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mercredi 25 mars 2009

Appel à manifester contre les OGM devant les ambassades espagnoles en Europe

Bonjour,

En avril une grande coalition espagnole va se mobiliser contre les OGM et mettre la pression sur le gouvernement espagnol. « Nous en avons assez d’être le plus grand cultivateur européen d’OGM, nous en avons assez d’être le terrain d’essai de Monsanto and Co !! », déclarent les organisateurs.

Une semaine d’action dans tout le pays est prévue du 13 au 19 avril, ainsi qu’une manifestation nationale à Saragosse le 18 avril.

« Nous avons absolument besoin du soutien des autres pays européens. Notre gouvernement sera extrêmement inquiété de voir son image à l’étranger se détériorer à cause de son soutien aux OGM. »

« Nous appelons à des actions devant les ambassades espagnoles le jeudi 16 avril, pour montrer au gouvernement espagnol que les consommateurs européens sont au courant de ce qui se passe en Espagne »

Ces actions à l’étranger nous permettront d’augmenter l’audience médiatique ici en Espagne.

Si vous pouvez organiser une action, merci de nous contacter, afin de coordonner nos efforts :

David (Friends of the Earth Spain) omg@tierra.org

Dani (Ecologistas en Acción) danielote9@hotmail.com

Tournefeuille (31), les 18-19 avril 2009 - A l'appel des associations nationales engagées dans les collectifs Stop-ogm et Semons la biodiversite

Tournefeuille (31), les 18-19 avril 2009 - A l'appel des associations
nationales engagées dans les collectifs Stop-ogm et Semons la biodiversité,
paysans, scientifiques et ONG se réuniront « pour produire et consommer sans
OGM, stopper les OGM, semer la biodiversité et les résistances »

Le moratoire actuel sur les cultures d'OGM dans de nombreux pays européens a
été obtenu grâce aux luttes menées depuis 1997, au niveau d'expertise élevé
des collectifs et des organisations et surtout à la mise au grand jour des
pratiques des firmes et des politiques. Mais la vigilance reste de mise :

* Le recul des cultures OGM dans l'Hexagone peut être remis en cause à
tout moment : récemment la Commission Européenne a proposé de refuser les
moratoires nationaux et d'autoriser la culture des maïs Bt11 et 1507 de
Syngenta et Pioneer ;
* Les OGM importés par dizaines de millions de tonnes pour
l'alimentation animale continuent à envahir le marché et nos assiettes et la
Commission vient d'autoriser l'importation d'un nouveau soja GM de Monsanto
;
* Les OGM officiels ne sont que l'un des aspects les plus visibles
d'une vaste offensive(nouveaux outils des biotechnologies, etc...) pour
privatiser le vivant, s'appuyant tout à la fois sur une propagande
mensongère (faim dans le monde, alicaments miraculeux, « bio »
carburants...), un lobbying redoutablement efficace et un arsenal juridique
(national, européen, supranational) et technologique de plus en plus
performant. Associée aux pratiques culturales de l'agro-industrie, cette
privatisation mène immanquablement à une régression de la biodiversité
cultivée.

Pour arrêter les OGM et la privatisation du vivant, la tâche dans les mois à
venir est :

* De rendre visibles des alternatives crédibles comme les semences et
l'agriculture paysannes, l'agroécologie, la culture biologique, la filière
bois ?Est-ce que ce point n'avait pas été supprimé ? et la restauration
collective sans OGM, et d'en montrer les enjeux sur la biodiversité agricole
et sauvage.
* De continuer à s'approprier les nouvelles connaissances
indispensables et à élaborer les argumentaires et les outils pour les
actions à venir ;
* D'alerter et d'informer les citoyens, paysans et décideurs
politiques sur ces enjeux.

Au programme : Du vendredi au dimanche à Tournefeuille des ateliers, tables
rondes et soirées publiques ouvertes à tous susciteront échanges
d'informations et débats sur les OGM visibles ou les mutations artificielles
dispensés d'étiquetage, les droits des paysans, la restauration sans OGM et
la lutte contre les importations, ou la défense des semences reproductibles
qualifiées de « recel de contrefaçon »...

Retrouvez le programme complet sur

www.semonslabiodiversite.org et sur
www.ogm31.org/

Contacts : Michel Dupont: 01 43 62 18 73 - Jacques Dandelot : 06 30 50 56 63

jeudi 12 mars 2009

L affiche de la fiesta FZM est arrivee!!

les faucheurs 44 seront presents, info a diffuser sans moderation

vendredi 6 mars 2009

Maree noire en pleine foret amazonienne!!

Mercredi dernier, en Equateur, la rupture d’un pipeline a provoqué le déversement de près de 14 000 barils de pétrole brut (2 millions de litres) dans la rivière Santa Rosa, en pleine forêt amazonienne. OCP (1), l’opérateur responsable, a informé que, depuis 4 jours, environs 350 personnes avaient été envoyées sur le site pour collecter le brut et tenter de limiter la pollution. De l’eau potable aurait également été mise à disposition des populations affectées. D’après OCP, l’accident est dû à une cause « naturelle », et on se demande toujours ce que cela veut dire… à moins qu’il s’agisse d’une expression bien délicate pour masquer ce qui ressort très certainement d’une négligence ou d’un défaut d’entretien.
Cet oléoduc qui vient de rompre est le deuxième plus grand pipeline du pays. Il permet le transit jusqu’à la côte pacifique de près de 130 000 barils/jour à travers la forêt amazonienne. Si le désastre est complet, l’agence Reuters annonce, quant à elle, dans sa dépêche, dès la première ligne, que les stocks étaient suffisants pour que les engagements pétroliers soient respectés pour le mois de février, ouf ! « La rivière est couverte de pétrole d’une rive à l’autre », mais tant que l’exportation du brut continue, tout va bien. On croit rêver !

Le pétrole au péril de l’Amazonie
L’Equateur est le 5e exportateur de pétrole au monde, et en considérant également d’autres pays amazoniens, comme le Pérou, la Bolivie ou le Brésil, au total, 688 000 km² de forêt, soit 15 % de la superficie, sont en concession pour l’exploitation du pétrole ou du gaz, actuelle ou à venir (2). Evidemment, avec une telle ampleur, les problèmes sont récurrents en termes de déforestation, de contamination et de déni des populations autochtones. Parmi les affaires précédentes les plus dramatiques, en Equateur, en 1993, 30 000 habitants de l’Amazonie portaient plainte contre Texaco (appartenant aujourd’hui à Chevron) pour avoir déversé 60 millions de litres de pétrole et contaminé 68 milliards de litres d’eau au cours de ses 30 ans d’activité. Considéré comme le procès écologique du siècle, ce recours en justice dure maintenant depuis plus de 15 ans, la compagnie ayant longtemps nié sa responsabilité, mais il devrait aboutir cette année. Dans le même registre, depuis 2006, la compagnie d’Etat Petroecuador a enregistré 117 cas de déversements de pétrole, des accidents qui lui coûtèrent 21 millions d’euros en compensations environnementales. Mais, enfin, les compensations financières ne remplaceront jamais ce qui est perdu.

L’Amazonie subit des accidents pétroliers dans des proportions qui, pour les environnementalistes locaux, dépassent de loin les catastrophes des super tankers Exxon Valdez ou Erika. Alors, il faut vraiment aimer l’humour noir devant le slogan de l’entreprise OCP gérante du pipeline équatorien : « Por donde pasa el OCP suceden cosas buenas » (là où passe OCP, de bonnes choses se passent).

Elisabeth Leciak

1- Oleoducto de Crudos Pesados Ecuador SA
2- Résultat d’une étude publiée dans la revue PlosOne en Aout 2008