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jeudi 18 décembre 2008

petition : dites non aux OGM dans nos campagnes avant qu il ne soit trop tard

, Pour une fois que l'on peut soutenir une décision européenne autant en profiter, à vous de choisir

Si vous vous sentez concernés voici une info à diffuser largement !
Paris, France, Fin octobre, le Commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, s'est courageusement opposé aux grandes compagnies de l'agrobusiness en proposant l'interdiction de la culture de deux maïs OGM (le Bt11 et le 1507) développés par les firmes Syngenta et Pioneer/Dow.

Des scientifiques ont en effet démontré que la culture de ces OGM censés combattre des insectes nuisibles au maïs pouvait provoquer des conséquences graves, notamment sur des insectes non nuisibles du maïs, comme le papillon monarque ou sur des "organismes non ciblés" comme des oiseaux. Récemment, il a également été prouvé que les écosystèmes aquatiques pouvaient aussi être affectés.

Si la proposition de Dimas était adoptée, il s'agirait d'un véritable tournant. Très favorable aux OGM, la Commission a jusqu'à présent toujours donné son feu vert aux demandes d'autorisation d'OGM, et les autres Commissaires européens, par peur de froisser les puissants intérêts pro-OGM, notamment américains, risquent de s'opposer à l'initiative courageuse de Stavros Dimas. Mais celui-ci vient de confirmer publiquement sa position. « Le risque est trop élevé pour l'environnement selon plusieurs études scientifiques récentes, a indiqué M. Dimas à Bruxelles le 22 novembre. J'envisage de donner un avis négatif pour la demande d'autorisation. »
Il faut absolument soutenir la position prise par Stravros Dimas, qui, si elle est adoptée par la Commission européenne, sera le premier rejet d'OGM dans l'histoire de la Commission européenne et représentera un pas décisif pour une Europe sans OGM. Une mobilisation massive est nécessaire pour cette opportunité historique !

Cap sur les 100 000 signatures !

Le plus grand nombre possible d'Européens doivent interpeller la Commission européenne pour que la santé publique et l'environnement priment sur les intérêts de quelques multinationales et que les maïs Bt11 et 1507 ne soient pas autorisés.
Signez et faites signer la pétition à destination de Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, et aux Commissaires Dimas, Kyprianou (consommateurs), Fischer-Boel (agriculture) et Barrot (transports). Plus de 75 000 européens l'ont déjà signée en quelques semaines, dont 10 000 en France... La pétition française s'adresse également à Jacques Barrot, Commissaire européen aux transports, car il votera également sur la proposition de Stravros Dimas et doit tenir compte de l'avis des citoyens français et de la nouvelle ligne politique française sur les OGM à l'issue du Grenelle de l'environnement.

Signez la pétition sur le site de GREENPEACE :
http://write-a-letter.greenpeace.org/332
et transmettez-la à votre réseau de connaissances ! Merci !

mercredi 26 novembre 2008

manif anti cruiser a nantes le 3 décembre

FABPL
Fédération Apicole de Bretagne et des Pays de Loire
1 bis, rue Fontaine des Baronnies
44100 NANTES
Tel : 02.40.71.95.20 ou 02.53.00.75.20
Courriel : unapla@club-internet.fr


APPEL à MANIFESTATION CONTRE LE CRUISER Dangeureux pour les abeilles et l'environnement
Le Rdv est fixé à NANTES le Mercredi 3 DECEMBRE 2008 à 10 Heures
PLACE VIARME

Nous sommes tous concernés

CONTACT Président FABPL Loic LERAY tel 06 33 24 81 40

Vice président Alain Rey 0676078986

vendredi 7 novembre 2008

L'interdiction de culture du maïs OGM en France est menacée par l'Europe.

A la demande de la Commission européenne, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) vient de rendre son avis sur la suspension de culture du maïs Mon 810 en France, prise par le gouvernement en février 2008.

Comme à son accoutumée, lorsqu’il s’agit d’OGM, l’EFSA s’est prononcée en faveur du maïs transgénique de Monsanto, considérant que 'Aucune preuve scientifique, en termes de risques pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement, n’a été fournie pour justifier l’invocation d’une clause de sauvegarde'. En clair, cet avis trace une voie royale à la Commission européenne pour imposer à la France de lever son interdiction de culture.

L’EFSA n’aura pas eu longtemps à attendre la réaction française. En fin de journée, dans un communiqué, Jean-Louis Borloo, le ministre de l’écologie, et Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat en charge de l’écologie, ont rappelé que la clause de sauvegarde, invoquée par la France pour interdire la culture du maïs Mon 810 sur son territoire, avait été décidée dans le cadre du droit européen et que 'si l’avis de l’EFSA constitue une étape du processus, la décision revient au Conseil des ministres européens puis éventuellement à la Commission européenne'. Le ministre et sa secrétaire d’Etat regrettent aussi que 'l’Agence n’ait pas publié de compte rendu de la rencontre qui a eu lieu début octobre entre les scientifiques français et une partie du panel OGM de l’EFSA'. En conséquence, toujours selon le communiqué, 'La France maintient sa position sur la clause de sauvegarde et elle la soutiendra au Conseil des ministres européens'.

Parallèlement à cette réaction ferme, Greenpeace note dans l’avis de l’EFSA une nouvelle preuve de l'incapacité de l'agence et de la nécessité urgente de la réformer. L’association relève également le paradoxe entre cette décision et le fait que l’agence, elle-même, reconnaît qu’il lui faudrait deux ans minimum pour évaluer les effets à long terme d’un OGM… De son côté, France Nature Environnement 'condamne cette absence totale de prise en compte du principe de précaution' et considère qu’il serait 'impensable qu’un comité d’experts largement acquis à la cause des OGM l’emporte sur une décision politique'.

Au-delà de ces déclarations, il n’est pas inintéressant de souligner que cette évaluation, rendue publique hier, intervient alors que le dernier Conseil des ministres de l’environnement de l’Union européenne, le 20 octobre dernier, s’est prononcé en faveur d’un renforcement de l’évaluation environnementale des plantes transgéniques…
Alex Belvoit

vendredi 24 octobre 2008

Rapport du WWF...

Les changements climatiques plus sévères que prévus


Pour le moins alarmant, un récent rapport publié par le WWF revient sur les prévisions fournies par les experts du GIEC (1) lors de la publication de leur quatrième rapport. S’appuyant sur les dernières études scientifiques parues, il révèle une accélération notable des changements climatiques dont les répercussions ont été sous-estimées.

Selon le WWF, le réchauffement inférieur à 1°C enregistré jusqu’alors sur la Terre a déjà passé un point de non-retour dans le système climatique terrestre, à savoir la disparition des glaces de mer d’été de l’Arctique. Selon toute vraisemblance, ce processus survient 30 ans, voire plus, avant la date initialement prévue par le dernier rapport du GIEC. Or, l’absence des glaces de mer, en assombrissant la surface des océans, devrait générer une augmentation de la température de l’eau et, par voie de conséquence, une modification des courants océaniques. En mer du Nord et en mer Baltique, les écosystèmes marins sont dès à présent exposés aux températures les plus élevées jamais enregistrées dans cette région, avec pour principale retombée une mise à mal des facultés d’adaptation des espèces végétales et animales locales.

L’élévation des températures n’est pas le seul problème auquel sont confrontés les océans. La fonte des glaciers, notamment dans la péninsule antarctique et au Groenland, fait monter le niveau des océans. En comparaison avec les données avancées par le GIEC en 2007, l’élévation du niveau de la mer serait ainsi 1,5 fois plus rapide que prévu, présageant un avenir incertain pour les zones côtières les plus exposées. Dépendant des ressources que lui fournissent ces écosystèmes, l’homme est lui aussi victime des changements climatiques. Des chercheurs ont ainsi démontré que la tendance au réchauffement du globe depuis 1981 s’est déjà traduite par une baisse des rendements mondiaux de blé, de maïs et d’orge, enregistrant une perte estimée à 5 milliards de dollars par an.

Par ailleurs, les émissions mondiales de CO2 continuent à croître, leur taux de croissance depuis 2000 s’avérant plus élevé que celui annoncé par le GIEC. Et, si l’on considère que cette accélération des émissions globales de CO2 s’accompagne d’un déclin plus rapide de la capacité d’absorption de CO2 des océans, il semble peu probable que la situation s’améliore dans les années à venir. Touche finale à ce scénario proche de l’apocalypse, les catastrophes climatiques telles que les cyclones et les tempêtes devraient se multiplier à l’avenir. Excepté pour certaines zones, comme la région méditerranéenne où les périodes de longues sécheresses devraient gagner en fréquence, le réchauffement climatique sur le continent européen se traduira par une augmentation des précipitations maximales annuelles, d’où des risques accrus d’inondations.

Outre les préjudices humains évidents, ces dernières occasionnent de lourdes pertes économiques. Pour exemple, en France, dans la région du bassin Rhin-Meuse, l’estimation chiffrée des dommages causés par une seule inondation est comprise entre 60 et 73 milliards d’euros. Pour le WWF, même s’il est vital de respecter les objectifs de réduction des émissions de CO2, fixés au sein de l’UE à une réduction de 30 % d’ici 2020, il s’agit également aujourd’hui de limiter les dégâts, en optimisant nos efforts d’adaptation et en aidant les pays en développement à organiser les leurs.
Cécile Cassier

jeudi 23 octobre 2008

Faut pas se foutre de la gueule du monde!!!

La raffinerie Total de Donges en Loire-Atlantique reconnaît jeudi matin qu'environ 10 m3 de fuel de soute se sont déversés par accident dans l'estuaire de la Loire, en raison d'une fuite sur un joint. "Une partie de ce fuel a été retenue dans un bassin de rétention, l'autre est partie en Loire", avance la raffinerie. Le groupe Total a "immédiatement" mis en place des moyens de pompages et des barrages flottants pour juguler la pollution.

Cette fuite est la deuxième cette année après une pollution importante due à une autre fuite sur une canalisation de la même raffinerie le 16 mars. Elle avait nécessité près de quatre mois de dépollution et coûté environ 50 millions d'euros au groupe Total, pour payer les moyens mis en oeuvre et les indemnisations. Près de 90 km de côtes sur l'estuaire et le littoral avaient été polluées par une fuite de 500 tonnes de fuel lourd dont environ 180 tonnes s'étaient dispersées dans le milieu très fragile que constitue l'estuaire de la Loire. Pour éviter de nouvelles pollutions, Total a réalisé depuis des zones de rétention sous les canalisations et doit finir d'installer des caméras de surveillance le long de ses installations sensibles d'ici fin 2009

jeudi 9 octobre 2008

nouvelles du sommet du Gène initialement prévu fin octobre


SEMONS LA BIODIVERSITE
contre le fichage génétique et la privatisation du vivant

PARIS / 27-28 OCTOBRE 2008

L'appel lancé début septembre pour dire Non aux manipulations et au fichage génétique du vivant, Oui aux droits des paysans et jardiniers de conserver, utiliser, élever, échanger et vendre leurs semences et leurs animaux a été très largement signé en France et en Europe. Malgré la tentative de la présidence française de le supprimer,LE DEBAT PUBLIC AURA LIEU à PARIS LES 27 et 28 OCTOBRE 2008

Bonjour à toutes et tous,

Lors des conclusions du Grenelle de l'Environnement, Nicolas Sarkozy a promis la convocation d'un sommet international du gène et de la biodiversité. Dès le mois de mai, ses services ont annoncé la tenue de ce sommet le 28 octobre 2008 à l'Unesco à Paris. Inscrit dans le calendrier de la présidence française de l'UE, ce colloque devait viser à « lancer la réflexion sur la réévaluation des protocoles ou lignes directrices d'évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés aux OGM cultivés et aux OGM dits pesticides » (source : Medad).
Il y a quelques jours, nous avons appris le report sine die de cet évènement. Alors que la question de l'évaluation des risques liés aux OGM sera au cœur de l'ordre du jour du prochain Conseil Européen de l'Environnement des 4 et 5 décembre prochains, il est permis de s'interroger sur la signification de ce report : l'état des connaissances et des controverses sur les OGM et la biodiversité doit-il rester confidentiel à la veille de décisions politiques majeures ?
Les organisations soussignées réunies au sein du collectif « semons la biodiversité » ont prévu de se rassembler et d'organiser un colloque et une réunion publique à Paris le 27 octobre pour permettre à la société civile de s'exprimer dans ce débat. Malgré le « report » du sommet officiel, le collectif maintient la mobilisation pour ne pas laisser les « experts » décider seuls de notre avenir.
Nous souhaitons que soient mis à l'ordre du jour de ce sommet international les sujets qui préoccupent la société civile : quelle évaluation des impacts environnementaux, sanitaires et économiques des OGM ? Faut-il accepter :
- la contamination des semences, des cultures et des aliments par les OGM,
- les organismes manipulés non déclarés, les OGM terminator au prétexte de sécuriser l'environnement,
- le fichage génétique généralisé des plantes et des animaux et la privatisation du vivant ?

Programme* :

Lundi 27 octobre ouvert à l'ensemble des organisations et citoyen-ne-s souhaitant se mobiliser ou s'informer sur les thèmes pré-cités :

> 14h - 18h : Colloque (Mairie du 2e, Salle Jean Damme, 17 rue Leopold Bellan, M° Sentier)
> 19h-22h : Réunion publique « Semons la biodiversité contre le fichage génétique et la privatisation du vivant » à Paris (lieu à déterminer)

Mardi 28 octobre, les représentant-e-s des organisations tiendront une réunion pour définir leur stratégie européenne.

Des actions symboliques seront organisées avant, pendant et après l'événement des 27 et 28 octobre à Paris, partout en France (détails très prochainement sur www.semonslabiodiversite.org).

MERCI DE RELAYER L'INFORMATION DANS VOS RÉSEAUX !
*Renseignements et soutiens matériels ou financiers auprès de Sophie du collectif d'animation : 06 66 67 53 84 / contact@semonslabiodiversite.org
Pour toute demande d'hébergement : hebergement@semonslabiodiversite.org
Pour toute idée d'action : initiatives@semonslabiodiversite.org
Retrouvez et signez l'appel sur www.semonslabiodiversite.org

lundi 1 septembre 2008

Actualités millitantes dans le 44

semdi 30 aout,

ce samedi avait lieu un éco festival sur le site du (futur?) "ayraultport" de notre dame des landes, nous étions un petit groupe la bas et avons pu discuter des dernieres nouvelles de ce projet inutile et hyprocrite, plus d'infos sur le site de l'acipa, http://www.acipa.free.fr/


Il faut les soutenir, et comme l'a bien souligné une des millitantes samedi, "seule la mobilisation des citoyens peut faire annuler le projet" Solidarité!!





Festival a ne pas louper, en soutien aux confrères Faucheurs, et à No Pasaran;






plus d infos sur www.festival-desobeissance.org

A venir:

sarko mijote un sommet international du gène, a paris le 28 octobre prochain, les faucheurs appellent à se rendre las bas et organiser un contre sommet pour dénoncer le brevetage du vivant (ogm, c.o.v...) des mutinationales vandalo-semencières, a suivre...


mercredi 27 août 2008

communiqué de presse de la Via Campesina

Pour une autre Politique Agricole,
RASSEMBLEMENT A ANNECY
Les 20 et 21 SEPTEMBRE 2008

Après l'impasse des négociations de l'OMC, des organisations paysannes, citoyennes et environnementales appellent à ré-orienter radicalement les politiques agricoles pour la défense d' « une agriculture pour vivre », c'est à dire qui nourrit, qui emploie et préserve la planète, hors de l'OMC et sous contrôle des organisations internationales telles que la FAO et l'ONU.

L'échec des négociations du cycle de Doha est une bonne nouvelle pour tous ceux qui de Seattle à Cancun, de Hong Kong à Genève se sont battus contre la mainmise de l'OMC sur tous les secteurs de la vie des êtres humains de la planète.

C'est une victoire pour les paysans et les consommateurs de tous les continents qui savent que la libéralisation de l'agriculture ne profite qu'à quelques entreprises multinationales de l'agro-alimentaire et de la distribution, pas aux plus démunis. Elle met en péril les agricultures vivrières et familiales des pays du sud et favorise une agriculture industrielle dévastatrice pour l'environnement.

C'est pourtant pour se conformer aux exigences de l'OMC que l'Union Européenne a réformé sa Politique Agricole Commune depuis 1992, et s'apprête à nouveau à en réviser les contours dans le « bilan de santé de 2008 » et dans la PAC d'après 2013, fin prévue de la politique actuelle.

Les dirigeants européens doivent aujourd'hui prendre acte de l'impossibilité de réduire les enjeux alimentaire et agricole à un vaste marchandage entre ministres du commerce. L'alimentation est d'abord un besoin vital, et c'est un droit qui nécessite des politiques agricoles et alimentaires volontaristes.

Un collectif d'organisations* appelle aujourd'hui leurs adhérents ainsi que tous les citoyens préoccupés par leur alimentation, par l'agriculture et la protection de l'environnement à participer au grand Rassemblement qui se tiendra à Annecy les 20 et 21 septembre prochain, avant la réunion du conseil informel des ministres de l'agriculture. C'est là que Michel Barnier, ministre français de l'agriculture lancera le débat sur la future Politique agricole Commune européenne.

La politique agricole que nous voulons doit :
Ø Garantir le droit à la souveraineté alimentaire des pays du sud et du nord
Ø Redonner à l'agriculture sa vocation première d'alimentation
Ø Promouvoir les agricultures paysannes, familiales et créatrices d'emploi
Ø Re-localiser les productions et les adapter aux territoires
Ø Préserver les ressources naturelles et les équilibres écologiques
Nous réclamons dès maintenant une autre PAC, légitime, solidaire et vraiment durable qui soit un levier considérable pour réguler les marchés et arrêter la précarisation et la disparition des paysans !

Dès aujourd'hui, un site est ouvert pour accompagner la mobilisation : www.changeonslapac.org

Contacts :
Grégoire Jasson coordinateur : 04 75 49 43 10 contact@changeonslapac.org
Jean Vulliet (Confédération Paysanne Haute Savoie) : 06 86 12 05 43
Geneviève Savigny (Confédération Paysanne) : 06 25 55 16 87
Gilles Lemaire (Attac) : 06 82 68 51 4 9
Ambroise Mazal (CCFD) : 06 79 44 33 81
Anne Bringault (les Amis de la Terre) : 06 07 34 40 67
René Louail (ECVC – Coordination Européenne Via Campesina) : 06 72 84 87 92

*Les organisations locales à l'initiative de cet évènement sont la Confédération Paysanne, les Amis de la Terre, Attac, Artisans du Monde, l'ADABIO, le CCFD-Terre solidaire, La Terre en Héritage et le Groupe des Producteurs Savoyards en Amap, Terre de lien avec le soutien de leurs organisations nationales et européennes, ainsi que des ONG rassemblées au sein du réseau PAC 2013. Le mouvement se propage en Europe et de nombreuses organisations et collectifs européens diffusent l'appel à mobilisation.

Avec le soutien de Action Consommation, Agir pour l'Environnement, les Amis de la Terre, Association Adéquations, ATTAC France, CCFD, CEDETIM, CFSI, Confédération paysanne nationale, Confédération Paysanne Rhône Alpes, Coordination Sud, CRID, ECVC(Coordination Européenne-Via Campesina), FADEAR, Fédération Artisans du Monde, Fédération Peuples Solidiares, FNAB, FNCIVAM, FSU, Greenpeace, les Amis de la Conf, MINGA, MRJC, PAC 2013, RAC-France, réseau INPACT (initiative pour une agriculture Citoyenne et territoriale), S2B (réseau Seattle to Brussel), Terre de Lien
Au programme du samedi matin au dimanche soir
§ 3 Conférences :
o PAC : état des lieux et perspectives
o Quelles agricultures pour nourrir le monde ?
o Souveraineté alimentaire : un droit à conquérir
§ Tables rondes, débats et ateliers
§ Concert le samedi soir

§ Animations de rues...
§ Stands d'associations et librairie, centre de presse alternative.
§ Diffusion en continu de films documentaires
§ Restauration conviviale en continu, buvettes et marché de producteurs locaux
§ Grande manifestation, festive et colorée, le dimancheRemise aux ministres des signatures de la campagne « L'agriculture est malade, soignons la PAC » (www.soignonslapac.org)

lundi 18 août 2008

Nouvelles des collègues Faucheurs volontaires...

http://www.monde-solidaire.org/spip/spip.php?article4827

L'abeille noire réintègre le continent

Grand air et flore subtilement salée composent le cadre de vie de l'abeille noire bretonne. Sauvegardée depuis les années 80 sur l'île d'Ouessant, indemne de toute contamination, elle part à la reconquête de son territoire d'origine : le grand Ouest.

À l'écart de l'hécatombe, un village d'irréductibles hyménoptères résiste aux invasions. En dix ans, en France, le taux de mortalité hivernal des abeilles est passé de 3 ou 5 % à plus de 30 %. Ce qui signifie 300 000 à 400 000 ruches décimées chaque année. À quelques encablures des insecticides, pesticides neurotoxiques et virus du continent, l'île d'Ouessant, au large des côtes finistériennes, est le sanctuaire de l'abeille noire.

Un rucher-conservatoire

L'histoire débute en 1987. Confrontés à la venue imminente d'un prédateur de sinistre notoriété, le varroa(1) ou " vampire de l'abeille ", des apiculteurs décident de mettre hors d'atteinte l'écotype local, l'Apis mellifera mellifera, sur le seul isolat géographique possible : l'île d'Ouessant. Les abeilles heureuses élues proviennent des monts d'Arrée, des régions des Abers et de La Roche Maurice. Ses sauveurs s'organisent en formant une association : le rucher-conservatoire, et confortent, petit à petit, la qualité de l'abeille noire. " Il a fallu sélectionner, éliminer les colonies qui ne correspondaient pas aux critères stricts de l'écotype régional de l'abeille noire européenne " raconte Louis Colleoc président de l'association. Avec l'appui de scientifiques de l'Université de Bretagne occidentale, un protocole de mesures est établi afin de dresser une carte d'identité de la protégée. Durant quatre années, plusieurs centaines de souches sont testées, leurs mesures biométriques analysées. Depuis 1997, les colonies d'Ouessant, tenues à l'abri des hybridations dues aux importations d'abeilles étrangères, correspondent toutes aux critères de l'abeille noire locale. Fait unique en France, rare en Europe, le rucher ouessantin, " aussi sain que l'air du grand large ", est exempt de virus. " Une richesse pour l'apiculture de l'Ouest " selon la Fédération apicole Bretagne et Pays de Loire (FABPL). Car, sur le continent, c'est la débandade. Les abeilles se meurent. Pour remplacer les disparues, les apiculteurs avaient fait le choix d'acheter des reines étrangères. Un retour vers les abeilles autochtones est aujourd'hui sérieusement amorcé.

Essaimer dans le grand Ouest"

Les écotypes locaux ont de nouveau la faveur des apiculteurs professionnels lassés des importations de reines et abeilles peu adaptées à la flore et au climat de nos régions " souligne en effet Louis Colleoc, bien au fait de la question, puisque l'association - conservatoire est aussi station d'élevage, zone de fécondation privilégiée. " Nous sommes les seuls à avoir de la noire pure, pure car, compte tenu de l'isolat insulaire, l'abeille locale n'encourt aucun risque de mauvaise rencontre avec des mâles exogènes(2). " Etant données les pertes de cheptel dont souffrent les apiculteurs du continent, continent et, faute d'éleveurs spécialisés, se procurer des reines ou des essaims de qualité relève aujourd'hui de l'exploit. À tel point qu'il devient difficile, pour l'association, de répondre à la demande croissante d'essaims ! Elle concentre essentiellement ses efforts sur le berceau géographique de la noire : la Bretagne et les Pays de Loire. Les apiculteurs de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire se sont ainsi approvisionnés l'an passé auprès de l'association. " Grâce au Conservatoire de l'île d'Ouessant, l'abeille noire bretonne devrait essaimer bientôt à nouveau dans le grand Ouest " sourit, non sans fierté, Louis Colleoc, bercé depuis l'enfance par des récits de chants de reines…Une demande de protection de l'abeille noire d'Ouessant a été présentée courant 2003 au ministère de l'Écologie et de la Vie durable. Missive restée à ce jour sans réponse.
CB

Contact :Association pour la conservation et le développement de l'abeille noire bretonne - Rucher - conservatoire, tél. : 02 98 73 20 35

Ruches dépeuplées : un problème de société

L'abeille serait le meilleur baromètre de notre écosystème. Or, l'abeille n'a pas bonne mine. L'emploi de semences enrobées de produits phytosanitaires comme le " Gaucho " (molécule imidaclopride) ou le " Régent TS " (molécule fipronil) en serait la cause. Contrairement aux insecticides traditionnels appliqués sur la plante, ces neurotoxiques migrent par la sève dans le végétal allant jusqu'à atteindre la fleur. Et intoxiquent la faune pollinisatrice. Le 25 février 2004, le gouvernement a suspendu la commercialisation et l'utilisation des produits contenant la molécule fipronil dont le Régent TS. Le 31 mars 2004, le Conseil d'État a demandé au ministère de l'Agriculture de reconsidérer l'autorisation de mise sur le marché délivrée à l'insecticide Gaucho sur le maïs. Mais apiculteurs et agriculteurs s'interrogent : que va-t-il advenir des stocks de semences enrobées prévus pour les semis de printemps ?

Témoin génant

Depuis l'apparition de nouvelles molécules insecticides, des milliards d'insectes pollinisateurs meurent chaque année. L'un d'entre eux, l'abeille domestique, est le témoin gênant de ce massacre de la chaîne biologique. Autour des apiculteurs se met en place un réseau d'énergies au niveau européen pour défendre la cause des abeilles.
Rens. : Film documentaire de Yves Elie et Renée Garaud, VB Films, avec la participation de Planète future et de France 3 Ouest, Octobre 2003.

Parc naturel régional d'Armorique

Le Parc naturel régional d'Armorique souhaite installer sur le site de Menez Meur un conservatoire des espèces autochtones du patrimoine biologique régional. L'abeille noire serait des leurs. À suivre...

D'île en île

Des apiculteurs réunionnais sont venus récemment sur Ouessant. Gérant également un écotype local et souhaitant éviter les importations de reines étrangères, ils voulaient connaître la méthode bretonne de conservation de l'abeille noire. Les apiculteurs bretons sont, à leur tour, conviés à observer l'espèce réunionnaise, en décembre 2004.Le conservatoire de l'abeille noire provençale, en élaboration sur l'île de Porquerolles, s'inspire aussi du modèle breton.

NOTE : (1) Le Varroa est un acarien parasite des abeilles.(2) L'excellence du rucher ouessantin a été saluée par Laurent Gauthier, ingénieur de recherche à l'Université de Montpellier, apiculteur, administrateur du laboratoire de pathologie comparée des invertébrés, lors d'une conférence sur les virus de l'abeille, le 13 mars dernier, au lycée agricole du Nivot (Finistère).

vendredi 4 juillet 2008

le pain d'dans l'temps...

chez Nicolas Supiot (réseau semences Paysannes) , paysan boulanger près de Rennes, généreux pour partager sa passion du Pain,

A Sainte Anne sur Brivet, dans le four à pain famillialJérémy, artiste boulanger
Les boulangers sont heureux, et les anciens du village aussi: ca fait plusieurs générations que le four n'avait pas servi pour y cuire du Pain...
Non au "pain" blanc à la levure chimique et aux farines pourries,
Oui au vrai Pain!!

























mardi 17 juin 2008

G8 d'Hokkaido, 07 au 09 juillet prochains...

Via Campesina
Appel à la mobilisation contre le G8 d'Hokkaido, Japon
Les gouvernements du G8 doit réparer le désastre qu'ils ont créé

Les représentants des 8 pays les plus riches du monde vont se rencontrer du 7 au 9 juillet prochain à Hokkaido au Japon. Ces gouvernements ont imposé des politiques qui constituent les principales causes de la crise alimentaire et agricole. Cette crise mondiale a commencé à apparaître dans les années 70 et maintient 852 millions de personnes en situation de pauvreté extrême, pour la plupart habitants de régions rurales. La récente flambée des prix alimentaires a propagé la crise dans les villes où la population ne peut plus acheter la nourriture suffisante à son alimentation. La crise climatique, provoquée par l’utilisation intensive de l’énergie fossile dans les pays industrialisés et la destruction massive des forêts par les entreprises multinationales, frappe particulièrement les pauvres dans les pays du Sud.

La réaction de l’OMC, de la Banque mondiale ainsi que des gouvernements du G8 est désastreuse : ils encouragent toujours plus les politiques qui sont à l’origine de la crise actuelle : plus de libéralisation, plus de soutien aux industries de fertilisants et de semences, une révolution verte en Afrique, plus d’aide alimentaire et une expansion rapide des agro-carburants. A cause principalement de l’attitude des pays du G8, aucune avancée n’a été faite lors de la Conférence de Haut Niveau organisée par la FAO et les entreprises multinationales n'ont pas été bloquées dans leur initiative désastreuse sur les agro-carburants.
Trop, c’est trop! Il est irresponsable que vous, institutions multilatérales, continuiez à détruire notre production alimentaire et à nous rendre dépendants d’une poignée de multinationales et de marchés internationaux qui ne sont ni capables, ni intéressés de nourrir le monde!

Nous devons arrêter l’emprise des multinationales sur les secteurs de l’agriculture et de la pêche. La réponse à la crise climatique et à la crise des prix alimentaires se trouve dans la production alimentaire des paysans et des petits producteurs fondée sur des ressources locales et pour la consommation domestique!
Nous voulons que le G8 prenne ses responsabilités et engagent les mesures nécessaires pour éviter un aggravement de cette crise potentiellement explosive :

- arrêt de la production des agro-carburants par les multinationales,

- arrêt de la libéralisation des marchés agricoles et de la pêche, fin des négociations de l’OMC, des Accords de Libre Echange (ALE) et des Accords de Partenariat Economique (APE),

- assez des échecs et des réparations à court terme. Une analyse approfondie de la crise est nécessaire. Il faut développer les politiques nationales et internationales qui protègent et renforcent la production alimentaire des paysans et des petits producteurs

Les gouvernements du G8 porte l’entière responsabilité de la crise alimentaire et climatique. Par leur pouvoir économique, ils contrôlent le système des Nations Unies (FAO, Programme Alimentaire Mondial, FIDA), l’OMC, la Banque mondiale, le FMI ainsi que les négociations des Accords de Libre Echange.
Les gouvernements du G8 doivent prendre les décisions qui mettront un terme à la crise. Ils devraient permettre aux autres pays de prendre les mesures nécessaires. A ce moment crucial de la crise, l’action du G8 est décisive pour le sort de millions de personnes dans le monde.

Le G8 doit prendre les décisions qui répareront le désastre qu’il a causé.
Mobilisez-vous, venez à Hokkaido!

La production agro-écologique des paysans et des petits producteurs pour les marchés domestiques est la meilleure réponse à la crise climatique et à la crise des prix alimentaires

L’heure de la souveraineté alimentaire a sonné !

Point sur la situation des zapatistes!

La situation des communautés zapatistes au Chiapas, en lutte depuis 1994pour réclamer non seulement la reconnaissance de leurs droits et de leurculture mais aussi la construction d’un système alternatif aucapitalisme et la répartition des richesses, est de plus en plus difficile. L'offensive actuelle (qu'elle soit paramilitaire avec une recrudescencetrès nette des agressions, ou « civile » avec une accélération dudéplacement des populations) est, aux dires de nombreux observateurs,"sans précédent depuis 1995". Cette féroce répression menée contre les communautés zapatistes et leurs autorités autonomes laisse augurer d’un avenir sombre. Dans une de ses dernières déclarations, le 16 décembre 2007, le sous-commandant Marcos déclarait : « Les signes annonciateurs de la guerre sont clairs. La guerre comme la peur a son odeur. Et aujourd’hui, on commence à respirer son odeur fétide sur nos terres ».Une course contre la montre est engagée par le gouvernement pour étouffer le mouvement zapatiste avant que les structures autonomes(systèmes de santé, d’éducation, de production …) mises en place depuis1994 et qui commencent à donner pleinement leurs fruits rendent de plus en plus difficile l’éradication des zapatistes et fassent tâche d’huile auprès d’autres mouvements au Mexique.

(cspcl)

mardi 10 juin 2008

Good Vibes from Santa Anna

sans commentaires

a bientot, au 27 - 28 juin, pour la fête au jardin, venez nombreux, tout le monde est bienvenu, pas de discrimination, à part envers les plantes hybrides F1 et ogm...










mercredi 4 juin 2008

Le Forum de la Société Civile appelle à repenser le système alimentaire

NE REPETONS PAS LES ECHECS HABITUELS

Voir les vidéos sur http://wsftv.net/ Rome, 1er juin 2008.

A l'aube de la Conférence de Haut Niveau sur laSécurité Alimentaire Mondiale, les paysans, les pêcheurs, les peuples autochtones et les organisations non-gouvernementales (ONG) ont déclaré l'état d'urgence populaire. "Les Gouvernements et les organisations intergouvernementales doivent immédiatement mettre fin à toutes les politiques qui conduisent à des violations du droit à l'alimentation des hommes et des femmes", a déclaré Maryam Rahmanian de l'organisation iranienne, CENESTA.
"Au fil du temps, les politiques de libre-échange ont sérieusement endommagé le système alimentaire, conduisant à la crise actuelle." Parallèlement à la conférence officielle, les organisations de la société civile ont organisé un forum de cinq jours afin de faire entendre leurs voix et leurs propositions pour sortir de la crise. Dans leur déclaration "Ne répétons pas les échecs habituels", 800 organisations de part le monde ont appelé à un changement radical des politiques agricoles pour qu'elles soient fondées sur la capacité despetits paysans et paysannes à se nourrir et à nourrir les populations de leurs pays."Nous voyons l'urgence alimentaire comme le symptôme d'un échec plus profond de l'ensemble du système - expulsion de communautés locales, commerce dérégulé, changement climatique de grande ampleur, promotion de la production à grande échelle des agrocarburants, spéculation et main mise des multinationales sur le système alimentaire", explique Ndougou Fall du ROPPA, réseau des organisations paysannes de l'Afrique de l'Ouest."Le risque est grand de voir l'ordre du jour des Nations Unies kidnappépar les grandes entreprises qui veulent nous faire avaler les mêmes solutions que celles qui ont échouées depuis des décennies, comme la"nouvelle révolution verte " en Afrique.""Nous rejetons l'appel de le Banque mondiale et de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à libéraliser encore plus le commerce international",ajoute Alberto Gomez, membre mexicain du mouvement international paysan LaVia Campesina. "Ces politiques ont submergé nos pays de nourriture bon marché, elles ont mis à mal notre souveraineté alimentaire et dévasté noscapacités à produire de la nourriture pour nous-mêmes. Cela nous a conduità une dépendance totale envers les marchés internationaux. Maintenant queles prix s'envolent, nous ne pouvons plus acheter d'aliments àl'extérieur."Thomas Kocherry, membre indien du Forum Mondial des Peuples Pêcheursexplique que le modèle industriel de production alimentaire a égalementtransformé la pêche. "L'aquaculture commerciale à grande échelle menace dangereusement d 'anéantir la pêche mondiale", affirme-t-il. "Les petits pêcheurs ne mettent pas seulement du poisson dans notre assiette, ils augmentent le niveau des stocks de poissons et protègent les écosystèmes qui eux, nous protègent des catastrophes." "Nous appelons les gouvernements qui se réunissent à Rome dans les prochains jours à respecter leurs obligations vis-à-vis des droits de l'homme et à écouter les propositions des populations car elles sontdirectement touchées", conclut Sarojeni Rengam, du réseau d'actions Asie Pacifique contre les pesticides. "Les paysans sont également des experts en agriculture et ils doivent pouvoir être aux commandes du développement agricole. Les paysans et les paysannes ont le futur dans leurs mains." Contacts: Beatrice Gasco (IPC): ++39-349-8466103et Isabelle Delforge (La Vía Campesina): ++39-391610296Voir la déclaration de la société civile en anglais, espagnol et françaissur : www.foodsovereignty.org/new/

dimanche 25 mai 2008

FIESTA!!!

Salut tout le monde.

Avis pour rassemblement en campagne Brivetaine le week end du 27 et 28 juin prochains.
Ca se passera au jardin des verts de Terre, comme l'an dernier, sur la commune de Sainte Anne sur Brivet, pres de Pontchateau (44).
Au programme, ben faire la bringue un peu, decouvrir le jardin pour ceux qui n'y sont jamais allé, pouvoir discuter et échanger.
on va surement faire ca genre chacun ramène quelquechose a manger et a boire.

voici un petit moment de détente au jardin, tourné pendant le seminaire international du mois d avril.


Bonne journée et hasta luego


mercredi 21 mai 2008

Désobéissons!!

La désobéissance civile est une forme d'action non-violente qui s'est développée au cours du XX° siècle à partir d'expériences de luttes socio-politiques telles que celles de Gandhi ou de Martin Luther King, et de l'œuvre de penseurs comme La Boëtie et Henry David Thoreau. De nombreuses expériences sur les six continents et en France, ont repris à leur compte cette stratégie.
Il s’agit d’actes de désobéissance à une loi ou un règlement en vigueur, accomplis volontairement et à visage découvert, le plus souvent collectivement, dans le but de faire pression sur une autorité constituée afin de faire changer le règlement en question. Cette stratégie d’action implique également le fait d’assumer les conséquences légales de ses actes. La désobéissance civile s’affirme aussi comme une désobéissance non-violente, en ce qu’elle participe d’une stratégie de non-coopération à une injustice établie.


En France, les faucheurs volontaires d'OGM notamment, ont choisi ce mode d'expression et d'action pour faire entendre leurs revendications.

mardi 20 mai 2008

Bienvenue en Sarkozie!!!!!!!!!

Le gouvernement, l’UMP et l’exécutif en général auraient tout intérêt à une adoption rapide et sans accrocs. Confrontée à une opinion plutôt hostile (67% des Français sont contre), la majorité espère en finir dès cette semaine avec un texte, et un sujet de société, aussi polémiques. Les sondés sont 48% (contre 45%) à ne pas faire confiance au gouvernement sur la question des OGM, selon une étude CSA publiée ce matin par le Parisien/Aujourd’hui en France.

mais y a t il encore une démocratie??!!!

LOI SUR LES OGM

Le projet de loi OGM de retour à l'Assemblée nationale

Rejeté avec retentissement la semaine dernière, le projet controversé sur les OGM est soumis aux députés dans sa version issue de la Commission mixte paritaire.
Le projet de loi controversés sur les OGM est examiné àl'Assemblée mardi 20 mai. Le projet de loi sur les OGM sera soumis mardi 20 mai dans l'après-midi à l'Assemblée nationale avec l'examen de la version finale du texte, issue de la Commission mixte paritaire (Sénat/Assemblée). Sauf surprise, les députés devraient entériner le projet de loi, avant une approbation, jeudi matin au Sénat conduisant à une adoption définitive.

"Déni de démocratie"

Le projet de loi sur les OGM a été rejeté à la surprise générale mardi 13 mai avec l'adoption d'une motion de procédure du PCF. Le gouvernement a décidé de poursuivre l'examen avec la réunion d'une commission mixte paritaire (CMP), qui a arrêté définitivement le texte dans sa version adoptée le 16 avril par le Sénat.La gauche, prise de court par sa réinscription ultra-rapide par un gouvernement qui entend en finir au plus vite, fera un ultime baroud d'honneur pour dénoncer ce "déni de démocratie" de la droite.Le texte de la Commission mixte paritaire passera la semaine prochaine devant les deux assemblées pour l'adoption définitive. Aucun amendement ne peut plus être déposé, hormis ceux du gouvernement. Le groupe PS a annoncé une "motion référendaire", une procédure exceptionnelle visant à réclamer l'organisation d'un référendum. Deux autres motions de procédure -l'exception d'irrecevabilité et la question préalable- seront défendues par les groupes PS et GDR (PCF-Verts).

Recours devant le Conseil constitutionnel

Le 13 mai, c'est précisément l'adoption de la question préalable plaidée par André Chassaigne (PCF), qui avait conduit au rejet surprise du projet, infligeant un cinglant revers à Nicolas Sarkozy et à sa majorité. La réédition d'une telle "mésaventure" pour la majorité semble improbable.Le projet de loi sera débattu à 16h15, alors qu'à l'extérieur, des manifestants anti-OGM feront le siège du Palais-Bourbon. Les socialistes ont d'ores et déjà annoncé le dépôt d'un recours devant le Conseil constitutionnel.

nouvel obs, 20 mai 2008

samedi 10 mai 2008

interview Etienne Raphael, faucheur volontaire

action des F.V contre les importations massives de soja OGM a Brest

Les anti-OGM s'invitent au port de commerce


Hier, une centaine de « faucheurs volontaires » ont bloqué l'accès principal, empêchant les camions d'entrer et de sortir, pour protester contre les importations de soja génétiquement modifié.
Ils ont bénéficié de l'effet de surprise. Les « faucheurs volontaires » d'OGM ont bloqué l'accès principal du port de commerce toute la journée d'hier. Dès 8 h, une centaine de militants venus de tout le Grand Ouest ont investi les lieux, empêchant les camions d'entrer et de sortir de l'enceinte portuaire.
L'objectif de cette action est sans ambiguïté. « Nous dénonçons les importations de soja OGM pesticide par les coopératives, les industries agro-alimentaires et les éleveurs, indiquent Etienne Raphaël et Hervé Coadou, les porte-parole des « faucheurs volontaires ». Il n'y a aucune traçabilité sur les produits animaux contaminés : lait, fromage, oeufs, viandes, poissons... »
Les amis de José Bové ont une raison bien précise de prendre le port de commerce pour cible. « Brest est l'un des plus gros ports français pour l'importation de soja OGM Round-up ready destiné à l'alimentation animale. Aucune traçabilité n'est assurée puisque les mêmes silos servent à stocker le soja OGM et non-OGM. »
La tension monte
Les manifestants réclament un rendez-vous avec les ministres de la Santé, de l'Écologie et de l'Agriculture. C'est la principale condition posée à la levée du blocage des accès du port.
En fin de matinée, une soixantaine de camions semi-remorques se trouvent bloqués à l'extérieur du port, une quinzaine d'autres étant retenus à l'intérieur. Chez les chauffeurs routiers, la pression commence à monter. « Je suis payé au kilomètre, explique l'un d'eux. Quand je ne roule pas, je ne gagne rien. »
Vers 14 h, les chauffeurs des poids-lourds qui se trouvent bloqués à l'intérieur de l'enceinte portuaire tentent de forcer le passage. La tension monte d'un cran.
Le responsable des forces de l'ordre, le commissaire Lucas, joue les médiateurs. Il obtient que les manifestants laissent passer la quinzaine de camions bloqués à l'intérieur du site portuaire. Après leur passage, les grilles se referment.
Les chauffeurs routiers ont compris qu'il n'y aura pas d'intervention des forces de l'ordre dans l'immédiat. Un à un, ils font demi-tour. Vers 16 h, il ne reste plus qu'une poignée de semi-remorques en attente.
Les « faucheurs volontaires », eux, maintiennent le siège. Leur demande de rendez-vous ne semble pas avoir beaucoup d'écho à Paris.
Du côté de la CCI de Brest, gestionnaire du port, on ne reste pas inactif. Elle sollicite une décision de justice pour obtenir l'évacuation des accès portuaires et le retour à la libre circulation. Dans l'après-midi, une ordonnance de référé lui donne satisfaction.
Il n'y aura pas d'affrontements avec les forces de l'ordre. « Désobéissants mais non-violents », les « faucheurs volontaires » lèvent le camp vers 18h. Ils ont maintenant rendez-vous le 13 mai à Paris pour la manifestation nationale des anti-OGM. « On n'est pas du tout contents de la nouvelle loi sur les OGM. On va continuer à se battre. Nous reviendrons à Brest. »
Olivier MÉLENNEC.
Ouest-France

dimanche 27 avril 2008

la pollution de l'estuaire de la Loire se révèle plus importante qu'évaluée initialement

Un mois après la pollution de l'estuaire de la Loire, Total refait ses calculs. Ce ne sont pas 400 mais 500 tonnes de fioul toxique qui se sont échappées de sa raffinerie de Donges. De son côté, la LPO dénombre plus de 250 oiseaux mazoutés.
Un mois après la pollution de l'estuaire de la Loire provoquée le 16 mars par la fuite d'une canalisation à la raffinerie Total de Donges, le groupe pétrolier vient d'annoncer que la quantité de fioul déversée sur les berges et dans le fleuve, était plus importante que celle initialement estimée. Ce ne sont plus 400 tonnes mais 500 tonnes de fioul qui se sont finalement échappées de la raffinerie de Donges. 180 tonnes se sont déversées dans la Loire, soit 80 de plus que ce qui avait été annoncé en Mars.
Pour ce calcul, Total précise qu'il s'est appuyé sur les quantités du volume de produits récupérés sur les berges, lors des opérations de dépollution. Aussi, le groupe pétrolier déclare au 15 avril que 294 des 320 tonnes recensées sur les berges et 138 des 180 tonnes de fioul déversées dans l'estuaire ont été récupérées.
Au-delà de ces chiffres, la préfecture des Pays de la Loire a également dressé le 16 avril un ''premier bilan'' de la pollution dans l'estuaire et indiqué la mise en oeuvre de mesures préventives.
Selon la préfecture, sur les 89 kilomètres de berges et de côtes touchées par la pollution, 15 km de rives sont encore souillés vers Paimboeuf, commune la plus touchée par la pollution. 309 tonnes de fioul ont été récupérées en fin de semaine dernière par plus de 600 personnes mobilisées pour le nettoyage. Sur les plages, il n'y a plus de traces de fioul, a également ajouté la préfecture à l'approche de la saison touristique.
Rappelons que depuis l'accident, un arrêté impose à Total d'inspecter ses 35.000 kilomètres de canalisations aériennes. Des vérifications ont en effet fait apparaître qu'outre la tuyauterie défectueuse, trois autres canalisations de fuel/gazoil ont été attaquées par la corrosion à la raffinerie de Donges.
De leur côté, les communes touchées et associations de protection de l'environnement considèrent que Total sous-estime encore les chiffres, compte tenu de l'ampleur de la pollution qui a atteint les îles d'Oléron et de Ré en Charente-Maritime, et le littoral sud-vendéen, les 30 et 31 mars derniers.
Alors que, selon la préfecture, des observations réalisées par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont annoncé que le nombre d'oiseaux morts est inférieur à 10 en Loire-Atlantique, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) déclare quant à elle avoir recensé plus de 250 oiseaux mazoutés sur la seule île de Ré depuis la catastrophe. Des analyses ont révélé que le polluant provenait bien de l'accident survenu à la raffinerie de Total à Donges, explique la LPO. D'après l'organisation écologiste, une quarantaine d'oiseaux vivants et plus de 200 oiseaux morts ont été collectés, notamment des fous de Bassan, des guillemots de Troïl et des pingouins Torda.
Rappelons que le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo avait qualifié de ''grave'' cette pollution dès le 17 mars en raison de la nature du lieu souillé, une zone sensible classée Natura 2000. Selon la fédération France Nature Environnement (FNE) et la LPO, ce n'est malheureusement pas la première fois que cet espace naturel sensible, refuge pour la biodiversité, est touché par le pétrole. Le groupe pétrolier a en effet déjà été impliqué dans une pollution de l'Estuaire en 1999 avec la marée noire de l'Erika, en 2003 lorsqu'une canalisation s'était rompue dans un étier de la raffinerie et en janvier 2006 avec la collision entre deux butaniers qui avait provoqué la dispersion de 30 tonnes de fioul lourd causant la mort de plusieurs milliers d'oiseaux.
Le 31 mars, Total a réaffirmé qu'il prendrait en charge l'intégralité des frais de dépollution, évalués à 10 millions d'euros. Une dépollution qui devrait durer plusieurs mois selon la LPO voire deux à trois ans pour la totalité des sites touchés.
R. BOUGHRIET

vendredi 18 avril 2008

17 avril: date à retenir...

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - La Via Campesina 17 avril:

Journée internationale des luttes paysannesMobilisation mondiale des paysans pour proposer des solutions à la crise des prix des denrées alimentaires (Jakarta, 17 avril 2008) Aujourd’hui, les organisations de paysans et paysannes et leurs alliés célébrent la Journée internationale des luttes paysannes en commémoration du massacre de 19 ouvriers et ouvrières agricoles qui, il y a 12 ans, se battaient pour obtenir de la terre au Brésil. Aujourd’hui des douzaines de groupes, communautés et organisations dans plus de 25 pays à travers le monde organisent plus de 50 actions telles que des marchés de paysans, des conférences, des actions directes, des activités culturelles et des manifestations, etc. en vue de défendre leur droit à se nourrir et le droit à nourrir leurs communautés.

dimanche 13 avril 2008

Stevia rebaudiana...la bête noire des multinat' du sucre



Voici l'article paru dans le Figaro le 7 janvier 2008 :Les sucrettes n'ont plus le monopole du "light". La dernière boîte de Canderel, décorée de Swarovski, a beau briller de mille feux, elle n'attire pas vraiment les "biobos" (bios bobos), certes soucieux de leur ligne, mais néanmoins méfiants à l'encontre des substances chimiques ... C'est pourquoi la stévia (Stevia Rebaudiana), plante originaire d'Amérique du Sud et dont les feuilles ont un goût très sucré, fait de plus en plus parler d'elle. Utilisées des siècles durant par les Guarani sous le nom de "caà-êhê" (herbe sucrée), elles contiennent en effet du stévioside, un composant à fort pouvoir sucrant. Son goût n'est cependant pas le même que celui du saccharose de nos petits cubes habituels. Il évoque le réglisse et reste longtemps en bouche. Ce qui ne l'empêche pas d'être intéressant comme édulcorant naturel, compte tenu de son apport très faible en calories. Encore interdite à la consommation aux Etats-Unis et en Europe, pour des raisons plus politiques et économiques que sanitaires (les lobbies sucriers lui sont assez hostiles...), la stévia intéresse néanmoins des géants de l'alimentaire comme Coca-Cola. La firme reconnaît même travailler depuis plusieurs années à la mise au point d'un nouvel édulcorant qui en serait extrait... En attendant, rien ne s'oppose à la culture privée de cette plante. D'autant qu'une feuille fraîche suffit à agrémenter une tasse de thé.Autre alternative au sucre traditionnel, les sirops végétaux qui permettent de relever diverses préparations à moindre coût calorique. Exemple: le sirop d'agave. Surnommé "eau de miel" par les aztèques, il est obtenu en pressant le coeur d'un cactus d'Amérique du Sud. Deux cuillères à soupe de ce produit 100% naturel, essentiellement composé de fructose équivalent à 100g de sucre cristal. Enfin, rien n'empêche de revenir à la bonne vieille méthode qui prévalait en France avant l'apparition du sucre raffiné : utiliser du miel liquide, bio de préférence, dans les boissons chaudes ou les préparations de gâteaux. Chassez le naturel...
A.M

mercredi 9 avril 2008

Actualités OGM : grosse déception

cliquez sur le titre pour avoir les dernieres infos concernant le vote qui a eu lieu aujourd hui à l'assemblée

http://news.google.fr/news?hl=fr&q=ogm&um=1&ie=UTF-8&sa=X&oi=news_result&resnum=1&ct=title

mardi 8 avril 2008

La Nature est si bien faite...

Le projet de loi concernant les Chimères Génétiquement Modifiées, et bien on s'en souviendra: que d'agitations, de débats, d'articles...et c'est pas fini. Les députés ont beaucoup de retard à l'assemblée, et on imagine aussi le gaspillage d'argent et de temps, pour les "banquets" que doivent s'offrir ces messieurs; et tout ca pour hésiter, pour faire trainer le dossier, sérieusement, ce dossier OGM il devrait etre réglé depuis quelques années déja: c'est la qu'on voit que la démocratie n'existe plus: les assoc' écologistes, les paysans, les apiculteurs, les consommateurs... ils n'en veulent pas, il en va de l'avenir de tous, et on ne demande pas l'avis de la population, alors qu'on est 80 % des francais à ne pas en vouloir. les ogm sont la pire chose qu'on pouvait infliger à la Terre Mère: et malheureusement, la contamination est irréversible...

Les Ogm: c'est vraiment manquer de respect à la Nature, qu'est ce qu'ils croient ces con....ds de "biotechnologistes": qu'ils sont plus intelligent que la Nature?

et c'est marrant de voir que le coton ogm Bt cultivé aux "states" depuis 1996 a déjà montré ses faiblesses!!(cool;) et ouai, bande d'utopistes de scientifiques!!c'est vous les marginaux, les "perchés" : même les insectes sont plus intelligents que vous!!

Il y a de la résistance de la part des insectes face à l'insecticide, c'est bon ca la Résistance!!


une photo d' orchidée brivetaine , ces merveilles de nos campagnes qui sortent en ce moment pour le plaisir de nos yeux...


vendredi 4 avril 2008

Projet de loi OGM: course de lenteur dans une ambiance électrique

vendredi 04 avril

PARIS (AFP) — Les députés ont approuvé jeudi les "principes généraux" de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés, un des articles clé du projet de loi sur les OGM, dont l'examen s'est transformé en course de lenteur, dans une ambiance électrique.
Au troisième jour des travaux, commencés mardi, seuls une cinquantaine d'amendements (sur 476) et un seul article (sur 14) ont été examinés par les députés.
La conférence des présidents a décidé jeudi d'ouvrir deux séances supplémentaires lundi de débats sur un texte déjà adopté le 8 février par les sénateurs.
Défendu par le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo (Ecologie) et sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, ce projet de loi controversé doit faire l'objet mardi d'un scrutin solennel, qui permettra de connaître le vote de chacun des députés.
Il a fallu près de douze heures de travaux, émaillés d'incidents et de joutes verbales, pour venir à bout de l'article premier où figure la formule "liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM", décriée par la gauche et le collectif anti-OGM, qui y voient "un net recul" par rapport au Grenelle de l'environnement.
PS, PCF et Verts ont combattu pied à pied cet article, multipliant des prises de parole, citant à loisir les propos du sénateur UMP Jean-François Le Grand, qui mettait en cause l'impartialité des parlementaires sur le dossier OGM.
Dans un entretien au Monde, le sénateur de la Manche a notamment dénoncé ceux qui "ont fait main basse sur l'UMP afin de défendre des intérêts mercantiles", allusion aux pressions des lobbies.
Deux amendements majeurs -le premier d'André Chassaigne (PCF), le second de François Grosdidier (UMP), visant à encadrer de façon "plus stricte" l'usage des OGM en France- ont été adoptés sur cet article.
L'amendement Chassaigne stipule que les OGM ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement et de la santé publique, mais aussi "des structures agricoles, des écosystèmes locaux, et des filières de production et commerciales qualifiées +sans organismes génétiquement modifiés+, et en toute transparence".
Adopté mercredi soir avec le soutien de plusieurs élus UMP, NC et MoDem, l'amendement PCF a fait l'objet de vifs échanges jeudi, la gauche craignant sa remise en cause par le gouvernement, en dépit des assurances répétées de M. Borloo.
L'amendement Grosdidier, voté à l'unanimité, précise que "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM" doit se faire "sans que cela nuise à l'intégrité de l'environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité".
Les élus de gauche ont défendu, en vain, une série d'amendements qui visaient à abaisser le taux de 0,9% d'OGM au-dessus duquel les produits doivent comporter la "mention OGM" au regard du règlement européen.
Tout au long des travaux, la tension était palpable, et il suffisait parfois d'un mot pour déclencher l'orage. "Les vrais voyous sont ceux qui prennent la responsabilité de contaminer les cultures de manière irréversible !", a lancé le bouillant député Verts Noël Mamère.
"Arrêtez de dire que nous sommes des criminels écologiques et arrêtez de vous faire passer pour des anges !", a répliqué Bernard Debré (UMP).
Avant la pause du dîner, les députés ont entamé l'examen des autres dispositions phare du projet: création du "Haut conseil des biotechnologies", "transparence", "coexistence" des cultures et autre "délit de fauchage".

source: AFP.google.com

jeudi 3 avril 2008

Vive le purin d'ortie!!!


Peut être qu'on rabâche un peu, mais c'est important d'arrêter d'utiliser tous ces pesticides, herbicides, engrais chimiques, j'en passe et des meilleurs... La nature est si bien faite...


Le purin d'ortie



A disséminer dans tous les foyers, dans tous les jardins



Elaboration.

Au printemps, dès que les orties poussent et avant qu’elles ne fleurissent, récoltez 1 kilo de feuilles fraîches et mettez à macérer dans 10 litres d’eau de pluie pendant 8 jours. La fermentation est alors terminée. Filtrez avec un tissu, mettez en bouteille et stockez au frais pour utiliser au fur et à mesure des besoins. Ce purin très concentré ne doit jamais être utilisé pur.



Dilutions.

- A 5% en pulvérisation sur toutes vos plantes, tous les 10 à 15 jours, durant toute la croissance. Utilisé de cette façon, il fortifie, vivifie et protège les plantes des pucerons et des maladies.

- A 20 % en arrosage une fois tous les 10 à 15 jours. C’est un excellent engrais et régénérateur du sol. Qu’il soit pulvérisé ou utilisé en arrosage, le purin d’ortie est un produit indispensable au jardin. Il donne de la saveur aux légumes et de l’éclat aux fleurs, lorsqu’il est utilisé régulièrement et bien dosé.



C’est un produit naturel, efficace et économique. C’est aussi le désespoir des marchands d’engrais et de pesticide pour notre plus grand bonheur et celui de la Terre.




samedi 29 mars 2008

souvenir du 31/01/08, sur le zocalo, Mexico DF...

En ce jour de mobilisation contre le projet de loi OGM, je me permet de vous montrer quelques photos de nos frères mexicains qui luttent, eux aussi, pour la vie!C'était le 31 janvier dernier, sur le zocalo de la ciudad de Mexico, "Marcha Nacional Campesina" contre le traité de libre commerce entre les USa, le Canada et le Mexique.

"Hasta la victoria siempre"





mardi 25 mars 2008

C'est beau la vie

Quelle bonne surprise de voir que les noix ont déjà germées et même une dizaine de pommiers...bon ils sont pas près de donner des fruits, mais il y aura de quoi planter un bon verger!
Les graines sont restées (à "stratifier") tout l'hiver, face au nord, dans du sable humide.
Et maintenant il ne reste plus qu'à leur trouver un espace pépinière, avant de les replanter sur leur lieu définitif à la prochaine sainte Catherine!





dimanche 23 mars 2008

MOBILISONS NOUS et allons voir nos maires!

quelques infos de ce qui nous menace et de ce que nous pouvons faire, tous, toutes:

- le projet de loi sur les OGM, dont l'examen a commencé au Sénat en février, sera présenté en première lecture à l'Assemblée Nationale les 2, 3, et 4 avril. L'objet principal de ce texte est d'encadrer les cultures commerciales d'OGM en pleins champs. Or, si cette loi ne prend pas en compte les particularités de l'apiculture, l'abeille pourrait tout simplement disparaitre, et ce pour plusieurs raisons.
Tout d'abbord, les seules plantes OGM concernées sont des OGM-pesticides qui , soit s'impregnent d'herbicides, soit sécrètent des insecticides. Or aucune étude sérieuse n'a été réalisée jusqu'à présent sur l'effet que ces plantes peuvent avoir sur les colonies d'abeilles. Lorsqu'on sait que les pays où l'effondrement des colonies est observé sont justement ceux où les cultures d'OGM sont généralisées, il y a tout lieu de s'interroger.
Ensuite, la coexistence "étanche" entre cultures OGM et cultures non OGM est impossible. En particulier, l'abeille transporte les grains de pollen de fleurs en fleurs et de champs en champs dans un rayon de plusieurs km autour de sa ruche. Donc, si des cultures d'OGM en plein champs étaient implantées sur notre commune, nos abeilles seraient accusées d'être les responsables de la contamination des autres cultures, ce qui nous plongerait, nous apiculteurs, dans une situation inextricable.
Face à cette situation, nous devons avertir nos maires, et leur demander de faire pression au député et au sénateur, qui devront bientot se prononcer sur le contenu de cette loi.
Pour ceux que ca intéresse, j'ai une lettre type, à remettre aux maires, n'hésitez pas à la demander, je ferais des photocopies.

- une manifestation anti OGM aura lieu dans plusieurs villes de France samedi 29 mars, a 14 heures. Pour l'Ouest, elle aura lieu a Rennes place de la gare, et des bus partent de nantes et savenay (44) pour la somme de 5 euros: ca vaut le coup d'aller faire entendre nos voix, même si on se décourage en voyant la lenteur des politiques pour ces décisions capitales.

- un film très intéressant concernant les maïs OGM et l'abeille: "Le pollen de la discorde" on doit pouvoir le trouver sur le net.

jeudi 20 mars 2008

Disparition des abeilles: l'humanité en danger


Des ruches qui restent désertes, comme si elles étaient hantées, ou infectées par un mal mystérieux...Nos abeilles meurent et on ne sait pas pourquoi...?


C'est un secret de polichinelle pour tous les apiculteurs de la planèete: les abeilles sont en train de disparaitre de la surface de la Terre. Du jour au lendemain des ruches entières ont été retrouvées désertes. Aucune trace de cadavre ni de prédateur, aucune explication. Mais les chiffres sont là: 60 % des abeilles ont disparu aux Etats Unis, 40 % au Canada, et jusqu'à 80 % des ruches en Allemagne. Meme chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre et jusqu'à Taïwan. En France, entre 300 000 et 500 000 abeilles disparaissent chaque année depuis 1995. L'épidemie a redoublé de violence l'automne dernier, semble-t-il. Depuis, ce mal inconnu qui vient de Floride se répand à grande vitesse dans le monde entier. Et alors? direz vous. N'y a-t-il pas des drames plus graves dans le monde? Eh bien, peut être que non. Un spécialiste explique pourquoi.


Pourquoi les abeilles sont-elles utiles à l'humanité?


Elles ne sont pas seulement utiles, elles sont vitales. Tout simplement parce que ce sont elles qui permettent la reptroduction des plantes par leur pollen: 80 % des espèces végétales en dépendent. Sans abeilles- c'est a dire sans pollinisation- nous perdrons les trois quarts des plantes qui forment notre alimentation, en particulier les fruits et les légumes. Et nous perdrons aussi les animaux qui, eux aussi, se nourrissent de plantes comme la luzerne et le soja.


Mais aujourd'hui, la plupart des cultures sont industrielles. Avons nous toujours autant besoin des abeilles?


L'industrialisation n'y change rien. Pour se reproduire, les plantes auront toujours besoin d'être fécondées. Et le pollen sert à cela. Pourquoi croyez vous que les agriculteurs introduisent de grandes colonies d'abeilles à coté de leurs cultures?


A-t-on pu au moins trouver la cause de leur disparition?


Pour l'instant,non. Bien sûr, chacun avance différentes hypothèses: certains disent qu'il s'agit des pesticides - ce qui a valu d'ailleurs l'interdiction du pesticide Gaucho en France par exemple- d'autres des OGM, d'autres des insecticides qui affaibliraient les défenses immunitaires des abeilles, ou bien encore des champignons parasites. L'hypothèse des ondes de téléphones portables et de Wi-Fi a même été avancée. Nous avons cru aussi un certain temps que les abeilles étaient attaquées par des parasites appelés mites vampires (varroa destructor). Mais aucune de ces hypothèses ne suffit à expliquer l'ampleur de l'épidémie.


Est-on même sur qu'il s'agit d'une maladie, d'un virus?


Non. Au début, lorsque nous avons constaté les disparitions soudaines - c'était à l'automne 2004-2005 - nous avons cru à une maladie classique. Nous l'avons appelée "fonte de l'automne" puis "dépérissement automnal". Mais le même phénomène s'est produit au printemps. nous l'avons alors appelé "maladie de mai" puis "syndrome du printemps" etc. En fait, la disparition ne semble pas liée aux saisons ni à aucun agent pathogène. C'est la raison pour laquelle nous l'appelons aujourd'hui simplement "syndrome d'effondrement". Les abeilles disparaissent des ruches, sans laisser de traces. On ne trouve aucun cadavre alentour ni aucun prédateur. Les Anglais parlent du syndrome "Marie Céleste", du nom de ce navire retrouvé au milieu de l'atlantique en 1872, et dont l'équipage avait totalement disparu et n'a jamais été retrouvé.


Que deviennent les ruches?


En temps normal, les ruches abandonnées par les abeilles sont aussitôt occupées par d'autres insectes. Mais ce n'est plus le cas: les ruches restent désertes, comme si elles étaient hantées, ou infectées par un mal mystérieux...


Les gouvernements prennent-ils des mesures d'urgence?


Les américainssont venus au secours de l'Europe en faisant parvenir par containers d'énormes quantités d'abeilles. Mais ce n'est pas une solution à long terme, car elles mourront comme les autres. Pour tenter de comprendre la maladie, le Groupe européen de Beeloss a été créé en 2006. Il réunit 68 scientifiques provenant de 22 pays, dont 19 Européens. Mais il faut agir vite. Je m'étonne que le gouvernement francais soit resté inactif pendant si longtemps jusqu'à nier l'existence même du problème.


Pour l'instant, il n'y a donc aucune solution à l'horizon?


Aucune. Il faut seulement espérer que les chercheurs trouvent très vite la cause de ces disparitions et découvrent un remède. Sinon, l'humanité est vouée à sa perte. Les recherches les plus récentes ont permis d'isoler le virus dit " de la paralysie aiguë", le IAPV. Un énorme travail qui a mobilisé pas moins de dix laboratoires.


Ce virus serait à l'origine de la disparition des abeilles?


Disons que l'on a retrouvé trace du virus dans tous les échantillons d'abeilles malades sauf un. Les abeilles australiennes semblent avoir été les premières à être contaminées. Elles ont ensuite diffusé le virus dans le monde entier.


A partir de la découverte de ce virus, va-t-on pouvoir imaginer un remède?


Il est trop tôt pour l'affirmer. D'autant que ce virus ne serait que l'une des causes, parmi d'autres, de la maladie des abeilles. Mais tous les chercheurs travaillent d'arrache-pied car, encore une fois, l'enjeu est vital pour l'humanité.


C'est difficile à croire. Vous n'exagérez pas un petit peu le problème?


J'ai bien peur que non. Sans fleurs, sans fruits, sans légumes, comment survit-on et nourrit-on le bétail?


Si le danger est réel et aussi pressant que vous le dites, comment expliquer que l'on n'en parle pas davantage? Tous les médias devraient alerter l'opinion...


Il s'agit d'un aveuglement collectif, comme l'histoire de l'humanité en compte tant. Les journalistes multiplient les articles sur le réchauffement climatique qui, s'il existe, constitue un risque à long terme. Sans avoir conscience du risque réel, et à très court terme, que nous fait courir la disparition des abeilles.


Article tiré du bulletin d'informations de l'UNAPLA (Union des Apiculteurs de Loire Atlantique)

et l'article est lui même tiré de la revue L.N.D (03/10/2007)

jeudi 13 mars 2008

Pesticides au Mexique...

"Huicholes et pesticides", documentaire tourné au Mexique et montrant la dure réalité de ce peuple indigène qui s'empoisonne en travaillant dans les cultures de tabac...


http://fr.youtube.com/watch?v=l2vLyU7tkAI
http://fr.youtube.com/watch?v=Yh0qFE3kmmU
http://fr.youtube.com/watch?v=bPOqNtsmDDY

dimanche 9 mars 2008

La croissance des surfaces cultivées en OGM ne ralentit pas!!!

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) continuent de gagner du terrain sur les cultures conventionnelles. Douze ans après le début de leur commercialisation, les OGM ont été cultivés sur 114,3 millions d’hectares en 2007, soit une hausse de 12 % (12,3 millions d’hectares) par rapport à l’année précédente. Cette nouvelle croissance de la surface agricole en OGM s’est faite en bonne partie grâce aux 2 millions d’agriculteurs qui ont cultivé pour la première fois des plantes transgéniques, portant le nombre d’utilisateurs à 12 millions à travers le monde.

Même s’ils demeurent encore minoritaires en surface, les pays en développement (avec plus de 10 millions d’agriculteurs utilisant des OGM) présentent dorénavant une croissance trois fois plus élevée que celle des pays industrialisés, 21 % contre 6 %. Proportionnellement, c’est l’Inde qui a connu la plus forte augmentation, pour la troisième année consécutive, avec 63 % pour un total de 6,2 millions d’hectares couverts de coton transgénique. La croissance absolue la plus importante est à mettre au compte du Brésil, avec 3,5 millions d’hectares supplémentaires sur un total de 15 millions d’hectares de soja et coton transgéniques.



Au global, en 2007, le classement des pays utilisateurs d’OGM ne bouge quasiment pas. Les Etats-Unis, l’Argentine, le Brésil, le Canada, l’Inde, la Chine, le Paraguay et l’Afrique du Sud restent les principaux pays à recourir aux cultures OGM, avec une surface cumulée de 113,2 millions d’hectares (57,7 millions d’hectares pour les seuls USA). Comme précédemment, la croissance est le fait des pays déjà utilisateurs, plutôt que de la conquête de nouveaux marchés par les multinationales de la semence transgénique. Ainsi, sur un total de 23 Etats ayant semé des OGM en 2007, seuls 2 sont nouveaux : le Chili et la Pologne, avec moins de 100 000 d’hectares cultivés.

Néanmoins, l’observation attentive des plantes commercialisées montre une évolution de la demande. En effet, si jusqu’à présent la croissance des OGM était portée principalement par la culture du soja, du maïs, du coton et du colza à des fins alimentaires (essentiellement pour les animaux) et vestimentaires, l’année 2007 marque l’arrivée de plantes produites à des fins de carburant. Environ 9 %, soit 11,2 millions d’hectares, ont ainsi été mis en culture pour produire de l’éthanol (7 millions d’hectares de maïs) et du biodiesel (4,2 millions d’hectares de soja), permettant accessoirement d’afficher une croissance à 2 chiffres.

Ce nouveau débouché n’en est vraisemblablement qu’à ses débuts. Les USA comme l’Union Européenne affichent clairement leur volonté de s’affranchir en partie du pétrole en incorporant une part de plus en plus importante d’agrocarburants. Par ailleurs, pour la production d’éthanol, le Brésil pourrait utiliser une canne à sucre transgénique pour continuer à développer sa production dans les années à venir. A ce titre, la percée des biocarburants ainsi que l’arrivée des plantes génétiquement modifiées pour résister à la sécheresse (l’Australie teste actuellement des variétés de blé résistant à la sécheresse) devraient vraisemblablement permettre aux multinationales d’atteindre les 200 000 hectares d’OGM, d’ici 2015.

Pascal FarcyIllutration © ISAAA - International Service for the Acquisition of Agribiotech Applications

vendredi 7 mars 2008

"L'Argentine, le soja de la faim"

documentaire Arte diffusé le 27/10/2005 sur la culture de soja transgénique

http://video.google.com/videoplay?docid=4439568227219394183

Répression des paysannes du Rio Grande do Sul (Brasil)

Solidarité avec les femmes qui défendent la vie et la biodiversité

" Nous exprimons notre solidarité envers les femmes du Rio Grande do Sul, au Brésil qui ont mené une action contre les déserts verts.

Le 4 mars, environ 900 femmes de la Via Campesina Rio Grande do Sil, ont occupé les 2100 hectares de l'hacienda « Fazenda Tarumã » à Rosario do Sul. Les femmes ont coupé les eucalyptus et planté des variétés autochtones d'arbres sur des terres acquises de manière illégale par le géant de l'industrie papetière : l'entreprise fino- suédoise Stora Enso. La police a violemment chargé le rassemblement pacifique des femmes et en a blessé gravement au moins une 50aine.

Cette action faisait partie d'un programme d'activités organisé à l'occasion du 8 mars, journée internationale des Femmes. Les paysannes sont en effet les plus affectées par le modèle agro-exportateur actuel, qui pille les ressources naturelles et dont le fondement est l'exclusion des familles paysannes par les multinationales.

Partout dans le monde, les plantations d'eucalyptus et d'autres monocultures (véritables déserts verts) détruisent l'environnement et empêchent les paysans et les paysannes de gagner leur vie et de produire des aliments.

Nous condamnons fermement toute forme de violence contre les paysans, hommes et femmes, qui défendent leur droit à vivre et à nourrir leurs communautés d'une façon durable tant d'un point de vue social qu'environnemental.

Les membres de La Via Campesina au travers le monde défendent un modèle d'agriculture paysanne familiale basé sur des modes de productions durables, l'utilisation des ressources locales et qui soit en harmonie avec les traditions et la culture locales.

Défendons l'égalité entre les femmes et les hommes!

Défendons la souveraineté alimentaire! "

Henry Saragih,
Coordinateur Général de La Via Campesina International
Djakarta, 07 Mars 2007

mercredi 27 février 2008

Hola tod@s!!

Algunas noticias:

- L'antenne "marais Breton" est en phase d'activité "pêche de marais" depuis une semaine. Nous allons tâcher de réaliser un petit travail de compilation de données à ce sujet.
- Chez nos frères du "marais Brivetain", d'après ce qu'on m'a dit, Sylvain s'occupe du jardin des verts de terre avec amour. Le gars Bruno est, lui, en vadrouille ( cette bonne vieille vadrouille qu'on affectionne tant!!!) au volant de son C25. Il se situerait dans le sud de la France, entre Montpellier et Grenoble, mas o menos... Objectif ruches!

J'ai pourtant bien d'autres choses à vous dire, mais ca m'échappe... Ah si, petite info en passant: "bal de l'anguille" samedi 08 mars 2008 à l'écomusée le Daviaud à la Barre de Monts (85), 2 euros l'entrée. C'est organisé par la LPO et l'écomusée. a partir de 19h, conférences/débats autour de l'anguille et dès 21h, bal trad'!!!!

mardi 12 février 2008

Aux arbres, et caetera




le lien ci dessus permet de lire une belle nouvelle de Jean Giono, qui s'appelle: "l'homme qui plantait des arbres"...prenez quelques minutes pour la lire, et vous deviendrez à votre tour des planteurs d'arbres sauvages...





A saint Anne sur Brivet, l'association Résistances marais Brivetain a commencé à reboiser certains coins de notre belle campagne un peu trop dénudée;






Fort d'une petite gagne de Résistants motivés, ce sont environ une centaine d'arbres qui ont été replantés près du jardin (essences locales afin de recréer des haies naturelles: épines, sureau, chênes, chataigners, noisetiers, houx....) et environ le double de boutures de saules, replantés sur les berges de la rivière du Brivet, afin de recréer une ripisylve, qui a complètement disparue. Les conséquences de l'absence d'arbres au bord du cours d'eau sont nombreuses: baisse de la diversité de la faune et de la flore, affaissement des berges, nitrates et phosphates non piégés par les racines = eutrophisation , et beaucoup d'autres effets néfastes...






Les arbres ont une importance capitale au bord des rivières, nous aurons l'occasion d' en reparler car nous allons continuer cette opération de résistance, et nous aurons besoin de plus de Résistants!






De novembre à mars, c'est la bonne saison,



Ya plus qu'à espérer qu'on arrache pas tous nos pieds!!