des droits de l'homme Margarita Martinez et sa famille, ainsi que le directeur Diego Cadenas et les membres du Centre des droits de l'homme Fray Bartolomé de las Casas(Frayba).

Ce qui ce passe aujourd'hui n'est malheureusement pas nouveau ; d'une part nous nous rappelons que depuis 1989 le Frayba s'est efforcé de défendre les droits de l'homme et de dénoncer le harcèlement que subissent les communautés du Chiapas, d'autre part, nous nous rappelons aussi les intimidations systématiques dont ont souffert ces communautés, tant des gouvernements fédéraux qu'étatiques que des groupes paramilitaires qui opèrent en total impunité dans cette région. Dans l'histoire récente du Frayba nous avons vu et dénoncé à plusieurs reprises les agressions qu'il a subies de la part de « l'Armée de Dieu » qui opère durement dans la région de Mitziton, où des membres de l'Autre Campagne résistent à la construction de l'autoroute San Cristobal -Palenque.
À partir de là, « l'Armée de Dieu » a lancé une campagne de discrédit, diffusant publiquement que le Frayba est - ce dont on les accuse dernièrement - le responsable des mobilisations au Chiapas et à Mitziton. Dans ce contexte, nous savons que beaucoup d'intérêts financiers sont en jeu, que les entreprises sont impatientes de pouvoir concrétiser l'ensemble du projet de l'autoroute San Cristobal - Palenque.
Ce projet,comme beaucoup d'autres au Chiapas et au Mexique, sont de très grande importance pour les gouvernements municipaux, étatique et fédéral. Ces trois pouvoirs, aux côtés des entrepreneurs, ne veulent pas seulement contrôler une région vide pour pouvoir opérer. Ils voudraient, à travers leurs intimidations, que personne ne puisse rien voir, rien dire et rien défendre. C'est pour cela que le travail d'accompagnement et de dénonciation, que ce centre des droits de l'homme a réalisé depuis tant d'années, les dérange autant. Mais d'ici, ni les intimidations, ni les expulsions, ni les emprisonnements, ni les disparitions, ni les assassinats ne peuvent être dissimulés.
D'ici, non seulement nous restons vigilants et nous diffusons les agressions dont souffrent les compañeros qui travaillent dans la défense des droits de l'homme, mais nous informons aussi sur les agressions que vivent les compañeros de l'Autre Campagne, les compañeros zapatistes, le peuple qui, d'en bas et à gauche, construit et résiste selon ses formes et ses manières face à la mort et pour la destruction de ce système - celui que nous aussi combattons depuis ici - le Capitalisme.

Une fois de plus, nous clamons que vous n'êtes pas seuls !

source : cspcl

dimanche 26 décembre 2010

joyeux noel!!!

25-12-2010 1,4 milliard de personnes vivent dans l'extrême pauvreté

Selon le rapport sur la pauvreté rurale 2011 du Fonds international de développement agricole (FIDA), 1,4 milliard de personnes continuent à vivre dans l'extrême pauvreté, dont plus de 70% dans les zones rurales des pays en développement, où 925 millions d'entre eux sont sous-alimentés.

« Pour nourrir les neuf milliards de personnes qui peupleront la planète d'ici à 2050, il faudra accroître la production vivrière de 70% et doubler le rendement agricole des pays en développement », indique le rapport de la FIDA.

« Pour relever ce défi, il faudra que l'efficacité de l'agriculture familiale soit considérablement renforcée dans ces pays, que les zones rurales exploitent à fond les possibilités de croissance de l'emploi non agricole, et que des efforts accrus et plus efficaces soient déployés afin de prendre en considération les préoccupations des populations rurales pauvres en tant qu'acheteurs de produits alimentaires », proposent les experts de la FIDA.

À travers des recherches approfondies menées par une équipe d'experts internationaux, régionaux et nationaux dans le domaine de la réduction de la pauvreté – ainsi que d'études de cas et d'interviews avec les populations rurales pauvres elles-mêmes –, le rapport fournit des informations précises sur la pauvreté rurale dans le monde et sur l'actuelle transformation des moyens de subsistance des ruraux pauvres. Il analyse les obstacles à l'origine de la grande difficulté des populations rurales à se libérer de la pauvreté, et recense les possibilités et la voie à suivre pour parvenir à une plus grande prospérité. Le document met en lumière les politiques et les actions que les gouvernements et les spécialistes du développement peuvent adopter en appui aux efforts déployés par les populations rurales afin de se libérer de la pauvreté.

Les progrès de la lutte contre la pauvreté au cours de la dernière décennie ont été décevants, soulignent les experts. Le rythme de la réduction de la pauvreté entre 1990 et 1998 a été inférieur à un tiers de ce qui serait nécessaire pour atteindre l'objectif mondial.

Nous sommes tous complices de cette situation en ne réagissant pas face aux grandes instances internationales qui entretiennent ce déséquilibre entre quelques pays occidentaux et le reste de la planète.
L heure est venue d'être enfin tous solidaires pour avancer vers un but commun: le bonheur (qui en soit implique beaucoup de choses: droits de l Homme, accès au logement et nourriture, éducation....)

Nos
gouvernements se foutent de notre gueule??!!!!
Et bien faisons en autant!!!!!!!!!!!!


Résistance, autonomie, dignité...



vendredi 24 décembre 2010

Nouvel appel à la paix d'Alpha Blondy

24/12/10 - par Reggae.fr

Alpha Blondy, qui s'était déjà exprimé le 14 décembre dernier sur la situation en Côte d'Ivoire, a fait une nouvelle déclaration hier, retranscrite ci-après et appelant à la paix:

"Aujourd’hui jeudi 23 décembre 2010, l’option militaire est sur toutes les lèvres.

Je suis radicalement contre cette solution sanglante parce qu’elle risque de mettre en péril l’existence même de la Côte d’Ivoire.

C’est pourquoi j’invite tous les militaires, les Forces de défense et de sécurité (FDS) comme les Forces nouvelles (FN), à la désobéissance totale si l’ordre leur était donné d’attaquer d’autres Ivoiriens.
J’invite les grands frères Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara à penser à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens avant de penser au pouvoir. Je voudrais leur dire que si des milliers de personnes sont prêtes à mourir pour eux, il est de leur devoir d’éviter ce sacrifice.

Je demande à la communauté internationale d’aider M. Gbagbo et M. Ouattara à trouver une issue pacifique afin d’éviter un deuxième Rwanda.

Je dis une fois de plus non, mille fois non à la guerre.

Que Dieu protège la Côte d’Ivoire et tous les Ivoiriens.

A nouveau, si ce message offense quelqu’un, je lui demande d’avance pardon.

Votre serviteur Seydou Koné dit ALPHA BLONDY,
Ambassadeur de la CEDEAO pour la Paix "

mercredi 22 décembre 2010

LOPPSI 2

En souhaitant un noyeux joël à tous, je vous invite -si ce n'est déjà fait- à lire et/ou signer la pétition contre la loi LOPPSI 2 , qui vise à l'explusion des résidents de logements jugés "insalubres" (en gros tous les nomades, squatteurs, caravaniers, vivant en yourte, camion, mobil home...)

Ca ne rigole pas avec notre président.. enc..lé!!!!!!!!!


http://www.cyberacteurs.org/

En direct du Chiapas

Le Frayba est un centre de défense des droits humains basé au Chiapas, a san cristobal de las casas; en plein coeur des terres ou eut lieu le soulevement zapatiste de 1994. Le travail du centre consiste à aider les populations indigenes stigmatisées par le gouvernement Mexicain et les "anti autonomie zapatiste"; et dénoncer les violations aux droits de l'homme (monnaie courante au Chiapas)
Pour les aider on peut faire diffuser l'information sur la situation las bas, mais aussi si vous passez au magnifique Chiapas, s'engager pour des missions volontaires comme brigade civile d'observation des droits de l'homme.

texte ci dessous: Meilleurs voeux à tous et bonnes fêtes de fin d'année de la part de l'équipe du frayba.





jeudi 9 décembre 2010

Urgent Copala !

Samedi 16 octobre 2010

Au peuple exploité du Mexique et du monde,
À la Comisión Sexta,
Aux organisations solidaires,
À l'Autre Campagne nationale et internationale,

Les gouvernements de la Fédération et de l'État d'Oaxaca, par le canal dusecrétaire à la Sécurité publique de l'État, Javier Rueda Velásquez,disent ne pas avoir connaissance des violations contre la Commune autonomede San Juan Copala, et les réduisent à un problème entre groupes triquis,alors qu'au fond on sait bien qu'il s'agit de leur intérêt capitaliste duprofit maximum tiré des ressources naturelles de la région.

En ces moments du samedi 16 octobre, on nous informe de deux assassinats,celui de Teresa Ramírez Sánchez et d'un autre compañero, ainsi que del'état grave dans lequel se trouve son mari, à cause d'une nouvelleattaque perpétrée par les paramilitaires du MULT-PUP et de l'UBISORT-PRI ;l'attaque a été réalisée dans le village des Tres Cruces. La défunte et lecompañero gravement blessé sont de la Commune autonome de San Juan Copala,déplacés par la pression des paramilitaires ces jours derniers.

Nous voulons faire parvenir cette information aux quatre coins du mondepour qu'on sache que le problème ne vient pas de groupes, que c'est unemenace du système capitaliste contre l'autonomie, que c'est pour celaqu'ils nous tuent.

Nous dénonçons aussi le fait que des compañeras et compañeros ont étémenacés ces jours-ci ; de tout ce qui pourrait leur arriver, à eux ou àleurs familles, nous rendrons responsables les mauvais gouvernementscapitalistes.

Ni pardon, ni oubli, châtiment des assassins !Vive l'autonomie de San Juan Copala !Copala n'est pas une caserne, dehors les militaires !Ni PRI, ni PAN, ni PRD !

Commune autonome de San Juan Copala,
Comité défense et justice pour la Commune autonome de San Juan Copala.

Traduit par el Viejo.
Peuples autochtones, les oubliés de la compensation carbone

Visant à contrer les émissions liées au déboisement et à la dégradation forestière, le mécanisme REDD (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) attribue aux forêts une valeur financière en fonction de leur capacité de stockage de carbone. L’objectif de ce système est de dédommager financièrement les initiatives lancées par les pays en développement dans l’intention de préserver leur patrimoine forestier. Honorable sur le papier, ce système de compensation donne pourtant lieu à certaines dérives dans sa mise en application concrète. En effet, perverti par l’insertion d’un gain financier, il porte préjudice à de nombreux peuples indigènes, qui se voient expulsés ou privés de leurs moyens de subsistance sur leurs propres terres. Selon l’organisation Survival International, ces projets de compensation-carbone ont entraîné la destruction de villages et abouti à des conflits violents, au nom d’une terre que les peuples indigènes ont toujours su préserver, à l’inverse des nouveaux investisseurs.

Or, le système REDD représente l’un des points actuellement en négociation à la conférence climat de Cancun, rassemblant plus de 190 pays du 29 novembre au 10 décembre. S’inquiétant d’un renforcement futur des mesures arbitraires dans le cadre de ce mécanisme, l’organisation ICRA International s’oppose à ce que, au nom de la protection des forêts, on impose à ceux qui en sont les gardiens depuis toujours des choix contraires à « leurs intérêts vitaux », tels que le reboisement en monoculture, l’interdiction de la chasse dans certaines zones, voire l’expulsion pure et simple. Reconnaissant qu’il s’agit là d’un dossier délicat, un négociateur européen confiait : « On a plus de risque que de bénéfice à essayer de l'améliorer ».

Rendus sur place, des représentants de peuples autochtones, principalement d'Amérique latine, mais aussi d'Asie et d'Afrique, se réunissent quotidiennement et militent auprès des délégations de leurs pays mais également de l’Union européenne. Légitimement, ils réclament l’introduction dans le système REDD d’une « clause de sauvegarde » exigeant « le consentement libre, préalable, et informé » des communautés autochtones avant la mise en œuvre de mesures pour lutter contre la déforestation. Pour l’heure, comme l’explique Onel Masardule, chef de la communauté kuna du Panama, les populations autochtones sont tenues à l’écart des négociations en cours. De son côté, Jérôme Frignet, spécialiste des questions forêts à Greenpeace France, est sceptique. Pour ce dernier, même si une telle clause venait à être adoptée, son application resterait aléatoire : « Elle n'offrira jamais de garantie dans le type de texte », relativement général, qui pourrait être adopté à Cancun. A l’heure actuelle, seulement 9 % des forêts mondiales sont la propriété légale des populations autochtones.

Cécile Cassier

lundi 22 novembre 2010

Du Mexique en France Quand le peuple relève la tête !

Mercredi 1er décembre à partir de 20 H
B 17 - 17 rue Paul Béllamy
Arrêt cinquante otages NANTES

A l’heure d’un mouvement populaire inédit dans l’hexagone contre la réforme des retraites, nous recevrons Pauline Rosen-Cros qui nous fera part de son livre sur les événements d’Oaxaca lors de l’insurrection populaire...
Quand Pauline Rosen-Cros sort de la gare d'Oaxaca le 14 juin 2006 au petit matin, c'est pour une visite touristique du Mexique... Mais au premier coin de rue, elle tombe au milieu d'un affrontement entre les enseignants en grève et la police d'Oaxaca. La bataille tourne rapidement à l'avantage des profs, aidés par la population du centre-ville, et l'Assemblée Populaire des Peuples d'Oaxaca (APPO) est créée quelques jours plus tard. Elle sera l'institution qui (auto)gérera la ville d'Oaxaca pendant les six mois que durent l'insurrection.

Parce que les peuples du Mexique comme ceux d’ici luttent contre le capitalisme ravageur, et parce que de nouvelles formes de lutte et d’organisation à la base sont en train de renaître défendant l’horizontalité et la multitude des résistances, nous invitons à venir en débattre le mercredi 1er décembre.

La présentation du livre sera introduite par la projection du film :
¿En Oaxaca no pasa nada? (il ne se passe rien a Oaxaca?)

Émilienne Tempels, Technologï System Produczion, 44'
http://enoaxacanopasanada.blogspot.com/

La soirée sera agrémentée d'une exposition de photographies de Oaxaca, prises entre 2006 et 2010.

No Pasaran 44 & CGA Nantes

mardi 9 novembre 2010

amerique latine, Bolivie: mercantilisation de la nature

3 novembre 2010



Le président de l’état plurinational de Bolivie, Evo Morales, écrit une lette ouverte aux peuples autochtones du monde pour le respect de la nature, de la forêt et contre la marchandisation de l'écologie.

Frères indigènes du monde,

Je suis profondément inquiet de la tentative d’utilisation de certains dirigeants et de groupes indigènes pour promouvoir la mercantilisation de la nature et de la forêt en particulier à travers la création du mécanisme REDD (Réduction des Emissions résultant du Déboisement et de la Dégradation des forêts dans les pays en développement) et ses versions REDD+ et REDD++.

Chaque année une étendue de forêt et de jungle d’une superficie équivalente à 36.000 terrains de football disparaît. Chaque année, nous perdons 13 millions d’hectares de forêts. A ce rythme, les forêts disparaîtront avant la fin du siècle.

Les forêts et la jungle sont les principales sources de biodiversité. Si la déforestation continue des milliers d’espèces animales et végétales disparaîtront à tout jamais. Plus des trois quarts de l’eau douce accessible proviennent de zones de captage en forêt, étant donné que la qualité de l’eau se dégrade lorsque l’état de la forêt se détériore. Les forêts constituent une protection contre les inondations, l’érosion et les catastrophes naturelles. Elles fournissent des biens à base de bois ou sans bois. Elles recèlent de médicaments naturels et de techniques de guérissons jusqu’ici inconnues.

Les forêts et la jungle sont les poumons de l’atmosphère. 18 % de la totalité des émissions de gaz à effet de serre produites à travers le monde est dû à la déforestation.

Il est fondamental de cesser la destruction de notre Terre Mère.

Dans le contexte actuel des négociations sur le changement climatique, tout le monde reconnaît qu’il est essentiel d’empêcher la déforestation et la dégradation des forêts.

Toutefois, pour ce faire, certains optent pour la mercantilisation des forêts en avançant le faux argument selon lequel on prend soin et on entretient uniquement ce qui a un prix et un propriétaire.

Leur proposition est de ne prendre en compte qu’une des fonctions des forêts, à savoir sa capacité d’absorption de dioxyde de carbone, et d’émettre des « certificats », des « obligations » ou des « crédits-carbone » qui seront commercialisés dans un marché du carbone. Ainsi, les entreprises du Nord pourront choisir, soit de réduire leurs émissions dans leur pays, soit d’acheter des « certificats REDD » dans des pays du Sud en fonction de l’état de leur économie. Par exemple, si une entreprise doit investir 40 ou 50 dollars US pour réduire l’émission d’une tonne de CO² dans un « pays développé », elle préfèrera acheter un « certificat REDD » moyennant 10 ou 20 dollars US dans un pays « en développement », conformément à l’engagement portant sur la réduction des émissions de la tonne de CO² en question.

Par l’intermédiaire de ce mécanisme, les pays développés transfèreront aux pays en développement leur obligation de réduire leurs émissions, et le Sud financera, une fois de plus, le Nord puisque cette entreprise du Nord économisera beaucoup d’argent en achetant des « certificats » de carbone des forêts du Sud.

Non seulement, ils tricheront en ce qui concerne leurs engagements de réduction des émissions, mais ils ouvriront également la porte à la mercantilisation de la nature en commençant par les forêts. Les forêts feront l’objet d’une estimation en raison de la quantité de tonnes de CO² qu’elles sont capables d’absorber. Les « obligations » ou les « crédits-carbone » qui attestent de cette capacité d’absorption seront achetés et vendu(e)s comme n’importe quelle marchandise au niveau mondial. Pour s’assurer que personne ne viole la propriété des acheteurs de « certificats REDD », un ensemble de restrictions a été mis en place, lequel finira par bafouer les droits souverains des pays et des peuples indigènes sur leurs forêts et la jungle. C’est alors que commencera une nouvelle étape de privatisation de la nature jamais observée auparavant qui s’étendra progressivement à l’eau, à la biodiversité et à ce qu’ils qualifient de « services environnementaux ».

Alors que nous affirmons que le capitalisme est la cause du réchauffement global et de la destruction des forêts, de la jungle et de la Terre Mère, eux cherchent maintenant à étendre le capitalisme à la mercantilisation de la nature sous couvert du dénominatif « économie verte ».

Afin d’obtenir le soutien à cette proposition de mercantilisation de la nature, certains organismes financiers, gouvernements, ONG, fondations, « experts » et entreprises intermédiaires offrent un pourcentage des « bénéfices » de cette « mercantilisation » de la nature aux peuples indigènes et aux communautés vivant dans les forêts de peuples originaires et la jungle.

La nature, la forêt et les peuples indigènes ne sont pas en vente !

A travers les siècles, nous, peuples indigènes avons vécu en prenant soin et en préservant les forêts de peuples originaires et la jungle. Nous ne considérons les forêts et la jungle ni comme un objet ni comme une chose que l’on peut évaluer et privatiser.

Nous n’acceptons pas que l’on réduise les forêts d’indigènes à une simple quantité mesurable de carbone. Nous n’accepterons pas non plus que l’on prenne les forêts d’indigènes pour de simples plantations d’une ou plusieurs espèces d’arbres. La forêt est notre foyer, elle est la grande maison où coexistent plantes, animaux, eau, sol, air pur et êtres humains.

Il est fondamental que tous les pays du monde travaillent ensemble pour éviter la déforestation et la dégradation des forêts et de la jungle. Il incombe aux pays développés de contribuer économiquement à la préservation des forêts, celle-ci faisant partie intégrante de leur dette climatique et environnementale, mais NON à travers leur mercantilisation. Il existe de nombreux moyens d’aider et de financer les pays en développement, les peuples indigènes et les communautés locales qui contribuent à la préservation des forêts.

Les pays développés dépensent des dizaines de fois plus de ressources publiques pour la défense, la sécurité et les guerres que pour le changement climatique. Même pendant la crise financière beaucoup ont maintenu voire augmenté leurs dépenses relatives à la défense. Il est inadmissible qu’en profitant des besoins des communautés et des ambitions de certains dirigeants et « experts » indigènes, on vise à impliquer les peuples indigènes dans la mercantilisation de la nature.

Tout mécanisme de protection des forêts et de la jungle doit sauvegarder les droits et garantir la participation des indigènes. Toutefois, nous ne pouvons accepter, sous prétexte de participation des indigènes à la REDD, qu’on prise et qu’on négocie au sein d’un marché mondial le carbone des forêts et de la jungle.

Frères indigènes, ne soyons pas dupes. Certains nous disent que le mécanisme de marché du carbone dans le cas de la REDD se fera sur la base du volontariat. C’est-à-dire que celui qui le voudra pourra vendre et acheter, et celui qui ne le souhaitera pas, sera mis à l’écart. Nous ne pouvons pas accepter qu’avec notre consentement on crée un mécanisme dans lequel les uns vendent volontairement la Terre Mère alors que les autres regardent les bras croisés.

Face à ces visions réductionnistes et mercantilistes des forêts et de la jungle, les peuples indigènes, conjointement avec les paysans les mouvements sociaux du monde, doivent lutter en faveur des propositions de la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les droits de la Terre Mère :

Contrôle intégral des forêts d’autochtones en prenant en compte non seulement leur fonction de réduction des émissions de CO² mais également leurs fonctions et potentialités permettant de ne pas les confondre avec de simples plantations.

Par rapport à la souveraineté des pays en développement dans la gestion intégrale de leurs forêts.

Respect intégral des droits des peuples indigènes déterminés par la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones, de la Convention 169 de la OIT et d’autres instruments internationaux ; reconnaissance et respect de ses territoires ; revalorisation et application des connaissances indigènes pour la préservation des forêts ; participation et gestion des forêts et de la jungle par les peuples indigènes.

Financement des pays en développement et des peuples indigènes par les pays développés pour le contrôle intégral des forêts comme faisant partie de sa dette climatique et environnementale. Pas de mise en place d’aucun mécanisme de marché du carbone ou de « mesure d’incitation » qui impliquerait la mercantilisation des forêts et de la jungle.

Reconnaissance des droits de la Terre Mère qui englobe les forêts, la jungle et toutes ses composantes. Afin de rétablir l’harmonie avec la Terre Mère, la marche à suivre n’est pas de faire une estimation de la nature, mais de reconnaître que non seulement nous les êtres humains avons droit à la vie et à nous reproduire, mais que la nature a également le droit à la vie et à se régénérer, et que sans la Terre Mère les êtres humains ne peuvent vivre.

Frères indigènes, ensemble avec nos frères paysans et les mouvements sociaux du monde, nous devons nous mobiliser pour que les conclusions de Cochabamba soient défendues à Cancún, et pour impulser un mécanisme d’ACTIONS RELATIVES AUX FORETS basé sur ces cinq principes, en faisant toujours de l’unité des peuples indigènes et des principes de respect de la Terre Mère notre devise, qu’au travers des siècles nous avons préservé et hérité de nos ancêtres.

Source : Le Grand Soir

samedi 31 juillet 2010

OGM : la Commission européenne aux mains des multinationales

voici une petition a signer et a faire suivre
https://secure.avaaz.org/fr/eu_health_and_biodiversity/


Communiqué d'Attac France
Paris, le 28 juillet 2010

OGM : la Commission européenne aux mains des multinationales

Niant les risques sanitaires et de destruction de la biodiversité, la Commission européenne a de nouveau cédé aux pressions des multinationales Pioneer, Monsanto et Syngenta.

Le 29 juin les ministres de l’agriculture européens n’ont pu se mettre d’accord à la majorité qualifiée pour autoriser ou interdire la commercialisation dans l’Union européenne de maïs OGM. Le 28 juillet la Commission européenne a décidé d’autoriser pour dix ans la commercialisation de six maïs et de renouveler celle du MON810 de Monsanto, maïs utilisables pour l’alimentation humaine et animale. Elle profite ainsi d'une règle absurde et anti-démocratique qui, lorsque les Etats-membres n'arrivent à dégager une majorité qualifiée, donne le dernier mot à la Commission européenne, qui n'a de compte à rendre à aucun électeur.

Cette décision devrait entraîner une circulation encore bien plus importante des produits transgéniques au sein de l’Union européenne. En 2009, la responsable de l'évaluation des OGM à l'Agence européenne de sécurité des aliments, Mme Renckens, a rejoint la société Syngenta, avant même que ne soit écoulé le délai de deux ans requis pour éviter la confusion d'intérêts. On peut légitimement se poser des questions sur les raisons qui ont poussé Monsieur Barroso et le Commissaire européen à la santé Monsieur Dalli à céder aux pressions des lobbies agro-industriels.

ATTAC s’oppose pour de multiples raisons à la diffusion en agriculture des produits transgéniques : évaluation totalement insuffisante des risques sanitaires et environnementaux, main-mise renforcée sur le marché des semences, qui menace directement l'autonomie des paysans et la biodiversité cultivée… La décision de la Commission européenne se heurte à l'opinion des citoyens européens, qui refusent en grande majorité les OGM et réclament une agriculture paysanne de qualité.


ATTAC continuera de se battre, avec la Coordination européenne Via Campesina, avec le mouvement des faucheurs volontaires et l'ensemble du mouvement alteramondialiste, pour bloquer la diffusion des OGM et inscrire cette mobilisation dans le débat sur la PAC 2013, pour une agriculture européenne durable qui garantisse un revenu équitable à tous les agriculteurs et qui respecte la souveraineté alimentaire.

Contacts : Gilles Lemaire, 06.82.68.51.49, Aurélie Trouvé, 06.17.17.50.87

vendredi 23 juillet 2010

Chapeau de paille et chemise rouge

Petite leçon des crève-la-dalle d'Haïti, qui préfèrent envoyer bouler le géant des OGM Monsanto que se soumette à leurs diktats génétiques. ...

¡A bas Monsanto à Haiti!

Estimés amis et amies :

Le séisme qui a frappé Haïti a causé plus de 300.000 morts, 500.000 blessés, plus d’un million de sans abri. La vulnérabilité de ce pays face aux catastrophes naturelles est due aux pays colonialistes et néocolonialistes et les institutions financières internationales, les corporations transnationales et les groupes nationaux de pouvoir économique et politique
Maintenant, la gigantesque entreprise Multinationale des semences Monsanto avec la complicité de l’agence de la Coopération au développement Nord Americain (USAID) prétend livrer un cadeau mortel à Haïti: 475 tonnes de semences de cette marque. Mais pour des raisons historiques, la méfiance de plusieurs haïtiens particulièrement les paysans et les paysannes aux intentions des coopérations transnationales et au gouvernement des Etats Unis est très forte. Les organisations paysannes s’opposent catégoriquement par la dépendance que provoquent les graines hybrides et génétiquement modifiées de Monsanto. Pour aider les paysans à continuer de défendre sa souveraineté alimentaire entrez à :

http://www.sauvonslaforet.org/
Lien vers la pétition: http://www.sauvonslaforet.org/protestaktion.php?id=596


et signez cette lettre de protestation adressée aux autorités haïtiennes.

S'il vous plaît, aidez nous à divulguer ce message. Déjà nous vous remercions, et vous envois une salutation fraternelle.

Iderle Brenus

Apoyo Tecnico de la VC Caribe



Communiqué de presse, Haïti - Les solidarités locales et internationales plus fortes que Monsanto ?


Les paysans haïtiens n’ont pas attendu le « don » de Monsanto pour reconstruire Haïti.


Les organisations paysannes, premier acteur solidaire en Haïti
Fortes du soutien de leurs partenaires internationaux, les organisations paysannes haïtiennes sont solidaires des sinistrés du séisme : « La plate-forme des organisations paysannes a acheté plus de 500 tonnes de semences que nous distribuons gratuitement, en priorité aux familles paysannes qui ont accueilli des déplacés du tremblement de terre. », affirme Chavannes Jean-Baptiste, responsable du Mouvement paysan Papaye (MPP) en Haïti.

Les semences locales existent en Haïti, et elles sont moins chères
Le MPP a acheté l’intégralité des semences dans le pays, sur les marchés de Mirebalais, Saint Marc, Gonaïves ou Plaine de Port-au-Prince ; preuve que les semences traditionnelles ne manquent pas en Haïti. Elles sont même moins chères que celles importées, comme l’explique David Millet, volontaire de l’ONG française Frères des Hommes auprès du MPP en Haïti : « Les semences de Monsanto sont près de 10 fois plus chères. Les 465 tonnes distribuées par Monsanto ont été évaluées à 4,5 millions de dollars alors que l’achat de 500 tonnes de semences locales n’a coûté que 750 000 dollars. »

Utiliser les semences locales, un bénéfice pour les populations, pas pour les multinationales
Les variétés locales sont reproductibles à l’infini, contrairement aux hybrides. Les distributions de semences locales permettent de lutter contre la faim sur du long terme, et pas simplement pour l’année en cours. « Dans le programme d’activité du MPP et Frères des Hommes, chaque famille qui a reçu des semences s’engage à remettre la même quantité de semences à une banque de semences communautaire une fois la récolte passée. Ces semences sont ensuite redistribuées aux familles les plus vulnérables l’année suivante. », explique Yves Altazin, directeur de l’ONG Frères des Hommes.

50 € suffisent pour construire un silo à semences
Les Haïtiens ne sont pas seuls. La solidarité locale en Haïti peut compter sur la solidarité internationale. Des milliers de Français s’engagent dans la durée et prolongent leur solidarité avec Frères des Hommes et le Mouvement paysan Papaye. Oui les Haïtiens peuvent reconstruire Haïti, restons mobilisés à leurs côtés ! Dès juillet 2010, Frères des Hommes et le MPP démarrent un programme de 3 années de développement agricole local en Haïti avec les populations déplacées du séisme. La Fondation de France a accordé son soutien et sa confiance en participant au financement de ces activités. Au programme : des silos pour stocker les semences, des citernes et du matériel de goutte-à-goutte pour l’irrigation des jardins maraîchers et le stockage de l’eau de pluie ; des banques de semences. Mais surtout, des formations pour les jeunes, sinistrés du séisme, afin qu’ils puissent travailler la terre et reconstruire Haïti.

Source : http://www.fdh.org/Les-solidarites-locales-et.html

mardi 13 juillet 2010

mardi 29 juin 2010

Ostréiculteurs et apiculteurs même combat.

En cette année internationale de la biodiversité, l'UDB tient à
souligner une catastrophe écologique, économique et humaine d'une grande
ampleur : la surmortalité tant des colonies d'abeilles que des naissains
d'huîtres. L'arbre des causes multifactorielles de la surmortalité qui
affecte autant les abeilles que les huitres désigne autant la
dégradation de l'environnement que celle des écosystèmes, le
réchauffement climatique et l'usage intensif de pesticides.

Cruiser, Gaucho ou Régent sont des pesticides 5.400 fois plus toxique
que le DDT qui lui est interdit. Si leur usage est interdit en Allemagne
et en Italie pour protéger la biodiversité et surtout les oiseaux,
insectes et abeilles principales victimes de ces pesticides, en France,
c'est 650.000 hectares de maïs Cruiser qui sont cultivés. Les abeilles
françaises ou bretonnes seraient-elles différentes des abeilles
allemandes ? De quel droit les sols, les eaux et l'air de Bretagne
devraient-ils supporter d'être empoisonnés ? De quel droit, la santé des
professionnels et des citoyens bretons devrait-elle être mise en danger ?

35% des ressources alimentaires sont liées à l'activité des
pollinisateurs et représentent en France 10% des richesses agricoles
produites. En France 90 milliards d'abeilles ont péri en dix ans, la
production de miel a chuté de 30 à 60% selon les territoires et nous
importons plus de 50% du miel que nous consommons...

Pour les huitres, en Bretagne, depuis 2008, le phénomène de mortalité
qui touchait auparavant entre 10 et 40% des lots testés, s'est accentué,
touchant désormais entre 60 et 100% des prélèvements effectués par les
Affaires maritimes. Un programme mené par l'Ifremer entre 2001 et 2006
avait mis en évidence « le rôle prépondérant des facteurs
environnementaux dans la mortalité estivale des huitres creuses ».
Désormais le nouveau programme piloté par l'Ifremer est chargé de
fédérer tous les acteurs de la filière ostréicole pour trouver des
parades au fléau. Le phénomène menacerait en effet un quart des 4.200
entreprises conchylicoles. "Il faut trois ans pour faire une huître,
même en cas de réponse miracle à la mortalité actuelle, les
professionnels n'auront pas de stock avant trois ou quatre ans".

L'UDB soutient les apiculteurs et les conchyliculteurs dans leur combat
et demande un soutien immédiat à l'emploi, une aide à la reconstitution
des cheptels et un soutien des organismes sociaux.

L UDB demande la recherche et l'identification des responsables de ces
hécatombes et l'application du principe pollueur-payeur inscrit dans la
Constitution.

La cohérence politique de ces aides nécessite de lutter réellement pour
la qualité des eaux, des sols et de l'air, par des pratiques agricoles
respectueuses ; de lutter contre le réchauffement climatique et
l'acidification des océans par des plans climats territoriaux ambitieux.

Le gouvernement a su trouver des milliards d'euros pour soutenir les
banques et la filière automobile, l'UDB demande que les ostréiculteurs
et les apiculteurs soient soutenus au nom des services alimentaires,
écologiques, sociaux et économiques qu'ils rendent.


Pour l'Union démocratique bretonne,
La porte-parole Mona Bras.

samedi 26 juin 2010

Projet fou d’Aéroport : Mobilisation à Notre Dame des Landes en Loire Atlantique

Projet fou d’Aéroport : Mobilisation à Notre Dame des Landes en Loire Atlantique en juillet: Vendredi 2 Festival Musical militant, Samedi 3 conférences débats, Dimanche 4 Pique-nique avec producteurs locaux.



A noter que cette année les événements auront lieu sous un grand chapiteau, en prévision d’un éventuel mauvais temps ! Des stands grillades, crêpes, producteurs locaux et une buvette seront également à votre disposition pour vous restaurer.



Vendredi 2 à partir de 20h :

3ème FESTVAL MUSICAL MILITANT "le plancher des vaches"

BRED’IRIE – reggae dub

LE GOURBI – rock et textes militants

POSITIV YOUNG LYON – reggae dub

HUNGRY FREAKS DADDY – rock

Participation de soutien lors des concerts : 8 € (gratuit pour les moins de 14 ans)



SAMEDI 3 JUILLET :

- Conférences – Débats :

10H : Miguel Garcia de l’association Eaux et Rivières de Bretagne

14H : Europe-Ecologie/Les Verts : effet de serre et transport aérien

16H : Daniel Vuillon, initiateur des AMAP en France

18H : « Etat d’élue » film de Luc Decaster avec Françoise Verchère ; présence du Parti de Gauche

21H : diaporama de l’ACIPA et Solidarités Ecologie sur l’historique et la pertinence du projet

D’aéroport, ses conséquences et les alternatives possibles.



DIMANCHE 4 JUILLET :

- Pique nique géant et familial ; animation pour les enfants

- Prises de parole - forum des associations et mouvements

politiques de la coordination ; présence de Maggie Thorburn

de ” HACAN” l’une des associations ayant combattu l’extension d’Heathrow (Londres) avec succès !

- Après midi musical avec : Jakez, Mathieu Hamon, Camping Cats, Louise et les autres…

BAR ET RESTAURATION POSSIBLE SUR PLACE AVEC DES PRODUCTEURS LOCAUX



Attention, nous serons sur une zone d'élevage et de plus il y aura des jeunes enfants. Pour ces raisons, nos amis les chiens ne seront pas acceptés sur le site du rassemblement.

Les bénévoles pour la bonne réussite de ces 3 jours sont toujours les bienvenus; contactez Agnès Belaud au 02 40 57 39 13 en précisant vos dates et heures de disponibilité (voir les différents postes sur les feuilles jointes)



Limimbout, 44130 Notre-Dame-des-Landes, France Lien :

http://maps.google.com/maps?hl=fr&q=Le%20Limimbout%20%C3%A0%20Notre%20Dame%20des%20Landes

Contact : secrétariat de la coordination à l’ACIPA 06 71 00 73 69 acipa.free.fr acipa.info@free.fr

NOUS GARDERONS NOS TERRES ET NOS EMPLOIS !

Projet fou d’Aéroport : Mobilisation à Notre Dame des Landes en Loire Atlantique

Projet fou d’Aéroport : Mobilisation à Notre Dame des Landes en Loire Atlantique en juillet: Vendredi 2 Festival Musical militant, Samedi 3 conférences débats, Dimanche 4 Pique-nique avec producteurs locaux.



A noter que cette année les événements auront lieu sous un grand chapiteau, en prévision d’un éventuel mauvais temps ! Des stands grillades, crêpes, producteurs locaux et une buvette seront également à votre disposition pour vous restaurer.



Vendredi 2 à partir de 20h :

3ème FESTVAL MUSICAL MILITANT "le plancher des vaches"

BRED’IRIE – reggae dub

LE GOURBI – rock et textes militants

POSITIV YOUNG LYON – reggae dub

HUNGRY FREAKS DADDY – rock

Participation de soutien lors des concerts : 8 € (gratuit pour les moins de 14 ans)



SAMEDI 3 JUILLET :

- Conférences – Débats :

10H : Miguel Garcia de l’association Eaux et Rivières de Bretagne

14H : Europe-Ecologie/Les Verts : effet de serre et transport aérien

16H : Daniel Vuillon, initiateur des AMAP en France

18H : « Etat d’élue » film de Luc Decaster avec Françoise Verchère ; présence du Parti de Gauche

21H : diaporama de l’ACIPA et Solidarités Ecologie sur l’historique et la pertinence du projet

D’aéroport, ses conséquences et les alternatives possibles.



DIMANCHE 4 JUILLET :

- Pique nique géant et familial ; animation pour les enfants

- Prises de parole - forum des associations et mouvements

politiques de la coordination ; présence de Maggie Thorburn

de ” HACAN” l’une des associations ayant combattu l’extension d’Heathrow (Londres) avec succès !

- Après midi musical avec : Jakez, Mathieu Hamon, Camping Cats, Louise et les autres…

BAR ET RESTAURATION POSSIBLE SUR PLACE AVEC DES PRODUCTEURS LOCAUX



Attention, nous serons sur une zone d'élevage et de plus il y aura des jeunes enfants. Pour ces raisons, nos amis les chiens ne seront pas acceptés sur le site du rassemblement.

Les bénévoles pour la bonne réussite de ces 3 jours sont toujours les bienvenus; contactez Agnès Belaud au 02 40 57 39 13 en précisant vos dates et heures de disponibilité (voir les différents postes sur les feuilles jointes)



Limimbout, 44130 Notre-Dame-des-Landes, France Lien :

http://maps.google.com/maps?hl=fr&q=Le%20Limimbout%20%C3%A0%20Notre%20Dame%20des%20Landes

Contact : secrétariat de la coordination à l’ACIPA 06 71 00 73 69 acipa.free.fr acipa.info@free.fr

NOUS GARDERONS NOS TERRES ET NOS EMPLOIS !

mardi 15 juin 2010

Spipoll : suivi photographique des insectes pollinisateurs

Spipoll.org : devenez un paparazzi des insectes pollinisateurs, et participez à un inventaire national en partenariat avec le Museum National d'Histoire Naturelle,

Projet de sciences participatives, le SPIPOLL a pour but d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles en mesurant les variations de leur diversité et celles de la structure des réseaux de pollinisation, sur l’ensemble de la France métropolitaine.

Devenez un paparazzi des insectes pollinisateurs !

Vous avez un appareil photo numérique, vous aimez les insectes et vous êtes soucieux de la biodiversité. À l'aide d'un protocole simple et attrayant, photographiez des insectes en train de butiner, puis identifiez-les grâce à la clé de détermination en ligne. Avec ces clichés, vous allez créer de véritables collections. Rejoignez la communauté SPIPOLL !

petite photo locale, et de saison!



devant tant de beauté, pas besoin de beaucoup pour s 'emerveiller

photo prise au lieu dit, "les boudarnais" à sainte Anne/ Brivet

dimanche 13 juin 2010

Pti rappel sur le mouvement zapatiste

De nombreux mouvements, réfractaires au système capitaliste de merde dans lequel nous nous noyons un peu plus chaque seconde qui passe, voient désormais le jour un peu partout sur la planète.

Il en est un qui fait partie des précurseurs, et qui continue de mettre en avant des valeurs nobles telles que la solidarité, la dignité, le développement durable... dans le sud est mexicain, c'est le mouvement zapatiste!

A l'heure actuelle, la situation est très compliquée pour ces gens qui ont décidé qu'il n'était plus possible pour eux d'être traités comme des animaux, ni de subir le traitement qu'il leur était destiné par le gouvernement pourri ( entre nous le notre n'est pas mieux...) qui dirige leur pays.

L'idée véhiculée par L'EZLN ( armée zapatiste de libération nationale) est l'autonomie, que ce soit alimentaire ou financière ( les communautés autonomes n'acceptent pas d'argent de l'Etat) dans tous les domaines tels que l'education, la santé...

Si vous désirez plus d information, vous pouvez aller voir la page du CSPCL, comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (http://cspcl.ouvaton.org )

Nous, résistants insurgés du caracol des verts de terre a Sainte Anne sur Brivet sommes sympatisants du mouvement zapatiste et vous invitons a vous informer sur ce mouvement, mais aussi les autres ( mouvement des sans Terre du Bresil...) . Sachez également que nous avons passé un peu de temps au Mexique, avons ramené de la documentation et serions ravis de pouvoir discuter avec ceux que ca intéresse!!!

viva el EZLN

samedi 12 juin 2010

La bio hors-la-loi ! Quelle loi ? Résistance !

La bio hors-la-loi ! Quelle loi ? Résistance !

Des agriculteurs bio accusés de préconiser un "pesticide interdit"... (l'huile de neem, ou margousier, utilisée depuis des siècles par les indiens comme antiparasitaire).

Une association traînée en justice et poursuivie par l'Etat pour la "vente illégale" de simples graines de tomates et autres fruits et légumes... (les semences de variétés anciennes conservées, répertoriées et distribuées par Kokopelli).

Un horticulteur perquisitionné et le contenu de son ordinateur saisi par la Répression des Fraudes parce qu'il fait la promotion du purin d'ortie pour soigner son jardin... (Eric Pétiot, co-auteur du livre "Purin d'ortie et compagnie", préparation plébiscitée par les jardiniers depuis des générations).

Ca se passe aujourd'hui, en France !
Alors, paysans ou gangsters ?!

Qui fait la loi ?
La loi est l'expression du pouvoir en place. Même s'il est auréolé d'une légitimité plus ou moins démocratique (c'est un autre débat), ce pouvoir a pour vocation essentielle le maintien du système économique actuel, coûte que coûte ! Et les petits ajustements de gauche ou de droite ne changent rien aux vraies règles du jeu : tout doit devenir marchand !

Mais il faut respecter la loi !?
La loi est bonne aux yeux de ceux qui la font. Elle ne l'est jamais dans l'absolu. Il fut un temps, en France, où la loi obligeait certains d'entre nous à porter une étoile jaune. Où elle refusait le droit de vote aux femmes et "accordait" celui de travailler aux enfants...

Aujourd'hui, elle autorise la culture de certains OGM alors que 70 à 80% des français y sont opposés. Elle interdit la diffusion des semences anciennes et plus des trois quarts des variétés de tomates autorisées à la vente sont des "hybrides F1" stériles dont il faut racheter les graines tous les ans, et 98% sont sous brevet ! Vous êtes d'accord ?

Pourtant il y a de la bio dans les hypermarchés !?
Le capitalisme néolibéral possède en effet une étonnante capacité à tout récupérer... Deux approches existent aujourd'hui :

> Une bio "récupérée" qui fondamentalement ne remet pas en cause le système. Elle s'appuye sur l'Union européenne où les lobbys sont puissants, véritable machine de guerre néolibérale contre les peuples. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, la norme bio européenne s'impose aux Etats membres qui ont l'interdiction de définir des normes publiques plus restrictives.

Depuis cette date, le label "AB" français ne signifie plus vraiment la même chose. De plus, il devra progressivement s'effacer au profit du label européen... D'où l'importance des autres labels privés ou coopératifs (Demeter, Nature & Progrès) et l'émergence en France d'un nouveau label (privé) "Bio Cohérence".

> Une bio "militante" qui se nourrit d'une réflexion profonde sur l'agriculture et le métier de paysan, sur la fertilité des sols, l'autosuffisance alimentaire et au-delà sur les conditions économiques et sociales de la production de notre alimentation.

Cette démarche est perçue comme dangereuse par le pouvoir en place car, inévitablement, elle aboutit à une remise en cause des règles du jeu économique, à une approche différente des relations entre les hommes et la nature, et entre les hommes eux-mêmes.

La loi est l'un des outils dont dispose le pouvoir en place pour réagir, en criminalisant cette bio militante pour justifier la répression, et en harcelant les paysans qui s'engagent dans cette voie.

Vive la résistance !
Des paysans, des scientifiques et différentes organisations se mobilisent, en prenant le risque de s'opposer à la loi, qu'elle soit française ou européenne. Ils le payent au prix fort (convocations à la gendarmerie, procès, amendes, suicides...). En première ligne de la lutte contre un système néolibéral devenu fou, leur courage est exemplaire.

Ils font partie des nouveaux résistants.

Comment les soutenir ? Comment agir ?
Le système en place essaye de nous faire croire qu'il n'y a pas d'alternative. Or si, il y en a. Un peu partout en France, dans nos campagnes et sur Internet, la résistance s'organise pour construire un autre monde. Et vous pouvez y prendre part :

> D'abord en vous informant. Lisez les médias alternatifs, les blogs et autres sites qui relaient ces luttes. Parlez-en autour de vous. Allez voir les documentaires qui présentent ces alternatives : "Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau, mais aussi"Sans terres et sans reproches" de Stéphanie Muzard le Moing et Eric Boutarin, qui illustre les problèmes d'accès à la terre, les combats mais aussi l'enthousiasme des paysans du Lot.

> En choisissant leurs produits. Dans la mesure du possible, évitez les circuits de la grande distribution. Adhérez à une AMAP pour les produits frais. Pour les autres produits, participez aux commandes groupées de circuits alternatifs tels que ceux que nous développons avec la Coopérative Atanka. Non seulement vous soutiendrez les paysans qui réinventent l'agriculture de demain, mais en plus vous allez vous régaler !

> En interpellant vos élus. Ce sont eux qui ont voté ces lois qui criminalisent les paysans, et eux seuls qui aujourd'hui peuvent les défaire. Interpellez-les à chaque occasion sur les sujets qui vous tiennent à cœur : OGM, subventions, accès à la terre...

> En participant aux pétitions et actions de soutien. Privilégiez les pétitions et actions concrètes s'articulant avec une lutte précise. Nous avons ainsi lancé une pétition de soutien aux agriculteurs en lutte contre l'obligation de vaccination FCO. Les premiers procès commencent à se tenir, et grâce à la mobilisation des consommateurs engagés aucune condamnation n'a pour l'instant été prononcée ! C'est une victoire !

Ensemble, nous en remporterons d'autres !

Philippe Lelong
Coopérative Atanka

Pour en savoir plus :
www.atanka.com
www.aspro-pnpp.org
www.kokopelli.asso.fr
www.petioteric.fr
www.atanka.com/actions/fco.aspx

N'hésitez pas à faire largement circuler cet e-mail, et à très bientôt !

dimanche 30 mai 2010

ALTERTOUR 2010

AlterCyclistEs, AlterCyclistes,

Ecologistes, altermondialistes, faucheurs volontaires, désobéissants, décroissants, Amapiens, écoconstructeurs, vélorutionnaires, anti-nucléaires, électrosensibles, casseurs de pub, non-violents, semeurs volontaires, anti-productivistes, clowns activistes, créatifs culturels, vélotaffeurs, troqueurs, militants...

Le soleil pointe enfin le bout de sont nez il est temps de penser à l'organisation de ses vacances... militantes !!!

Ça tombe plutôt bien les inscriptions à l'AlterTour 2010 sont ouvertes jusqu'au mardi 15 juin : http://altercampagne.free.fr/pages/2008/AlterTour/inscriptions_2010.html !!


Attention elles partent comme des petits pains bio ;-)

Cette année nous aurons la chance d'être accueillit
- En Ile-de-France par Dom, Serge, Garlonn, Nico, Christophe, Rozenn, Anny, Gérard et Patricia
- A Orléans par Geneviève et Jean-Pierre
- En Bretagne par Marie-Jo, Thierry, Laure, Maurice et Nolwenn
- Dans le Marais Poitevin par Pierrot



Adresse du site général de l’alterTour : www.altertour.net

Nous aurons aussi l'occasion de rencontrer entre autre Anny Poursinoff, Marc Dufumier, Raymond Leduc, Michel Bourgain, Eva Joly, André Pochon, Jean-Marie Perrier, Paul Ariès... que des rock stars du militantisme comme on les aime ;-)

Voici quelques beaux souvenirs 2009 en vidéo :
L'Age de Tout les dopages, bande annonce 1 : http://www.youtube.com/watch?v=4xm_pRIn1B8
L'Age de Tout les dopages, bande annonce 2 : http://www.youtube.com/watch?v=rK_Si77ARR8

Faites passer l'info dans vos réseaux militants

A bientôt sur l'AlterTour !!

--
Mathieu Fromont
Coordinateur de l'Altertour
14, rue République
25000 Besançon
www.altertour.net
Bande annonce de l'AlterTour : http://vimeo.com/2266509

samedi 8 mai 2010

Emissions sur l 'abeille

Bonjour à tous,

Vous l'aurez remarqué l'abeille ne passe pas inaperçue dans les actualités à l'arrivée du printemps...

Vous trouverez dans ce message deux liens vers deux emissions sur l'apiculture dans notre région.

http://www.telenantes.com/Serie-noire-pour-les-abeilles,40526.html
http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=rennes_cles&video_number=0

Nous tenons également à vous informer que le film « Le mystère de la disparition des abeilles, enquête sur un désastre
écologique » sera diffusé sur la chaîne télévisée Arte le 18 mai à 20h35.

A bientôt,
Emilie Schoelinck
UNAPLA
1 bis, rue Fontaine des Baronnies
44100 Nantes
02.40.71.95.20

"C'est le film le plus objectif que je connaisse sur le sujet », a
affirmé le 21 avril Henri Clément, président de l'Unaf, Union nationale
de l'apiculture française, lors de la présentation en avant-première du
film. « La science ne peut pas résoudre le problème. Il s'agit d'un
phénomène de société », souligne Christine Le Goff, la productrice
qui voulait savoir « pourquoi nous en sommes arrivés là ».

Tous les suspects à l'écran
Supervisé par Marc Vaissière, le grand spécialiste des abeilles à
l'Inra, ce film se présente sous forme d'enquête, pistant les «
suspects » de la mort des abeilles comme les produits chimiques,
l'acarien Varroa, les parasites tel le champignon Nosema, les virus ou les
conséquences de l'agriculture intensive. Le film aborde ces enjeux
complexes où chacun a sa part de responsabilité sur « ce désastre
écologique mondial qui pourrait mettre en péril l'humanité ». En
mettant le doigt sur ces points, Christine Le Goff espère qu'il
contribuera « aux bons choix que doit faire la société. »

Agir pour protéger les abeilles
Malgré ce tableau sombre, Arte donne dans la plaquette de présentation
de son film les pistes à suivre pour protéger les abeilles :
- Ne pas utiliser de produits toxiques et de pesticides dans nos espaces
verts.
- Veiller au développement de cultures sans OGM.
- Favoriser la plantation de plantes mellifères qui permettent aux
abeilles la production de miel.
- Encourager la connaissance de l'abeille et de l'apiculture.
- Développer l'information des agriculteurs sur le rôle pollinisateur de
l'abeille et favoriser une agriculture respectueuse de l'environnement.
- Aider à l'installation de nouvelles colonies et de nouveaux apiculteurs.
- Favoriser les échanges entre apiculteurs sur le plan international.

dimanche 25 avril 2010

La saga d'IG FARBEN « On ne peut pas simplement tirer un trait »

Au milieu des années 80 le cinéaste Bernhard Sinkel a rouvert un
chapitre sombre de l’histoire de l’industrie allemande et consacré un
téléfilm en plusieurs épisodes à l’entreprise d’assassins IG FARBEN
dont BAYER a été cofondateur. Ce film existe désormais en DVD.
par Burkhard Ilschner

Le 65ème anniversaire de la libération d’Auschwitz, fin janvier, a
fourni à de nombreux médias l’occasion de se pencher sur la brutale
machine d’extermination mise en place par le nazisme. Mais on a
rarement entendu dire que ce camp n’était pas seulement un « produit »
du régime nazi, mais aussi pour une part essentielle celui d’IG
FARBEN. C’est expressément pour cette gigantesque firme que fut
construit à partir de 1940 le camp d’Auschwitz III (Monowitz) où l’on
fabriquait du caoutchouc (Buna) et de l’essence synthétique, ce qui
permit à Hitler de prolonger la guerre.

Quelques jours avant l’anniversaire de la libération du camp est sorti
un DVD-collector qui retrace d’une façon saisissante et émouvante ce
sombre chapitre de l’histoire de l’industrie allemande. Il y a presque
25 ans que l’auteur et réalisateur Bernhard Sinkel, qui vient de
fêter ses 70 ans, se collette dans ses films avec l’histoire d’IG
FARBEN. « Pères et fils » - c’était le titre du premier téléfilm en 4
épisodes, diffusé pour la première fois en 1986, qui vient enfin de
sortir en DVD à l’occasion des 70 ans de Sinkel. « On ne peut pas
simplement tirer un trait » - voilà selon une interview récente ce qui
a poussé Sinkel à se lancer dans ce projet au milieu des années 80.

Le sujet de cette « saga familiale » hors du commun est un épisode de
l’histoire de l’Allemagne et de son industrie traité par le biais
d’un clan fictif d’industriels de la chimie entre le début et le
milieu du XXème siècle. Sous la gestion patriarcale de l’industriel
Carl Julius Deutz (Burt Lancaster) l’entreprise et la famille Deutz
traversent l’Allemagne wilhelminienne et la Première guerre mondiale.
D’une part la « synthèse de l’ammoniac » réduit la dépendance de
l’Empire à l’égard des importations de salpêtre, indispensables pour
fabriquer explosifs et munitions ; le procédé qui porte le nom
officiel de ses inventeurs, Fritz Haber et Carl Bosch, est dans le
film l’œuvre du gendre de Deutz (Bruno Ganz). D’autre part Sinkel
montre avec un cynisme de bon aloi la recherche sur les gaz toxiques
et les tests y afférents menés par la firme Deutz. Le fils du
patriarche, Friedrich Deutz, échappe certes de peu à la mort après une
expérience héroïque sur lui-même, ce qui ne l’empêche pas de faire des
affaires avec le produit par la suite. Longtemps le patriarche entêté
se refuse à la coopération patriotique pratiquée par son fils et son
gendre avec les concurrents et aux tentatives de fusion pour
constituer l’IG FARBEN (un projet en réalité initié par celui qui
dirigeait Bayer à l’époque, Carl Duisberg.) En vain : après la mort du
vieux Deutz, ses deux héritiers, devenus les dirigeants d’IG, amènent,
parfois avec avidité et enthousiasme, parfois avec hésitation, le
konzern géant à collaborer avec les nazis, pour de nouveaux profits de
guerre et surtout pour la machine d’extermination « IG Auschwitz ».

Le film s’achève sur les Procès de Nuremberg, où comparaissent en 1947
les dirigeants d’IG, et ne laisse planer aucun doute sur le fait que
les managers criminels s’en sont tirés avec des peines (trop) légères.
Sinkel traite ce sujet brûlant en mini-feuilleton télévisé typique -
avec chagrins d’amour et jalousie, adultères et intrigues, deuil et
joie débordante. C’est cela qui rend ce film si impressionnant. Le
spectateur voit que des hommes prêts à marcher sur des cadavres - au
sens littéra l- pour augmenter leurs profits sont aussi des êtres
humains avec leurs forces et leurs faiblesses ; il voit des membres de
leur entourage les critiquer ou se détourner d’eux, sans qu’en
définitive cela change rien à leur avidité et à leur absence de
scrupules. « Pères et fils » est une œuvre éblouissante, aussi bien
par sa distribution que ses décors. C’est un manifeste émouvant, mais
aussi contradictoire. C’est une fulgurante peinture de mœurs et de
société mais aussi une soap qui dure presque neuf heures et qui
alternativement renaît sans cesse d’elle-même et conduit « ad absurdum
». Et c’est une mise en accusation à la fois si résolue et si propre à
éveiller des doutes qu’elle contraint véritablement les spectateurs/
trices intéressé-e-s à se colleter en profondeur avec l’histoire d’IG
FARBEN. Un divertissement télévisuel qui pousse à s’intéresser à la
politique et à s’engager. Tout ceci fait de « Pères et fils » une
œuvre importante et trop peu connue de nos jours. Certes les quatre
épisode ont déjà été diffusés en 1986, certes ARD, 3sat et WDR
[chaînes publiques allemandes, Ndlt ] ont chacune repris une fois la
série entre 1990 et 2000 - mais c’est tout. Pendant 10 ans nous ne
l’avons vue sur aucune de nos chaînes publiques, d’ordinaire si
portées sur les rediffusions. Ce qui a rapidement ouvert la porte à
des spéculations. Dès 2006 un forum Internet supputait que « la firme
IG FARBEN, qui existe toujours, (...) a pu user de son influence et
(...) empêcher une rediffusion. » Ces rumeurs se sont nourries de
certaines publications, par exemple celle de Lutz Hachmeister, ex-
directeur de Grimme (entreprise leader dans les machines pour la
culture des pommes de terre, Ndlt)). Dans un bilan datant de 1993 il
faisait allusion à l’irritation qu’avait causée à certains sponsors,
par exemple les CHEMISCHEN WERKE HÜLS AG, de Marl, l’une des
entreprises née du dépècement de la firme IG FARBEN par les Alliés,
la projection de la série de Sinkel à l’Institut Grimme en 1987).
Alors que Hachmeister n’a pas répondu aux questions de l’auteur
relatives à ce sujet, Sinkel lui-même, à qui l’on a demandé son avis,
a rejeté ces assertions comme étant « difficiles à prouver » et leur
préfère une thèse plus anodine. Dans la récente interview incluse
comme bonus dans le DVD il remercie expressément la WDR des années 80
qui lui avait laissé les mains entièrement libres, et regrette que les
programmes actuels semblent rebelles à des films aussi longs que «
Pères et fils » sans aucun égard à leur qualité intrinsèque.

Pour ce qui est de la qualité : « Pères et fils », grâce à son
magnifique casting, brille par de nombreux passages qui rendent
indispensables de le revoir plusieurs fois. Il y a les hauts et bas
passionnés du clan Deutz, par exemple l’affrontement entre le
patriarche et Georg, son petit-fils renégat, l’histoire d’amour entre
Charlotte (Julie Christie), la mère de Georg, et l’ami de son fils,
Max Benheim (Hannes Jaenicke). Tout aussi impressionnantes sont
quelques scènes politiques, par exemple la profession de foi
patriotique de Bernheim, le banquier juif de l’entreprise (Martin
Benrath, dans le rôle du père de Max), qui cherche dans un premier
temps à minimiser la persécution nazie (« La canaille s’excite, puis
la canaille se calme »), puis l’affronte avec fierté (« Je voudrais
être jeté par-dessus le grand escalier ») - et finit cependant par en
être victime.

La méticuleuse description des collusions entre l’allemande IG FARBEN
et la STANDARD OIL US, qui à partir de 1945 a fortement influencé les
procès de Nuremberg et la structuration de l’industrie chimique, nous
ouvre également les yeux. Sinkel campe de manière saisissante Heinrich
Beck, chimiste génial mais déchiré : il est pris d’une joie
enfantine à la vue de ses succès scientifiques ou de son Prix Nobel,
se montre fluctuant quant à la coopération avec les nazis, passant
avec la même vraisemblance d’une complicité résolue et cynique à un
désespoir diffus et alcoolisé - un rôle dans lequel quelques
critiques, en 1986, ont voulu voir des éléments du caractère de Fritz
Haber et Carl Bosch et dont l’intensité serait impensable s’il n’était
interprété par le génial Bruno Ganz.

D’un point de vue contemporain, l’une des plus remarquables
bizarreries de ce film est sans doute de faire revivre cette
discussion historiquement attestée entre Beck et Adolf Hitler, où le
manager d’IG FARBEN venu quémander la vie sauve des scientifiques
juifs travaillant pour lui, se fait jeter de la Chancellerie du Reich.
Cette dispute a réellement eu lieu entre Carl Bosch et Hitler - dans
le film c’est Hans Brenner qui joue le rôle de Hitler face à Bruno
Ganz (interprète de Beck), qui devait 18 ans plus tard jouer à son
tour le Führer dans « Der Untergang (La chute) ». En résumé on peut
considérer l’œuvre de Sinkel, enfin à nouveau accessible, comme un
règlement de comptes inhabituel : l’emballage « saga familiale », qui
donne parfois l’impression d’atténuer les faits, la détruit aussitôt
par la brutale mise en scène des crimes d’IG FARBEN.

À la fin les comptes - historiques et politiques - ne sont pas réglés.
Et Sinkel ne fait pas allusion seulement aux verdicts rendus à
Nuremberg, mais aussi au fait que nombre de dirigeants d’IG FARBEN ont
largement contribué à la construction économique de la RFA. Il
souligne la puissance actuelle de firmes telles que BAYER, BASF, ou
encore HOECHST (aujourd’hui SANOFI-AVENTIS), ex-composantes d’IG
FARBEN. Et le bonus consacré à IG FARBEN révèle que cette firme comme
« société en liquidation » n’a en fait jamais été définitivement
liquidée, mais continue à être cotée en Bourse. On ne précise
cependant pas que cette prolongation de l’existence d’IG FARBEN a
contribué durant des décennies à bloquer les dédommagements dus aux
travailleurs et travailleuses forcés. Et l’on ne parle pas davantage
des affaires actuelles (édifiées sur les anciens profits d’IG FARBEN)
que réalisent BAYER et autres successeurs dans les domaines de
l’agrochimie, des technologies génétiques ou de l’industrie
pharmaceutique ni de leurs conséquences sociales et écologiques. On ne
peut pas encore tirer un trait.

Sinkel, Bernhard: „Pères et fils - une tragédie allemande“; avec entre
autres Bruno Ganz, Dieter Laser, Martin Benrath, Burt Lancaster, Julie
Christie.; Copyright 1986 Bavaria Atelier GmbH pour la WDR; éditée
par la Studio Hamburg GmbH, 2010, dans la série d’ARD „Große
Geschichten (Grandes histoires), (27ème partie) ; 4 DVD avec un livret
de 20 pages et un bonus (documentaire sur la maison IG-FARBEN,
interview de Bernhard Sinkel). 525 minutes. En allemand et anglais.
Commander ici Große Geschichten 27 - Väter und Söhne - Eine deutsche
Tragödie, 30,99 €
Traduit par Michèle Mialane, édité par Fausto Giudice, Tlaxcala

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jeudi 25 mars 2010

nouvelles d'Haïti

Position des Mouvements sociaux haïtiens
sur le processus de “reconstruction” d’Haïti 18/3/10

Les organisations et mouvements sociaux haïtiens dénoncent le processus adopté pour la formulation du *Plan de Reconstruction d’Haïti*, document de base ayant servi aux discussions de la Conférence des bailleurs qui s’est achevée le 17 mars à Santo Domingo, vu que ce processus s’est caractérisé par une exclusion quasi-totale des acteurs sociaux haïtiens et une participation faible et non-coordonnée des représentants de l’Etat haïtien.

La voie tracée pour la reconstruction d’Haïti à travers le PDNA (Evaluation post-désastre) ne peut satisfaire les attentes du peuple haïtien étant donné que ce processus n’est pas conçu pour stimuler le développement, sinon pour une restauration, alors que le contexte en Haïti, désormais, exige une réorientation complète du modèle de développement.

Il est regrettable que ce document produit par un groupe de 300 fonctionnaires internationaux et nationaux soit présenté en premier lieu aux bailleurs sans qu’un large processus de consultation des acteurs sociaux haïtiens n’ait été conduit au préalable.

Nous considérons que la réunion prévue le 19 mars avec quelques organisations de la société civile à Port-au-Prince, ne saurait remplacer les véritables mécanismes de participation des différentes composantes de la société haïtienne dans la définition d’un avenir commun.

La situation de crise générée par le tremblement de terre nous place devant le défi d’entamer un processus alternatif destiné à définir un nouveau projet de Nation qui englobe de bonnes stratégies pour dépasser l’exclusion, la dépendance politique et économique ainsi que la pauvreté.

Pour que cette nouvelle orientation puisse se matérialiser et nous conduire vers une nouvelle ère de prospérité, il faut divorcer avec les paradigmes choisis jusqu’à présent et développer un processus inclusif de mobilisation des acteurs sociaux nationaux. Pour atteindre cet objectif, il faut engager les ruptures suivantes :
1- Rupture avec l’exclusion. Rompre avec cette dynamique demeure une condition essentielle pour une véritable intégration basée sur la justice sociale et tournée vers le renforcement de la cohésion nationale. Cela implique la participation et la mobilisation des forces sociales traditionnellement exclues, notamment les femmes, les paysans/nes, les jeunes, les artisans; etc. Cela implique également le refus des structures officielles actuelles d’oppression et l’invention d’un nouvel Etat, dont la praxis s’oriente vers le bien-être de la population, la transparence, l’institutionnalisation, la justice sociale, le respect de la diversité et des droits humains.

2. Rupture avec la dépendance économique. Construire un modèle économique qui stimule la production nationale en priorisant l’agriculture, l’élevage, et l’agro-industrie tournée d’abord vers la satisfaction de nos besoins alimentaires (céréales, tubercules, lait, fruits, poissons, viandes, etc).
Ce nouveau modèle ne doit pas être dominé par la logique d’accumulation excessive de richesses ni par la spéculation mais plutôt orienté vers le bien-être de la population, la valorisation de notre culture nationale et la récupération de nos ressources forestières. Ce modèle doit aussi réduire la dépendance aux combustibles fossiles en promouvant l’évolution vers l’utilisation des immenses réserves d’énergies renouvelables disponibles dans notre pays.

3- Rupture avec la centralisation excessive du pouvoir et des services publics. Le nouveau cadre de développement doit aider à mettre en place un modèle de gouvernance basée sur la décentralisation des décisions, des services et des ressources ainsi que le renforcement des capacités des gouvernements locaux et des organisations de la société civile.

4. Rupture avec les rapports actuels de propriété de la terre. Instaurer un processus de réorganisation de l’espace physique dans les villes et villages. Cela implique la mise en œuvre d’une réforme agraire intégrale et d’une réforme urbaine qui permette de résoudre le problème de logements de plus d’un million de personnes déplacées après le séisme; en même temps développer des espaces publics et des biens sociaux, tels que des écoles et parcs publics et garder un contrôle de l’extension des villes, etc. Pour relever de tels défis, il est nécessaire de redéfinir le rôle de l’Etat et son fonctionnement.

Ce projet national dont nous rêvons pour le développement intégral d’Haïti doit inclure un nouveau système d’éducation publique qui facilite l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants, filles et garçons, sans distinction et sans discrimination, la valorisation de la langue créole parlée par l’ensemble de la population, une forte sensibilisation sur la protection de l’environnement et la prévention des risques liés aux catastrophes naturelles; la réorganisation du système de santé avec des hôpitaux établis dans les différents départements, la valorisation de la médecine traditionnelle et une attention particulière à la santé des femmes; un système d’ Etat civil qui accorde les mêmes droits aux enfants, indépendamment de leurs conditions de naissance, un système de justice qui facilite l’accès à la justice pour tous et toutes et qui combat la corruption.

En ce qui a trait à la gouvernance, nous voulons un Etat qui conserve le contrôle de la gestion du pays, assume le leadership et la coordination de l’aide internationale, qui défend les intérêts de la nation aussi bien a l’ intérieur du pays qu’a l’étranger(les migrants haïtiens a l’étranger).

Quant aux relations internationales, le pays doit développer de nouveaux rapports avec les pays amis, en renforçant sa capacité de défendre ses intérêts et l’amitié entre les Etats et les peuples. Il convient de formaliser les rapports avec la République Dominicaine sous différents aspects, tels le commerce, les marchés binationaux, la migration.

Nous réclamons l’annulation de toutes les dettes d’Haïti. Que la tragédie du tremblement de terre ne devienne pas une opportunité d’endetter davantage le pays !

Pour construire ce nouveau modèle de développement, cela exige la participation et la mobilisation intense, constante et large de tous les secteurs de la nation, particulièrement des secteurs populaires qui ont un intérêt majeur dans la décentralisation et un meilleur accès des biens publics (santé, éducation, eau potable, assainissement, communication, énergie électrique et logement). Les secteurs exploités et exclus doivent être les principaux acteurs de ce processus.

Les Mouvements sociaux parties prenantes de cette Déclaration lancent un appel à la mobilisation et s’engagent à réaliser bientôt une Assemblée du Peuple Haïtien au cours de laquelle les défis seront abordés et les stratégies définies en vue de la construction alternative de notre pays.

Port-au-Prince, le 18 mars 2010

Pour authentification: Colette Lespinasse
GARR
Liste non-exhaustive d’organisations ayant pris part à des réunions où ces idées ont été discutées : CROSE, MPP, MPNKP, PLANOPLA, TK ti peyzan Ayisyen, VC , RENASSA, PAPDA, GARR, SOFA, FENATEC, CHANDEL, CIPJD, REBA, TKL, FOIE ET JOIE, Cellules de Réflexion et d’Action coordonnée par les Jésuites haïtiens, Confédération des Haïtiens pour la Réconciliation, Alterpresse, Enfofanm, Fondation Toya, AFASDA, Zanmi Timoun, MPP, , KSIL, KONAREPA, PADEP, MOREPLA.

Un appel est lancé à tous ceux et celles qui se retrouvent dans cette déclaration. Ils/elles sont invités-es à formaliser leur adhésion en prenant contact avec le GARR. Courriel : comgarr@yahoo.fr Tel : 37 22 38 33 / 37 21 05 97
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c est pas tout pres, mais bon....

Merci de diffuser largement

Convocation à l’Assemblée des Mouvements sociaux
Cochabamba, Bolivia, le 19 avril 2010, 10 h

Nous, militants et militantes de divers mouvements sociaux, pensons que l’époque actuelle est marquée par la toute-puissance des Etats-Unis, la Union Européenne et des multinationales. Ceci a été flagrant à Copenhague où très peu de pays ont essayé d’imposer un résultat en désaccord avec la COP 15 et rien n’a été fait pour arrêter le réchauffement climatique et la crise climatique.
L’augmentation de la présence militaire et des bases militaires dans différentes parties du monde, les invasions et les occupations ”humanitaires” indiquent bien que la guerre, l’occupation des marchés et des terres, la présence militaire pour contrôler les ressources énergétiques, l’eau, la biodiversité sont des stratégies de sortie de la crise de civilisation du capitalisme et de sa logique déprédatrice, raciste et patriarcale. Ces stratégies invoquent la crise climatique pour mener des négociations illégitimes.
Nous répondons en luttant pour le droit des peuples à bien vivre sur leur terre, contre les fausses solutions à la crise, contre la militarisation en tant que réponse à la crise, et contre les actions des multinationales. Ces multinationales, avec l’appui des gouvernements ou des institutions multilatérales comme la Banque mondiale, accaparent des terres pour la monoculture, privatisent l’air et créent des marchés spéculatifs appelés “crédits compensatoires du carbone”.
Voilà pourquoi nous, les mouvements sociaux, serons présents à la Conférence mondiale des Peuples sur le Changement climatique et les Droits de la Terre-Mère, à Cochabamba où, dans la logique de nos travaux, nous organiserons une Assemblée des Mouvements sociaux sur deux axes:
- débat et organisation de notre soutien aux propositions et initiatives des gouvernements engagés dans la protection des droits des peuples et de la nature;
- débat et organisation de notre programme en tant que mouvements sociaux
pour renforcer nos alternatives et notre résistance à l’expansion de la marchandisation des personne et de la nature, à l’offensive des multinationales et à la militarisation.

Alianza Social ContinentalATALC (Amigos de la Tierra América Latina)CebrapazCentral Sindical de las AméricasClimate Justice Now!CLOCCOMPAFdimMarcha Mundial das MulheresOclaeRed CADTM AYNAVia Campesina
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International Operational Secretariat
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La Via Campesina – International Secretariat:
Jln. Mampang Prapatan XIV No. 5 Jakarta Selatan 12790, Indonesia
Phone : +62-21-7991890, Fax : +62-21-7993426
E-mail:
viacampesina@viacampesina.org ; Website: http://www.viacampesina.org

lundi 15 mars 2010

abeilles, pollen, oiseaux et compagnie...

une ruche bien en forme, remarquez les abeilles qui se reposent quelques instants juste sous la planche d envol, bien chargées, leur poids et la fatigue de la récolte leur a fait manquer l 'atterrissage! Aussi, une polyvalente, butineuse et ventileuse, au travail devant la ruche, avant même d'avoir décharger ses provisions, bat des ailes avec énergie pour refroidir un peu la maison, les rentrées de pollen proviennent surement des chatons de saules et des ajoncs (pollen jaune) en fleurs en ce moment, bon visionnage!!

dimanche 14 mars 2010

Infos ADN, et INRA...

Information : Relaxe pour le refus d ' ADN

Bonne nouvelle sur le front du refus du fichage ADN. L ' ancien faucheur volontaire Benjamin Deceuninck (militant LDH et soutenu au niveau national et régional par la LDH ) a été relaxé ce matin alors qu ' il repassait en procès pour avoir refusé une deuxième fois de donner son ADN.Il était défendu par Jean-Jacques Gandini.

Le procureur a demandé lui-même la relaxe, en se basant sur un arrêt récent de la cour de cassation, qui dit que le prélèvement génétique des personnes condamnées doit être effectué dans un délai d’un an après l’exécution de leur condamnation . Comme Benjamin avait été condamné à un mois avec sursis en 2005 pour destruction de betteraves transgéniques, on ne peut plus lui demander son ADN cinq ans plus tard!

Pour ceux et celles que ça intéresse, j ' ai mis en page jointe les infos sur cet arrêt de la cour de cassation (10 juin 2009), qui est très clair.Prochaine étape: lancer une campagne de désinscription du FNAEG (le fichier des empreintes génétiques, qui compte 1,3 millions de profils à ce jour). La section LDH d ' Alès est à fond sur ce sujet.

Carole Rap membre du Bureau du Comité régional LDH Languedoc-Roussillon

à Montpellier : 27 bd Louis Blanc 34000 Montpellier

Tél./fax : 04 67 72 59 09

liguedesdroitsdelhommemontpellier@orange.fr

http://www.ldh-france.org/section/montpellier/






L' INRA a lancé une vaste consultation sur l'orientation de ses recherches.

Cela vaut quand même le coup de passer qques minutes à leur expliquer que leurs recherches (et donc notre argent !!) doivent porter par exemple sur les "PNPP" (purins, décoctions et autres...), ou sur des moyens naturels d'augmenter la fertilité des sols...enfin bref, sur toutes ces choses qui n'intéressent ni Monsanto, ni bayer ou autre grand groupe capitaliste !!!

Voici l'adresse de la consultation : Consultation INRA

vendredi 26 février 2010

Agroforesterie et happy?culture...

Les arbres s'expérimentent dans les champs

Des cultures et des arbres sur une même parcelle agricole. Telle est la recette de l'agroforesterie. Un système qui fournit à la fois des produits agricoles et du bois et qui présente de nombreux avantages environnementaux. Un dossier montant.


mplanter des arbres dans des parcelles agricoles, tel est l'enjeu de l'agroforesterie. Les atouts sont nombreux : diversification de l'activité agricole, développement de la vie des sols, réduction de la pollution des eaux et de l'érosion, lutte contre l'effet de serre, ou encore accroissement de la biodiversité. Sans oublier la production de bois de qualité car la faible densité d'arbres leur assure une meilleure croissance.


L'agroforesterie présente de nombreux avantages environnementaux
Les chambres d'agriculture s'impliquent dans ce dossier depuis plusieurs années. « Certains départements ont été précurseurs dans le développement de l'agroforesterie comme le Gard, l'Hérault ou encore la Charente-Maritime », explique Dominique Chalumeaux, président de la Chambre d'agriculture du Jura et en charge de l'agroforesterie au niveau national.

Dans les départements qui se sont engagés plus récemment, l'heure est à la sensibilisation, aux études de faisabilité pour identifier le potentiel de cette pratique, ou encore à l'acquisition de références techniques. « L'agroforesterie se développe aussi beaucoup dans les zones d'élevage car la présence d'arbres offre de nombreux avantages pour les animaux : protection contre le vent, ombre, stabilité climatique », poursuit Dominique Chalumeaux.

Agroforesterie et cultures céréalières
Aujourd'hui, dans le cadre d'un projet financé par le ministère de l'Agriculture, certaines chambres travaillent à améliorer l'efficacité agro-écologique des systèmes agroforestiers en grandes cultures. Elles étudient la biodiversité ainsi que la fertilité biologique et organique des sols. Un bon moyen de convaincre du bien-fondé de l'agroforesterie dans les zones céréalières.


L'agroforesterie sera un des thèmes de la conférence sur la forêt dans le cadre de l'émission débat Ecran Vert, animée en direct du Plateau TV de Terre d'Infos par Olivier Alleman
Lundi 1er mars, de 16 à 17 h00.
Au salon de l'agriculture 2010 : Hall3, allée C, stand 37
Ou sur www.terredinfostv.fr



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Les apiculteurs ne participeront plus au comité de suivi Cruiser

[ 24/02/2010 17:49 ] Les apiculteurs de la Confédération paysanne et de la FFAP (Fédération française des apiculteurs professionnels) ont manifesté le mercredi 17 février devant le siège de la Direction générale de l'alimentation pour boycotter la réunion du comité de pilotage du suivi Cruiser, et pour demander l'interdiction de cet insecticide.


Le gouvernement tient des discours hypocrites sur le développement d'une agriculture durable et va célébrer l'année de la biodiversité, et, à l'opposé des ces belles paroles, autorise à nouveau le Cruiser qui tue les abeilles, les insectes pollinisateurs et les autres auxiliaires, tout en polluant durablement les sols et l'eau.
Lors de l'autorisation du Cruiser, en janvier 2008, le ministre Michel Barnier, pour calmer les protestations des apiculteurs, avait instauré un plan de suivi post-homologation. Ce plan est une véritable mascarade, où l'administration fait semblant d'observer ce qu'elle ne veut pas voir, et ne tient pas compte des observations et des critiques des apiculteurs, minimisant toujours les effets négatifs observés.

La Confédération paysanne et FFAP ne participeront plus au suivi Cruiser, ne pouvant plus faire confiance à l'administration, convaincues de l'inutilité de ce plan, créé dans le but de donner bonne conscience au ministre.

Les deux organisations syndicales demandent au ministre de mettre fin à ce gâchis d'argent public au bénéfice de Syngenta et de retirer l'autorisation du Cruiser.
Un refus de la part du ministre signifierait clairement qu'il se désintéresse du sort des abeilles et des autres pollinisateurs décimés par l'agriculture productiviste et toxique soutenue par son ministère.

articles transmis par l'asso. "Apiculture en Brière"(AEB)

jeudi 18 février 2010

Encore l'hiver, mais les premières fleurs...

chatons de la Biliais

Tout le monde a pu remarquer la floraison hivernale du Noisetier avec ses longs chatons pendants. Ces chatons sont des groupements de fleurs mâles qui libèrent un abondant pollen. Les fleurs femelles, celles qui donneront les noisettes sont beaucoup plus discrètes : seuls les stigmates récepteurs de pollen dépassent d'un petit bourgeon floral. Comme chez le Noyer ou le Pin, les fleurs sont unisexuées mais les fleurs des deux sexes existent sur le même pied. Cette situation est désignée sous le nom de monoécie. (C. et M. Reille)

vendredi 12 février 2010

Gardarem la Ménuda!

Gardarem la Ménuda!

Collectif citoyen contre le projet inutile et nuisible de méga-centre-commercial "Les Portes de Gascogne" à Plaisance-du-Touch - Plateau de la Ménude (à coté de toulouse)

www.gardaremlamenuda.com

un projet de ce type est prévu à Pontchateau, dans ma commune (44)

sur les terres ou nos anciens cultivaient, les élus veulent bitumer une vingtaine d'hectares pour y mettre fast food, hypermarchés, magasins de bricolage et compagnie: de la belle saloperie quoi!

des magasins pour consommer encore et encore, alors qu'à vingt minutes de la, on trouve déjà toutes ces enseignes bourrées d'ogm, de made in china...

n'hésitez pas à laisser un commentaire, vos impressions, ca vaudrait le coup de monter un collectif pour faire entendre nos voix, et proposer autre chose: des jardins partagés pour les habitants de la commune ne disposant pas de terre et pleins d'autres belles choses

a suivre...

samedi 6 février 2010

Proces a Montpellier de Jean Emile Sanchez le 11 fevrier

Proces a Montpellier de Jean Emile Sanchez le 11 fevrier
jeudi 28 janvier 2010 , par refusadn

Le 11 février, au Tribunal d’Appel de Montpellier, à 14h Jean-Emile Sanchez, éleveur, porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Hérault. "Non aux OGM et aux tests ADN : confirmer la relaxe !"

Le 14 janvier 2008, suite à sa condamnation pour fauchage de plants transgéniques dans le Loiret (2007), Jean-Emile Sanchez refusait le prélèvement de son ADN et son inclusion dans le fichier FNAEG.

Depuis 2003, la police relève systématiquement l’ADN de toutes les personnes en garde à vue. Ce fichier, initié en 1998 par le gouvernement socialiste contre les pédophiles, s’est élargi par étapes à la quasi-totalité des crimes et délits. Députés et Ministres parlent de l’élargir à l’ensemble de la population car « les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès la naissance » (Christian Estrosi, janvier 2007). Le prélèvement ADN constitue une grave atteinte à la vie privée. Nos gènes se retrouvent stockés dans des banques de données dont nous n’avons aucune certitude quant à leurs utilisations futures, qu’elles soient politiques ou administratives, voire commerciales (ex. : assurances). C’est la porte ouverte à toutes les discriminations possibles et imaginables. Même les « présumés innocents » sont tenus de donner leur ADN. Comme tous les fichiers d’Etat, le FNAEG joue sur la présomption de culpabilité. Par contre, les personnes condamnées pour des délits financiers ne sont pas concernées par le prélèvement ADN, révélation que, déjà, le présumé outil « technique » que constitue le fichage n’est pas exempt d’orientations politiques fortes.

Suite au procès en première instance, le 6 février 2008, les magistrats prononcèrent sa relaxe. Reconnaissant ainsi qu’un faucheur d’ogm, agissant pour l’intérêt général, n’est pas un délinquant et que le refus de donner son ADN est un droit.

Il est essentiel que les magistrats d’appel confirment cette première décision.

jeudi 4 février 2010

MEXIQUE : UNE COMMUNAUTÉ INDIGÈNE ZAPATISTE ATTAQUÉE PAR LA POLICE

La guerre de basse intensité menée par les autorités mexicaines(fédérales, régionales et locales) contre les populations indigènes, mayaset zoques du Chiapas, s'intensifie.
Pour permettre la mise en place d'un projet baptisé "écotouristique", lapolice de l'État du Chiapas, aux ordres du gouverneur PRD Juan Sabines,vient de franchir un degré de plus dans l'escalade vers ce que leszapatistes désignent comme une véritable "guerre d'extermination contreles peuples indigènes".
Lors d'une brutale opération, réunissant despoliciers fédéraux et des fonctionnaires du gouvernement local, parmilesquels des représentants du ministère de "l'Environnement", les forces de l'ordre ont brûlé les maisons, avec tous leurs effets personnels, des habitants du Poblado Laguna San Pedro. Ils ont saccagé les cultures (y compris les réserves de semences de maïs et de haricots, ainsi que des arbres fruitiers) et pillé la boutique coopérative des membres de cette communauté de la forêt Lacandone, appartenant à la commune autonome Ricardo Flores Magón. Ceux-ci ont ensuite été emmenés de force, avec des hélicoptères, vers la ville de Palenque.
Les autorités prétendent vouloir reloger les personnes ainsi déplacées dans une zone "en dehors de la réserve de la biosphère", opérer une reforestation et, au passage,développer des cultures... destinées à la fabrication de "biodiesel". L'État mexicain et les multinationales de l'énergie et des "loisirs" s'arrogent ainsi le droit, au nom de la défense de l'environnement,d'expulser des populations qui ont pourtant démontré depuis des millénaires leur capacité à vivre en harmonie, sans l'aide de quiconque,dans ces régions de forêts tropicales. Il faut noter que cette politique d'expulsions de la région des Montes Azules, préparée depuis des années(1), compte sur l'appui de gouvernements étrangers, parmi lesquels ceux de l'Union européenne (avec le tristement célèbre programme Prodesis), et deplusieurs multinationales de l'environnement, telles que Conservation International et le WWF (2).
Une simple lecture de la composition des conseils d'administration de ces ONG permet de comprendre qu'à côté des mégaprojets touristiques se dissimulent également les convoitises sur le pétrole, l'uranium, l'or et surtout la formidable biodiversité que recèleencore, malgré des décennies de pillage, ces régions du Sud-Est mexicain.
Dans un communiqué, le Conseil de bon gouvernement de La Garrucha s'adresse à la "société civile nationale et internationale", pour lui demander sa solidarité face à de tels agissements. Pendant ce temps, la routine de la terreur continue son petit bonhomme de chemin, un peu partout au Mexique. Dans des régions soumises au contrôle direct de l'armée, les enlèvements et les assassinats se multiplient. Huit mille meurtres, au cours de ces douze derniers mois, sont imputés aux gangs du narcotrafic, dont les connections avec les forces policières etmilitaires ainsi qu'avec des responsables des trois grands partis politiques (PRI, PAN et PRD) ne sont plus à démontrer. Hier, 31 janvier,des tueurs ont froidement abattu treize jeunes gens de quatorze à dix-huit ans, qui fêtaient la victoire de leur équipe de foot. Cela se passait à Ciudad Juárez, cette ville proche de la frontière avec les USA, où les usines de montage tournent à fond et où des centaines de jeunes femmes ont été assassinées depuis 1995, sans qu'aucune enquête n'aboutisse.
Mais tout n'est pas noir dans ce tableau, diront certains : le Mexique accueillera, en grande pompe, le prochain sommet mondial sur l'environnement.

Jean-Pierre Petit-Gras

(1) Cette dernière opération policière a été opportunément lancée suite à la requête des "propriétaires" de plusieurs centaines de milliers d'hectares dans la région des Montes Azules. Il s'agit de quelques dizaines de membres d'une communauté "lacandone" à qui le président Luis Echeverria - par ailleurs responsable d'une terrible "sale guerre" contre les opposants après les massacres de Tlatelolco à Mexico - avait "offert" ces 617 000 hectares, prévoyant de les instrumentaliser contre les milliers de jeunes indigènes, à la recherche d'un lieu pour vivre, quiétaient en train de s'y installer. (

2) À la tête de cette dernière, on note, pêle-mêle, un ancien directeur général de Shell, un ministre des finances du Pakistan, un ancien premier ministre des Pays-Bas, une dirigeante de Coca-Cola - secteur environnement, bien sûr - et une pléiade de têtes couronnées.

lundi 1 février 2010

Société du fichage, de la surveillance et dérives sécuritaires ?

RÉUNION - DÉBAT

Mercredi 10 février - 20h

Faculté de médecine - amphithéâtre 8

rue Gaston Veil - Nantes - Tram Commerce ou Hôtel Dieu


Entrée libre et gratuite

avec la participation de :

Catherine BOURGAIN, chargée de recherche en statistiques génétiques à l'INSERM - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Présidente de la Fondation Sciences Citoyennes ;

Virginie GAUTRON, pénaliste, maître de conférences à l'université de Nantes et auteure d'une thèse sur les politiques publiques de lutte contre la délinquance ;

Jean Claude VITRAN, un des animateurs du Collectif national « Non à EDVIGE », spécialiste des questions Libertés, informatique et vidéo surveillance.


Cette réunion-débat est soutenue par : liste en cours...


Société du fichage, de la surveillance et dérives sécuritaires ?



Fichage généralisé…

Le gouvernement a décrété une autre version tout autant inacceptable d’« EDVIGE » avec la mise en place de deux nouveaux fichiers dont un « des personnes dont l'activité… indique qu'elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique ». On y trouve toujours les opinions philosophiques, politiques ou religieuses et l'appartenance syndicale, l’origine « géographique » et le fichage possible des enfants dès 13 ans.

Administrations, police, services sociaux, collectivités territoriales… les fichiers se multiplient, les interconnexions aussi.

Plus d’un million de personnes sont désormais dans le fichier FNAEG des ADN. Les prélèvements peuvent être opérés sur les condamnés ou les « suspects » : faucheurs d’OGM, opposants aux carottages pour le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, jeune qui tente de mettre le feu à une poubelle, jeune mineur qui fait éclater quelques pétards sur le rebord d'une fenêtre d'un collège... Celles et ceux qui refusent de se soumettre au prélèvement risquent un an de prison et 15 000 € d’amende.

Surveillance généralisée…

Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a exprimé de nombreuses réserves à propos du fichier « base-élèves ». Pour autant, les enseignants qui le refusent continuent à être sanctionnés. Et les parents doivent déposer plainte pour obtenir de ne pas être dépossédés de leur droit d’opposition à l’immatriculation forcée de leur enfant.

Mécanique exponentielle des fichiers, à alimenter parce que « ça peut toujours servir ». Et, ils veulent tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance, rebaptisée « vidéo-protection », y compris dans les établissements scolaires. La vidéosurveillance est pourtant inefficace puisqu’elle ne fait que déplacer le problème.



Dérives sécuritaires et politique de la peur…

Le côté immatériel des fichiers, la "confiance" dans la technologie, les dogmes du "zéro défaut" et de la "tolérance zéro" contribuent à l'acceptation du fichage. Prenons garde à une instrumentalisation sécuritaire des progrès technologiques, au traçage de nos puces électroniques, au stockage des données biologiques…

Au fond, nous basculons du principe de la présomption d'innocence à la logique du « tous suspects ».

Nous assistons en même temps à une atteinte insidieuse au droit de manifester et à la liberté d’expression : arrestations après des manifestations, répression de celles-ci et utilisation du flash-ball…

Ils veulent normaliser les comportements.

Au nom de la peur - peur des étrangers, des malades mentaux, des pédophiles, des jeunes, des pauvres… - chacun d'entre nous est sommé de contribuer à une société de la surveillance généralisée, du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.





Défendons nos libertés !

A la politique du tout répressif et de la délation, nous opposons la prévention.

Nous refusons la gestion policière de l'ordre social comme l’explosion des gardes à vue.

Nous refusons la conception d’une société où il n'y aurait plus de problèmes collectifs mais seulement des personnes qui posent problèmes.

Nous y opposons une conception responsable, citoyenne et collective et la satisfaction de l'exigence sociale.