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mercredi 23 décembre 2009

Monsanto : Firme Génétiquement Pourrie

Les pratiques commerciales de la société Monsanto se retrouvent sur la sellette
De Christopher Leonard- (CP) – Il y a 14 heures

ST LOUIS — Une nouvelle pierre dans le jardin de Monsanto. Une enquête de l'Associated Press montre comment le semencier américain évince la concurrence, contrôle des sociétés plus petites et protège sa suprématie sur le marché des organismes génétiquement modifiés aux Etats-Unis.

Alors que les gènes brevetés de Monsanto sont présents dans 95 pour cent du soja et 80 pour cent du maïs cultivés aux Etats-Unis, la firme s'efforce de limiter la capacité des nouvelles sociétés de biotechnologie à distribuer leurs propres produits, révèle cette enquête. Une politique d'affaiblissement de la concurrence qui pourrait faire grimper les prix de l'alimentation aux Etats-Unis.

Les méthodes commerciales de Monsanto sont exposées dans des accords de licence confidentiels, auxquels l'AP a eu accès. La firme a utilisé ces contrats pour diffuser sa technologie, octroyant à quelque 200 sociétés le droit d'introduire des gènes Monsanto dans leurs propres variétés de maïs ou de soja. Mais ce droit a un coût et il est assorti de nombreuses conditions.

Une clause interdit par exemple aux entreprises indépendantes de cultiver des plantes contenant à la fois les gènes de Monsanto et de firmes rivales - sauf autorisation écrite préalable -, ce qui permet au semencier d'exclure la concurrence de la vaste part de marché qu'il contrôle déjà.

Les pratiques commerciales de Monsanto font actuellement l'objet d'une enquête du département américain de la Justice et de deux Etats (Iowa et Texas), pour déterminer si elles violent les lois antitrust. Des plaintes au civil ont déjà été déposées contre la firme par des concurrents.

Le géant des biotechnologies basé à St. Louis juge infondées les critiques sur ses accords de licence. Un avis que ne partagent pas certains de ses rivaux et des semenciers plus petits.

"Nous estimons désormais que Monsanto contrôle jusqu'à 90 pour cent" des OGM, ce qui est "presque incroyable", souligne Neil Harl, un économiste en agriculture de l'université de l'Iowa, spécialiste de l'industrie semencière. "Le résultat est un renforcement de l'emprise de Monsanto et la possibilité pour la firme d'augmenter ses prix sur le long terme. C'est ce que nous avons déjà observé ces cinq dernières années."

Monsanto a augmenté le prix de certaines variétés de maïs de 25 pour cent l'an dernier, et une hausse supplémentaire de 7 pour cent est prévue pour les semences de maïs en 2010. Les prix des sojas Monsanto se sont envolés de 28 pour cent en 2008 et seront stables ou en hausse de 6 pour cent en 2010, selon la porte-parole de la société Kelli Powers.

La controverse autour de Monsanto soulève une question essentielle: quel contrôle une entreprise peut-elle avoir sur les semences, qui sont à la base de la production alimentaire? Les accords de licence ont fait de la technologie de Monsanto l'une des plus largement et rapidement diffusées dans l'histoire de l'agriculture américaine. Aujourd'hui, lorsqu'un fermier américain achète des sacs de semences aux noms commerciaux obscurs, comme AgVenture ou M-Pride Genetics, il paye en fait pour des produits sous licence Monsanto.

Une clause de ses contrats pour le maïs a aidé Monsanto à acheter 24 sociétés semencières indépendantes aux Etats-Unis ces dernières années: elle stipule que si une entreprise change de propriétaire, son stock contenant des gènes Monsanto doit être "détruit immédiatement". Selon un porte-parole de la firme, cette disposition n'aurait plus cours.

Une autre clause figurant dans des contrats remontant à plusieurs années aide aussi à comprendre la croissance rapide de Monsanto. L'un des contrats offrait à un semencier indépendant des rabais importants s'il s'engageait à ce que les produits Monsanto représentent jusqu'à 70 pour cent de son stock total pour le maïs. Dans une plainte déposée en 2004, et qui s'est soldée par un règlement à l'amiable, la société rivale Syngenta a qualifié cette pratique de "politique de la terre brûlée" pour l'exclure du marché.

Les contrats examinés par l'AP interdisent aux semenciers d'en discuter les termes, et Monsanto se réserve le droit de les annuler, et du coup de priver une entreprise de son stock, en cas de violation des clauses de confidentialité.

Les semenciers indépendants ont théoriquement la possibilité de rompre leur contrat pour recommencer à vendre à vendre des semences conventionnelles, mais en pratique ils expliquent que ce peut être ruineux financièrement.

Le gène de résistance à l'herbicide Roundup de Monsanto est en effet devenu la norme dans l'agriculture américaine, et les petites entreprises craignent de perdre des clients si elles y renoncent. En outre, ces sociétés ont souvent investi du temps et de l'argent pour adapter les produits Monsanto à leurs besoins, et leur abandon peut donc être coûteux.

Copyright © 2009 The Canadian Press. Tous droits réservés.

mardi 1 décembre 2009

petite phrase d'actualité...

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN 1793 Article 35

lundi 30 novembre 2009

Mobilisation à Genève: Où est la vraie violence?

watch the video on wsftv.net


La Via Campesina était présente avec une importante délégation lors de la manifestation de ce samedi 28 novembre contre l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). La mobilisation a été forte puisqu'il y avait près de 5000 personnes dans les rues de Genève. Ces personnes, dont La Via Campesina comme à son habitude, avaient pour objectif de manifester de façon non violente, mais avec un message politique fort et radical vis à vis de l'OMC.



En raison des conséquences dramatiques de la libéralisation sur l'agriculture paysanne du monde, nous demandons que l'OMC sorte de l'agriculture. Nous regrettons que la violence matérielle ne nous aie pas permis d'exprimer ce message devant le bâtiment qui héberge l'OMC à Genève. Sans minimiser les événement de hier, nous constatons néanmoins qu’une autre forme de violence, sociale, politique et économique, s’exerce au quotidien sur une part importante de la population mondiale, dont les paysans. N’oublions pas qu’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim. Que des décision politiques violentes criminalisent certains syndicats au quotidien : cela a été le cas pour nos trois délégués coréens qui n’ont pu nous rejoindre pour les différentes mobilisations et qui sont détenus à l’aéroport depuis vendredi 27 novembre à 23h.

Nos délégués ont fait plusieurs milliers de kilomètres pour venir témoigner ici à Genève et pour proposer des alternatives. Etant donné qu'ils n'ont pas pu le faire au cours de la manifestation comme cela était prévu, nous invitons les journalistes à profiter de leur présence dans les jours qui viennent.

Tous les jours de 12 heures à 14 heures du 30 novembre au 2 décembre sous le chapiteau au carrefour de l'avenue de France et de la rue de Varembé ils seront disponibles pour des interviews ou sur rendez-vous.
Mardi 1er décembre, journée consacrée à l'agriculture et à l'OMC par les organisateurs, ils donneront une conférence de presse spécifique de 10h-11h sous ce chapiteau (rue Varembé / av. de France) pour annoncer les actions prévues dans l’après-midi !. Dès 13h, des actions symboliques seront menées.
Mercredi 2 décembre, à 14h, une conférence de presse en collaboration avec la Marche Mondiale des Femmes sur la thématique des paysannes aura également lieu.(le lieu sera communiqué prochainement)


Pour tout renseignement supplémentaire:

Valentina Hemmeler Maïga, + 41 79 672 14 07

Solenne Piriou, La Via Campesina, +41 76 752 73 62


More on www.viacampesina.org



Position complémentaire d’Uniterre sur les aspects suisses de la manifestation du 28 novembre :

Nous nous posons la question de savoir s’il est opportun d’héberger des organisations internationales de cette dimension si la seule réponse aux débordements de hier sont, de la part de certaines personnes, l’interdiction pure et simple de manifester. Cela pourrait laisser supposer que les autorités ne sont pas en mesure de gérer des événements d’une certaine ampleur en laissant parallèlement la voix démocratique s’exprimer.
Nous nous étonnons également du fait que les autorités suisses soient en mesure d’obtenir les noms de nos 3 délégués coréens et de les détenir avant une manifestation tout en n’étant pas en mesure d’identifier 200 éventuels « casseurs ».

samedi 28 novembre 2009

l'apiculture a 1540 m

visite d'un rucher savoyard en montagne,




photo ci dessus: ruches dadants 12 cadres, remarquez l'ingénieuse gouttière en bois qui sert d'abreuvoir aux abeilles...





ici ce sont des ruches Warré, plus petites que les dadant, et plus adaptées au volume de la grappe d'abeilles.
Dans ce petit paradis, les abeilles vont butiner le Rhododendron sur le parc de la Vanoise tout proche, et aussi les fleurs nombreuses des prairies de montagne.Mmm...

photos de moi. Sinon pour voir des photos superbes d'apiculteurs et d'abeilles, allez voir le site d'Eric Tourneret:
http://www.thehoneygatherers.com/

jeudi 26 novembre 2009

nouvelles du Chiapas



Hier, 25 novembre, journee internationale contre la violence envers les femmes, prenait fin une mobilisation de 5 jours a San Cristobal de las Casas, Chiapas, Mexique.
Une marche symbolique avec arrivee place de la Resistance ponctuait donc ces journees de conferences, rencontres de collectifs du monde entier, pieces de theatre et autres activites culturelles...



¡ALTO!
a los feminicidios
a la militarización
a la criminalización de la protesta
al hambre

¡Luchemos todas contra la violencia patriarcal!

Composition mensongere de 2 formules de roundup

Herbicide le plus vendu au monde, le Round Up, produit phare de la firme Monsanto, est aussi l’ennemi numéro un des organismes de protection de l’environnement. S’attaquant directement au cœur des plantes, il demeure à l’intérieur des récoltes, perspective guère réjouissante pour les futurs consommateurs de cette production. Cet herbicide est, en effet, soupçonné d’être un perturbateur endocrinien, influant sur le système hormonal humain. En outre, son principe actif, le glyphosate serait associé à certains effets sanitaires tels qu’un risque accru de cancers, de fausses couches et de naissances prématurées.

A la lumière de ces données, on comprend mieux pourquoi, le 16 juin 2009, le MDRGF (1) et Jacques Maret, agriculteur en Charente-Maritime, ont jugé opportun de demander au ministre de l’agriculture l’abrogation des autorisations de mise sur le marché (AMM) de trois formulations de Round Up, sur la base d’études scientifiques. Les trois formules en question sont Express, Extra et GT Plus.
En l’absence de retour, les plaignants déposent une requête, arguant que la présence de POEA, « substance active » utilisée comme adjuvant dans les formules incriminées, n’a pas été prise en compte. Or, une étude réalisée par le Professeur Gilles-Eric Séralini affirmait que le POEA « endommage les membranes cellulaires », « modifie leur perméabilité » et « amplifie la toxicité déjà produite par le glyphosate ».
Si, cette fois, la parole du MDRGF est entendue, elle restera toutefois sans effet. De fait, un courrier du 14 octobre émanant du ministère de l’agriculture, et répondant à la demande d’abrogation du 16 juin 2009, déclare : « qu’il ressort des dossiers de mise sur le marché des produits en cause, et notamment de leur composition intégrale qui indique la substance active mais également les surfactants, les adjuvants et les co-formulants contenus dans les produits, qu’aucune des préparations susmentionnées ne contient de POEA ».

Ne s’avouant pas vaincu, le collectif associatif a fait appel aux laboratoires Analytika et Gavard afin de mener leur propre expertise. Les résultats s’avèrent pour le moins éloquents. La présence de POEA est avérée dans deux formulations de Round Up testées, à savoir Express et GT Plus. Contredisant les déclarations officielles, les deux produits ne correspondent donc pas aux formules déposées et homologuées par les services du ministère de l’agriculture. En outre, les analyses ont révélé une différence de composition entre deux Round Up pour des formulations ayant le même numéro d’AMM, un numéro d’AMM devant pourtant correspondre à une formulation unique.
Face à ces dérives, le MDRGF appelle au retrait pur et simple de ces formulations. Dans le cas contraire, il a, d’ores et déjà, laissé entrevoir la possibilité de porter l’affaire devant « les tribunaux compétents ».
A l’heure actuelle, la France utiliserait chaque année environ 15 000 tonnes de l’herbicide Round Up, toutes formulations confondues.
Cécile Cassier

1- Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures

mercredi 25 novembre 2009

Claude Bourguignon : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'AGRICULTURE INTENSIVE... sans jamais oser le demander !

Claude Bourguignon (wikipedia)est un ingénieur agronome français, réputé pour ses travaux et expériences sur la microbiologie des sols. Docteur es-sciences et fondateur du LAMS : Laboratoire d'Analyse Microbiologique des Sols, il travaille en France, mais aussi en Europe, en Amérique et en Afrique.

Il est parmi les premiers, dans les années 1970, a avoir alerté sur la dégradation rapide de la biomasse et de la richesse des sols en micro-organismes (bactéries et champignons microscopiques), ainsi que sur la perte d'humus et de capacité de productivité des sols agricoles européens, ou des sols auxquels on appliquait les mêmes méthodes en climat tropical ou subtropical.
Il a contribué à développer des techniques alternatives qui se sont avérées très efficaces, mais qui demandent une bonne technicité et connaissance du fonctionnement écologique des sols.
Voyant par ses relevés d’activité biologique que les sols cultivés en labour avec des apports d'engrais chimiques et de pesticidesérodant de manière accélérée, il est devenu un des promoteurs, développeurs et spécialiste des techniques de restauration et préservation des sols agricoles par des techniques respectueuses de la vie du sol et de son fonctionnement en tant qu'agro-écosystème complexe.



Bonjour,

Je vous propose de regarder et surtout d'écouter sa conférence sur l'analyse de l'agriculture actuelle (tout y est et c'est la référence actuelle en la matière !)...

Je viens de passer 4 heures à tordre la video pour vous extraire quelques passages phares : elle dure 2h08, oui je sais c'est long, j'ai pu le faire car j'ai Bebedoo qui a pris encore du retard et j'ai donc un peu de temps à moi...

Je vous conseille surtout les 20 premières minutes, elles suffises car elles sont d'une densité et d'une texture incroyable, après c'est surtout du développement et des explications techniques...



Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'AGRICULTURE PRODUCTIVISTE... sans jamais oser le demander !

(Tout agriculteur devrait voir cette video en entier ! ça leur redonnerait un peu d'espoir et de sourire ;o) c'est pas sorcier suffit d'écouter ! )


http://video.google.fr/videoplay?docid=-2909489196349752965&hl=fr#




PS 1 : Un vrai livre audio (je vous conseil d'écouter simplement) ! J'ai fais énormément de pauses et je vous conseille de faire de même (j'ai pris les notes qui suivent pour vous).

PS 2 : Comme d'habitude, si vous avez besoin de la video en dur, elle est dispo sur mon disque dur ;o) il suffit de demander... on se débrouillera de vous la faire passer rapidement ;o)

( sources en torrent de la conférence pour les experts : http://www.les-renseignements-genereux.org/videos/5498 )





En vrac, quelques équations prises ici et là dans sa conférence :

" l'agriculture actuelle détruit des terres à une vitesse de 10 million d'hectares chaque année "
" en 50 ans on a détruit 80 % des agriculteurs "
" 40 % des blé fabriqué en Europe ne sont pas de bonne qualité pour faire du pain (panifiable), ils sont donnés au cochons..."
" 99 % des tomates et fraises en Europe sont produites en "hors-sol et consomment 36 calories pour produire 1 seule calorie agricole... une aberration énergétique"
" jamais dans l'histoire de l'humanité, il y a eu autant d'hommes qui crèvent de faim..."
" depuis 1995 la production de céréales n'a pas augmenté car les sols sont en train de lâcher... soit 1,8 milliard de tonnes de céréales par an dans le monde alors que la population continue d'augmenter"
" la France consomme 10 fois plus de pesticides à l'hectare qu'aux USA..."
" on est passé de 10 espèces de blés en France à 2 : blé dur et blé tendre..."
" biodiversité : on est passé de 3600 variété de fruits cultivés en Europe à moins de 40..."
etc...


L'agriculture moderne = Technique d'Érosion des sols :
1/ Morts biologiques des sols (pesticides + engrais = on est passé en France de 2 t de verre de terre à l'hectar à 50 kg )
2/ Pas de remonter des éléments par la faunes
3/ Lixidation physique (acidification puis la terre s'en va) : dès qu'il pleut en Europe (et dans le monde), les rivières sont boueuses... c'est un phénomène totalement anormal ... toute la planète qui est en train de perdre ses sols... (les gens parlent de sols ne sont pas "fatigués", ils sont pas fatigués les sols sont morts... vous ne décelez plus d'activité biologique en laboratoire !)




Absorption d'eau en


Sol en milieu équatorial : jusqu'à 300 mm d'eau à l'heure
Sol Forestier : 150 mm eau /h (toute l'eau est absorbée)
Sol travaillé (agriculture actuelle) : 1 mm eau/h
Dans la Somme (agriculture intensive = substrat minéral complètement mort) : 1 mm eau/24H !!!! (= inondations)"

mais aussi dans le film de Jean Druon "Alerte à Babylone" (qui est passé en Soirée Pouff l'année dernière) :

"... quand il va pleuvoir sur un sol resserré, bin l'eau va pas pouvoir rentrer et c'est l'érosion..."
"...c'est plus facile d'accuser la pluie d'être responsable des inondations, que de dire que c'est un système agricole qui a provoqué ces inondations..."
"... on a inventé les inondations en périodes sèches..."





Sa conclusion :
" La problématique de l'agriculture est la suivante : Comment répondre à la fois à un impératif économique et à un impératif environnemental ?!
...en 6000 ans d'agriculture, l'homme n'a jamais été capable de développer une technique, une pratique agricole qui protège la terre et c'est ça le grand challenge dece millénaire
Pour ça, il va falloir apprendre à cultiver la terre sans l'éroder.
Il faut changer le dogme de l'agriculture actuelle.... changer le dogme de l'agriculture moderne - le sol c'est support inerte, je mets des engrais dessus, ça rend les plantes malades, je les soigne avec des pesticides dessus -... or c'est faux !
80 % de la biomasse vivante est dans les sols !
Il faut repenser complètement comment fonctionne les sols...
Il faut revoir toutes les bases..."




Il est clair que lorsqu'il annonce les surfaces de terre par habitant cultivées par l'homme dans chaque pays, ya de quoi faire frémir Pierre Rabhi !
Mr Bourguignon n'est pas toujours clean-clean sur ce qu'il remet en cause (" en France on doit remettre en question les doses de pesticides utilisées.." = c'est clairement pas un pro agriculture biologique, il a apparemment des mauvais restes de l'INRA ;o))

samedi 21 novembre 2009

mercredi 18 novembre 2009 Faucheurs d'OGM rejugés : « Des procès utiles »

Marie-Édith Auger est assistante maternelle à Talmont-Saint-Hilaire, en Vendée. Elle lutte depuis plusieurs années contre l'arrivée en France des OGM. « Alors qu'on subventionne l'agriculture intensive, c'est aussi au citoyen de dire : « Je n'en veux pas ». »
Marie-Édith Auger est rejugée en appel, à partir d'aujourd'hui, pour avoir fauché du maïs OGM en 2007. Un nouvel épisode judiciaire pour cette Vendéenne aux convictions affirmées.

Entre guillemets


La valse des tribunaux. « Ça ne m'embête pas. Je dois me rendre à Versailles pour ce nouveau procès (lire ci-dessous), après avoir été relaxée par le tribunal de Chartres en juin 2008. Entre-temps, j'ai été condamnée à un mois de prison avec sursis et 90 € d'amende, à Toulouse, pour destruction de maïs OGM en Haute-Garonne, en 2006. »



Un beau procès. « Le procès de Chartres était un très beau procès. Monsanto faisait plutôt pâle figure à ce moment-là, après la parution du livre et la diffusion du film Le monde selon Monsanto, de Marie-Monique Robin. De notre côté, nous étions très complémentaires, issus de toutes les couches sociales, arrivés à une somme de connaissances qui a fait qu'on était pointus. On a eu des très bons avocats. Le juge a été excellent. Même le procureur n'a pas été acide, il savait qu'on n'était pas des délinquants. »



Gardes à vue. « Avec plusieurs femmes, j'ai été entendue dans une brigade de gendarmerie, à côté de Chartres. Les gendarmes ont été tout à fait corrects, ils nous ont écoutées, j'ose même dire qu'ils nous comprenaient. Pour d'autres, les gardes à vue ont été plus difficiles, plus tendues. »



Le passage à l'acte. « Il y a eu la première mise en examen de José Bové. On était devant une injustice flagrante. Je me suis dit : « Ce gars-là risque la prison pour le bien commun. Je dois être capable de le faire aussi. » Ce n'est rien d'autre que de la désobéissance civile, des actes non-violents à visage découvert, accompagnés d'une revendication claire. Ces procès sont utiles et formateurs. Ils nous font grandir. Si on n'a pas d'OGM aujourd'hui, si la clause de sauvegarde a été instituée en 2008, c'est bien grâce aux faucheurs. »



La raison de la colère. « Il est inconcevable qu'un petit groupe de firmes soit maître de l'alimentation, sous prétexte de brevets, pendant que les petits paysans crèvent, et que tout cela a des conséquences sur l'environnement. En Espagne, les agriculteurs bio ne peuvent plus faire de maïs bio, à cause de la contamination. Au Mexique non plus. C'est phénoménal. »



Convictions précoces. « Mon père était métayer dans une petite ferme. Je suis la dixième d'une famille de douze enfants. On a appris le respect de la nature. Je n'en fais pas une affaire personnelle mais collective, planétaire. Les gens ont du bon sens ; ils voient bien qu'il y a un problème. »



La famille. « Elle me soutient sans problème. Parfois, mes proches ont peur pour moi. Mais ils savent que ce combat est juste. Vous savez, je suis grand-mère depuis un an. Je fais appel à tous les grands-parents : ils ne risquent pas grand-chose à s'engager. Ils sont aussi responsables de l'état actuel des choses ; il faudrait donc qu'ils se bougent pour les futures générations. »

Benoît GUÉRIN.

lundi 2 novembre 2009

Nouvelles de novembre de Kokopelli

Nouvelles de Kokopelli. Novembre 2009

Cadeaux "fertiles" Kokopelli

Comme chaque année, l'Association Kokopelli vous propose deux idées de cadeaux "fertiles" Kokopelli: une sélection de 12 sachets de Semences bios pour 29 euros (port compris) et l'Ouvrage "Semences de Kokopelli" de 824 pages + 12 sachets de Semences bios, pour 82 euros (port compris). Nous rappelons que cet ouvrage est la 9 ème édition récemment publiée.

Divers arguments promotionnels auxquels vous avez échappé aujourd'hui:
- Des semences bios et locales: pour limiter son "empreinte carbone!"
- Bientôt 2012: un jardin vaut mieux que 2 caddies, tu l'auras.
- Une nouvelle vague de froid de 20 années est annoncée sur l'Europe: favorisez les espèces tempérées, laitues, carottes, panais, poireaux, poirées, chicorées, radis, etc.
- Le dollar s'écroule: la semence bio devient la nouvelle devise internationale.
- La grippe charcutière sévit mollement: profitez de ce repos offert par Dame Nature pour lire l'ouvrage "Semences de Kokopelli".


La trilogie du Titanic Apicole: 3 DVD

L'Association Kokopelli est heureuse d'annoncer la sortie de la trilogie complète, en 3 DVD, du Titanic Apicole:

1. La Terreur Pesticide (90 mn)
2. Planète Terre: Désert d’Abeilles? (60 mn)
3. Abeilles: du bétail à miel dans les enclos des colonies humaines? (50 mn)

Un film-documentaire d’Ananda Guillet et de Dominique Guillet en 3 DVD sur la disparition des abeilles, la terreur-pesticide, la désertification, les chimères génétiques, les nécro-carburants, l’apiculture productiviste, etc: en bref, l’empoisonnement des abeilles, de l’humanité et de toute la biosphère.

De très nombreux lanceurs d’alerte interviennent dans ces 3 DVD: Fabrice Nicolino (journaliste), Jean-Pierre Berlan (INRA), Christian Vélot (CNRS), Professeur Bonmatin (CNRS), Professeur Belpomme (cancérologue), Dominique Guillet (Kokopelli), Claire Villemant (Muséum d’Histoire Naturelle), Lionel Garnery (CNRS), Cécile Fléché (anciennement Affsa), Patrick Drajnudel (Etoiles des Abeilles) Maurice Chaudière, et de nombreux apiculteurs de France (Maurice Coudoin, Franck Alletru, etc), de Suisse et des USA.

Le coffret de 3 DVD est disponible en boutique Kokopelli pour le prix de 30 euros (port inclus).

Pour les personnes ayant déjà acheté le premier tome "La Terreur Pesticide", nous proposons un coffret avec les tomes 2 et 3 seulement, disponible en boutique Kokopelli pour le prix de 22 euros (port inclus).

Avertissement: nous avions choisi le titre "Titanic Apicole" il y a déjà deux années de cela. Notre film n'est en aucune façon corrélé à un film évoquant un syndrome du même nom et récemment sorti sur les grands écrans (et qui a généré un certain nombre de critiques désastreuses). Notre trilogie, malgré la gravité des thèmes abordés, n'est pas dépourvue d'humour! Remboursement garanti si sourires non obtenus.


"Les écolo-thermistes"
C'est promis, c'est le quatrième et dernier article de Dominique Guillet sur l'imposture du réchauffement climatique anthropique. Oui, Dominique a encore de nombreux amis chez les "réchauffistes" car l'amitié dépasse tous les clivages climatiques! Cet essai "les écolo-thermistes" est consultable sur Liberterre et les lecteurs peuvent y réagir sur le blog de Kokopelli.




Ouvrage "Bidoche"
L'industrie de la viande menace le monde
Nous vous rappelons que le nouvel ouvrage de Fabrice Nicolino "Bidoche: L'industrie de la viande menace le monde" est disponible en boutique Kokopelli. Vous en trouverez l'introduction sur le blog de Kokopelli .

C'est un ouvrage essentiel sur un problème de civilisation car avant de parler de "justice climatique" pour le Tiers-Monde, ne devrions-nous parler de justice tout court? L'accaparement des terres dans le Tiers-Monde pour cultiver des nécro-carburants (pour refroidir la planète!), de la nourriture pour certains pays dépourvus de terres agricoles ou des aliments, pour le bétail de l'Occident ou la Chine, est un scandale de plus en plus criant. L'organisation GRAIN de Barcelone a récemment créé un blog pour le dénoncer.

Selon le journal Le Monde en date du 20 octobre, l'augmentation de la température a été de 2/100 ème de degré durant la dernière décennie. L'industrie de la viande menace donc définitivement plus le monde qu'un pseudo-réchauffement climatique anthropique qui, à cette vitesse, mettra 5 siècles pour gagner 1° C!

mardi 20 octobre 2009

Coup(s) d envoi de la campagne régionale du PS

Communiqué de presse du samedi 17 Octobre 2009

Bonjour,


Ce vendredi 16 octobre 2009, les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes ont été violemment jetés hors de la Trocadière à Rezé où se tenait le premier meeting de Jacques Auxiette pour avoir tenté de déployer pacifiquement une banderole (Non l'Ayraulport = Couteux-Anti écologique).

Trainés sur la voie publique, tabassés, insultés, les militants ont échappé au pire grâce à l'intervention de quelques personnes du public alertées par leurs appels au secours.

La campagne électorale au Parti Socialiste commence par un bel exemple de Démocratie Participative !

Contact : Karine 06.26.96.17.67

Cordialement

Karine Plantier

nouvel insecticide...

Bonjour,
La société Bayer a sorti en aout 2009 un nouvel insecticide pour traitement en végétation sous le nom de PROTEUS (en France), à base de thiacloprid et de deltaméthrine. Cette dernière matière active est une vieille connaissance pas très appréciée des apiculteurs, le thiacloprid est par contre peu connu mais son petit frère l'imidacloprid (Gaucho) l'est davantage ; ce dernier est utilisé en traitement de semences et son autorisation d'utilisation sur maïs lui a été retirée.
Or PROTEUS a été homologué pour lutter contre les insectes en cours de végétation (sur betteraves, blé, pomme de terre ... et colza) y compris pour lutter contre le charançon des siliques du colza (en plus des pucerons, méligèthes, charançon de la tige qui se développent essentiellement hors floraison). Or il faut savoir que le charançon des siliques se développe essentiellement durant la floraison du colza et oralement la firme laisse entendre que puisqu'il est autorisé pour cette lutte, il peut ou il pourrait aussi l'être pendant la floraison du colza.
D'ailleurs la firme compte bien faire autoriser le produit pour lutter contre les bruches de la féverole (qui se développent pendant la floraison également) et le fait déjà savoir .

Il est possible de vérifier sur http://e-phy.agriculture.gouv.fr le classement de PROTEUS (fait par le comité d'homologation) :
Phrase de Prudence SPE8 DANGEREUX POUR LES ABEILLES
Y VOIR ARRETES APPROPRIES SUR LES CLASSEMENTS ET L'ETIQUETAGE POUR LES CONSEILS DE PRUDENCE
SPE8 POUR PROTÉGER LES ABEILLES ET AUTRES INSECTES POLLINISATEURS NE PAS APPLIQUER DURANT LA FLORAISON. NE PAS UTILISER EN PRÉSENCE D'ABEILLES
Phrase de Risque R22 NOCIF EN CAS D'INGESTION
R36/38 IRRITANT POUR LES YEUX ET LA PEAU
R40 EFFET CANCEROGENE SUSPECTE : PREUVES INSUFFISANTES
R43 PEUT ENTRAINER UNE SENSIBILISATION PAR CONTACT AVEC LA PEAU
R50/53 TRES TOXIQUE POUR LES ORGANISMES AQUATIQUES, PEUT ENTRAINER DES EFFETS NEFASTES A LONG TERME POUR L'ENVIRONNEMENT AQUATIQUE.

Il y a donc problème, et je pense qu'une réaction ferme et rapide auprès de l'AFSSA, s'impose. Il faut demander le retrait de l'homologation sur charançon des siliques et stopper le dossier d'étude sur bruches de la féverole puisque le produit ne doit pas être utilisé pendant la floraison.
Je viens par ailleurs de recevoir des résultats d'analyses d'abeilles vivantes avec constat par Sofia Antopolis du virus de la paralysie aigue et de la présence concommittante de différents insecticides (thiametoxam, clothianidine) et fongicides à des doses élevées semble t-il.
Almudsen

__._,_.___

lundi 5 octobre 2009

Honduras... suite...

Le régime de facto attente à la vie du Président Zelaya
(Tegucigalpa, 25 septembre 2009)


Aujourd'hui dans les premières heures de la matinée, le président et plusieurs des personnes qui se trouvent avec lui dans l'ambassade du Brésil depuis lundi 21 septembre 2009, dénoncent l'attentat fait à leurs vies. En effet l'armée s'est employée à lancer des gaz et autres substances toxiques qui affectent gravement la santé de tous ceux qui sont dans les lieux.

De multiples problèmes de santé affectent le président Zelaya et les personnes qui l'accompagnent . Effectivement ces gaz toxiques produisent des effets terribles sur la santé comme des vomissements, des maux de tête, des douleurs musculaires, des saignements de nez, des irritation de la gorge. La plupart des personnes qui se trouvent dans l'ambassade du Brésil présentent ces symptômes.


Un médecin du nom de Castellanos s'est rendu sur les lieux pour évaluer le niveau de contamination de la zone, mais la police l'a empêché de passer et à une bonne distance il a pu déterminer la présence d'un haut niveau de contamination de la zone et des environs puisque des personnes vivant à proximité présentent également les mêmes symptômes que ceux communiqués par le président aux médias nationaux et internationaux.


Aujourd'hui lors d'une conférence de presse, le président Zelaya a dénoncé l'ampleur de la répression exercée par ce régime de facto, et a montré des photos où l'on peut voir des militaires accrochant des sacs contenant des liquides toxiques.


De plus, le Père Tamayo, qui se trouve près du président Zelaya, a déclaré qu'on a pu observer, en même temps qu'un hélicoptère qui survolait l'ambassade du Brésil à très basse altitude lançait des gaz toxiques, tôt le matin, un véhicule blindé de couleur blanche appartenant à une compagnie de sécurité, est venu chercher les militaires et les policiers qui étaient les plus proches de l'ambassade. Après quoi depuis ce véhicule des gaz ont été lancés, et les militaires ne sont revenus que deux heures plus tard.


Ces révélations ont été transmises au niveau national et international par le président Zelaya lui-même au cours d'une conférence de presse, aujourd'hui à la mi-journée, afin que les organisations de défense des droits de l'homme agissent rapidement et qu'on évite une tragédie de plus dans le pays.
Chaque jour qui passe les risques augmentent et la répression se fait plus dure. On ne sait pas jusqu'à quand le président et ses compagnons pourront tenir face aux attaques de ce régime putschiste qui semble décidé à vouloir réprimer notre peuple.


D'autre part la résistance a atteint son 90ème jour de lutte. Aujourd'hui vendredi, la marche a été massive. Elle a débuté à l'Université de pédagogie Francisco Morazan et s'est terminée dans le centre de la ville où les manifestants ont reçu des bombes lacrymogènes. A San Pedro Sula la résistance a dénoncé la répression dont elle a fait l'objet. Pour demain, dans le capitale, le rendez-vous est le même que celui d'aujourd'hui, le parcours n'a pas encore été déterminé mais on prévoit un cortège à 14h après le rassemblement.


Communication Vía Campesina Honduras

Alerte au lin OGM!!!


Cas de contamination de produits alimentaires par du lin OGM illégal

Depuis une quinzaine de jours, les alertes de la Commission européenne quant à des cas de contamination de produits boulangers et de céréales par du lin génétiquement modifié illégal ne cessent de se multiplier. En effet, des produits contaminés ont été trouvés en Allemagne, en Pologne, en Suisse, en Belgique, en Hongrie, aux Pays-Bas, au Portugal, en Roumanie, au Luxembourg, et plus récemment, en Suède et au Royaume-Uni.
Le lin OGM incriminé, également connu sous les appellations FP 967 ou Triffid, a été génétiquement modifié pour résister à un herbicide et contient trois gènes résistants aux antibiotiques. Or, la législation européenne interdit le recours à des gènes résistants aux antibiotiques depuis fin 2004 dans les OGM commercialisés, et depuis 2008 également dans le cadre d'expérimentation. Aussi, n’ayant pas été autorisé au sein de l’Union européenne, le lin OGM FP 967 est strictement illégal. Au regard de quoi, tout produit contaminé par celui-ci doit nécessairement être retiré de la vente.
D’après la Commission européenne, le Canada serait à l’origine de ces cas de contamination, bien que la culture commerciale du FP 967 y soit interdite depuis 2001. Il est à craindre que cette nouvelle porte un lourd préjudice aux cultivateurs de lin canadiens, lesquels s’étaient pourtant battus en faveur de l’interdiction du lin transgénique par crainte de contamination de leurs propres cultures. Selon Greenpeace, jusqu’à aujourd’hui, 68 % de la production canadienne de lin sont importés en Europe.
Cette affaire n’est malheureusement pas la première du genre, et ne sera probablement pas la dernière. Ainsi, en 2006, un riz OGM non autorisé à la culture commerciale avait contaminé de nombreux produits alimentaires à l’échelle mondiale. De même, au cours de l’été qui vient de s’achever, des importations de soja américain ont été stoppées car elles présentaient des traces de maïs transgénique non autorisé.

Cécile Cassier

CHIAPAS : PROJETS TOURISTIQUES ET RÉACTIVATION DE LA "GUERRA SUCIA"

Chiapas. communauté tzeltale de Jotolá, 18 septembre 2009.
Ricardo LagunesGasca, avocat membre du centre chiapanèque des droits humains "Fray Ba",est pris en embuscade par une soixantaine de membres de l'organisationparamilitaire « OPDDIC », alliée au gouvernement chiapanèque, au sortird'une réunion locale pour la libération de deux prisonniers politiques dela communauté. S'il fut rescapé de peu par des paysans du village, ce futau prix d'un blessé par balles et d'intimidations armées des habitants,avec le soutien tacite des forces de police de l'État du Chiapas. Communauté tzotzile de Mitzitón, 21 juillet 2009. Une commissionvillageoise déléguée pour vérifier l'un des terrains de la communautémenacée d'être spoliée par le gouvernement est attaquée par un groupeparamilitaire local, "l'armée de Dieu". Une personne meurt dansl'affrontement, cinq autres sont très gravement blessées. Communauté tzeltale de San Sebastián Bachajón, avril 2009. Huit paysansinvestis dans les commissions de justice de l'ejido sont arrêtés etaccusés d'attaquer et détrousser les véhicules de la route San Cristóbalde las Casas - Ocosingo. Le montage policier apparait vite au grand jour,les paysans arrêtés ayant par le passé régulièrement amené auxjuridictions locales des assaillants de voitures, systématiquementrelâchés par les autorités étatiques chiapanèques. En réponse auxprotestations demandant leur libération, les forces de police de l'Étatprennent le contrôle d'un petit poste touristique et d'une carrière desable gérés par les habitants de l'ejido. Tous ces faits ont en commun d'être liés à la résistance de cescommunautés contre la construction d'une autoroute entre San Cristóbal delas Casas et Palenque (principales destinations touristiques du Chiapas),infrastructure majeure pour le développement du futur projet touristiquede "Centre intégralement planifié Agua Azul-Palenque" qui prévoit laconstruction de plusieurs milliers de chambres d'hôtel dans cette région. Aujourd'hui comme hier déjà, avec le cycle d'expulsion de communautés etde militarisation de la réserve naturelle des Montes Azules, l'enjeu pourles gouvernements du Mexique et du Chiapas, est de reprendre le contrôlede ces territoires indiens et de faire place nette afin d'attirer lesinvestissements internationaux dans la région. Malheureusement pour eux,les terres nécessaires à ce projet et à la construction de l'autoroutesont toujours sous le contrôle collectif de communautés indiennes refusantmajoritairement la parcellisation et la reconversion de leurs ejidos enpropriété privée ainsi que le passage de l'autoroute au milieu de leursterritoires. Par ailleurs, les communautés attenantes aux cascadestouristiques refusent catégoriquement d'en être dépossédées au profit depropriétaires et d'investisseurs privés. Face à cela, et ne pouvant se permettre d'intervenir militairement demanière franche et ouverte au risque d'un embrasement généralisé, lesautorités mexicaines et chiapanèques misent de nouveau sur la stratégie dela "guerre sale" pour mettre fin aux résistances : ainsi, dans toutes cescommunautés, des groupes indiens minoritaires liés aux autorités se voientpromettre la concession de futurs commerces lucratifs en bordure du tracéde l'autoroute ainsi que l'impunité totale quant aux exactions violentesqu'ils pourraient commettre afin d'empêcher la résistance a ces projets.Des accusations de délinquance organisée sont montées de toutes piècescontre les compas en résistance de ces villages. Les aidesgouvernementales dans le cadre de programme sociaux destinés aux paysans(programme OPORTUNIDADES) sont elles aussi instrumentalisées contre larésistance sociale. Aujourd'hui, malgré la mort d'un compa de Mitzitón, les attaques arméesrépétées des groupes paramilitaires de l'OPDDIC et de l'"armée de Dieu",et l'incarcération de plusieurs d'entre eux, la résistance des villages deMitzitón, Jotolá et San Sebastián Bachajón rassemblés et coordonnés ausein de l'"Autre Campagne zapatiste", reste plus que déterminée. Les mobilisations collectives nationales et internationales ont déjàpermis de faire sortir de prison six des huit personnes arrêtées en avril2009. Les ejidatarios de San Sebastián Bachajón ont également décidé ce 26septembre de récupérer le petit poste touristique d'accès aux cascadesd'Agua Azul, occupé depuis lors par la Police fédérale préventivemexicaine et que les autorités étatiques pensaient concéder aux leadersparamilitaires Pedro Álvaro et Pascual Pérez. Mais le danger de nouvelles représailles de la part de groupesparamilitaires ou des autorités étatiques est très fort... En ce sens, unappel à la solidarité nationale et internationale est lancé de manièreURGENTE par les paysans de San Sebastián Bachajón membres de l'"AutreCampagne" zapatiste, ainsi que par les adhérents des villages de Mitzitónet Jotolá afin de : - dénoncer le climat de violence encouragé par les trois niveaux degouvernement : État fédéral, État du Chiapas et municipalités. - obtenir la libération d'Antonio et Jerónimo Gómez Saragos, originairesde Jotolá et toujours prisonniers depuis avril 2009. - soutenir les les ejidos indiens de Mitzitón, Jotolá et San SebastiánBachajón dans la défense et la récupération de leurs territoires, en vertudes accords 169 de l'OIT signés par le Mexique. - l'abandon des projets de construction de l'autoroute San Cristóbal -Palenque et du méga-centre touristique Palenque / cascades d'Agua Azul,rejetés par les communautés indiennes en résistance de la région. Nous vous invitons, entre autre, à co-signer la dénonciation suivante (quireprend en espagnol l'essentiel de ce texte) qui sera adressée auxcompañeros en lutte et aux médias indépendants et envoyée auxfonctionnaires des mauvais gouvernements impliqués dans cette histoire.

samedi 3 octobre 2009

"Sortir du nucléaire" dénonce le blocage des manifestants allemands et suisses

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations

Communiqué du 3 octobre 2009 - 13h - Contact : 06.64.100.333

"Sortir du nucléaire" dénonce le blocage des manifestants allemands et suisses
aux frontières et le placement de Colmar en état de siège par les forces de police.


Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce fermement les blocages dont sont victimes, aux frontières de la France, les manifestants allemands et suisses qui souhaitent se rendre à Colmar pour participer au grand rassemblement pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Après différentes manoeuvres ces derniers jours pour tenter de perturber la préparation de la manifestation et de dissuader les citoyens de venir à Colmar, les autorités françaises se permettent carrément d'empêcher les gens de venir manifester. C'est intolérable.

De même, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les mesures policières insensées mise en place à Colmar qui ressemble à cette heure à une ville assiégée. Tous les piétons sont immédiatement contrôlés, intimidés et dissuadés de se rendre au rassemblement (place de la Gare). Des hélicoptères survolent continuellement la ville. La police continue à appliquer le premier arrêté du maire (pourtant abrogé) qui interdit au piétons et vélos de circuler au centre ville !

Il faut être clair : ce sont les forces de polices qui créent l'insécurité et le danger, alors que les manifestants sont pacifiques et font preuve, eux, de responsabilité. Une fois de plus, il est démontré que le nucléaire ne nuit pas seulement à l'environnement et aux êtres vivants mais aussi à la Démocratie.

Contact presse : 06 64 100 333

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Photos en bonne résolution à télécharger ici : http://www.flickr.com/photos/43160621@N08/
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A la UNE du site http://www.dna.fr/


11h30 : Des entrées de Colmar fermées à la circulation

Le service des routes du conseil Général du Haut-Rhin confirme dans un communiqué à 11h30 les fermetures suivantes en vue de la manifestation de Colmar qui doit se tenir à 14h, place de la Gare.

Entrée Est de Colmar via LA SEMM RD 415 fermée et déviée par la RD 418 Horbourg.

Sortie Sainte Croix En Plaine en direction de Colmar fermée sauf accès secours pour Hopital Schweitzer et déviée par A35

Entrée Sud de Colmar via RICO fermée et déviée par la RD 83, contournement Ouest de Colmar.

10h30 : centre ville bouclé et sous haute surveillance

A quelques heures du grand rassemblement anti-nucléaire qui doit se tenir en début d'après-midi place de la Gare, Colmar est plongée dans un grand silence et le centre ville est sous haute surveillance.

L'avenue de la République et les rues voisines sont bouclées et interdites à la circulation des voitures ; pour franchir le dispositif policier, assuré par les gendarmes et les CRS, il faut montrer patte blanche.

Seuls les piétons et les cyclistes accèdent dans le secteur de la place Rapp où l'on voit passer quelques joggeurs.

C'est le calme plat, les commerces du secteur sont fermés à part une pâtisserie de l'avenue de la République.

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mercredi 30 septembre 2009

le silence des abeilles...

sans vouloir être pessimiste, vous trouvez pas que, si l on ouvre les yeux et qu on regarde la réalité du monde d aujourd hui, et ben c est dur d'être optimiste?????????

c est un documentaire de quelques minutes ou l on voit des arboriculteurs chinois, qui cultivent des poiriers et qui depuis la disparition des abeilles la bas, pollinisent les fleurs à la main...

quelle harmonie entre l homme et la nature n est ce pas!

lien:

http://www.dailymotion.com/relevance/search/national+g%C3%A9ographic+abeilles/video/x4rmcv_le-silence-des-abeilles_news

mercredi 23 septembre 2009

nouvelles du Honduras!!!

ALERTE DE LA VIA CAMPESINA

LA RESISTANCE CONTINUE ET LE PRESIDENT ZELAYA ARRIVE AU HONDURAS!
MALGRE LA REPRESSION LA FIN DU REGIME PUTSCHISTE APPROCHE!

21 Septembre 2009
Au terme des 86 jours de lutte et de résistance héroïque du peuple du Honduras contre le coup d'état militaire, la chute du régime putschiste commence aujourd'hui avec l'arrivée à Tegucigalpa du président Zelaya déposé par les militaires. De tous les recoins du pays, une énorme mobilisation populaire a commencé à gagner la capitale pour accueillir le Président Zelaya, pour exiger son retour à la présidence et pour mettre fin au régime putschiste dirigé par Roberto Micheletti.

Très tôt ce matin, dès que la nouvelle du retour du président s'est rependue, des milliers d'Honduriens se sont rassemblés, devant le siège des Nations Unies, pour marcher ensuite vers l'ambassade du Brésil pour accueillir Zelaya. Là, le président Zelaya a reçu une commission du Front National de Résistance conte le Coup d'État. Les putschistes ont immédiatement mobilisé des milliers de soldats et d'officiers de la Police Nationale pour menacer et essayer d'endiguer l'irrépressible vague d'Honduriens qui criaient "Oui on a pu! Oui on a pu!" Les agressions et les intimidations des forces miliaires du régime n'ont pu, au cours de la journée, ni effrayer ni décourager cette démonstration pacifique mais militante et disposée à résister. C'est alors que le régime a décrété l'état de siège à partir de 4h de l'après-midi et que Micheletti a publiquement annoncé à la population une forte répression.

Mais personne ne peut plus retenir ce peuple courageux.

Malgré les moyens violents de la répression adoptés par le régime putschiste de Micheletti, avec des morts, des blessés. des emprisonnements et des disparus, la population s'est constituée en Front National de Résistance contre le Coup d'État. Marches, barrages, événements culturels de protestation et concentrations de masses n'ont pas cessé et bien au contraire, elles se sont généralisées à travers tout le pays opposé au coup d'état. Dès le début la résistance a établi très clairement ses objectifs:

1. La restauration de la présidence légitime de Zelaya.

2. La célébration d'une Assemblée Constituante

3. Réformer la Constitution pour construire une vraie démocratie populaire et souveraine.

C'est maintenant que commence la construction de la démocratie populaire. Des milliers d'ouvriers, de paysans, de femmes, d'indigènes, de descendants d'Africains, de maîtres d'école, d'étudiants, de défenseurs des Droits Humains et de citoyens sont mobilisés pour cela depuis le Dimanche 28 juin, date à laquelle les militaires ont déposé le président Zelaya et l'ont déporté au Costa Rica pour installer à sa place un président usurpateur.

En revanche, nous entrons dans l'étape la plus dure de la lutte. Le régime putschiste, acculé par la lutte populaire, pourrait avoir recours à une répression sanglante pour s'accaparer définitivement le pouvoir. Les prochains jours seront les plus difficiles pour la lutte de la résistance.

Pour ce qui précède, Vía Campesina lance un appel urgent aux organisations membres, aux mouvements sociaux alliés, ainsi qu'à tous les peuples du monde pour être en alerte rouge. Nous appelons à ce que la solidarité internationale la plus large possible se déploie pour arrêter toute tentative de répression tragique contre le peuple du Honduras et les dirigeants du Front National de Résistance contre le Coup d'État. Il faut garantir la fin imminente du coup d'état. Nous demandons la constitution de missions internationales pour accompagner le peuple Hondurien au cours des prochains jours. Ces missions doivent demander à leurs gouvernements respectifs d'agir maintenant pour mettre fin au régime putschiste et permettre de recueillir des fonds destinés à soutenir économiquement la lutte du peuple du Honduras.

GLOBALISONS LA LUTTE, GLOBALISONS L'ESPOIR!
Efectivos de la Policía captados a inmediaciones de la embajada de Brasil en la capitalina zona de Palmira.Con gases lacrimógenos despejó la Policía a los manifestantes que no acataron el toque de queda que había sido ordenado trece horas antes del desalojo.

mercredi 9 septembre 2009

21 septembre 2009: journée internationale contre la monoculture des arbres

Déclaration internationale :
arrêtez l’expansion des plantations industrielles d’arbres !

Dans le monde entier, des millions d’hectares de terre productive sont transformés en déserts verts que l’on présente comme des « forêts ». Des populations sont déplacées pour frayer la voie à des rangées interminables d’arbres identiques – eucalyptus, pins, palmiers à huile, hévéas, jatrophes et d’autres espèces encore – qui prennent la place de presque tous les autres êtres vivants. Les sols agricoles, indispensables à la souveraineté alimentaire des communautés locales, sont affectés à la monoculture d’arbres afin de produire des matières premières pour l’exportation. Les réserves d’eau diminuent et sont polluées, et les sols se dégradent. Les violations des droits humains se multiplient : elles vont du déplacement et de l’élimination des moyens d’existence à la répression et même à la torture et la mort. Des populations entières en souffrent mais les femmes sont les plus touchées car les plantations ont des effets différents suivant le sexe.

Malgré toutes les évidences dont on dispose au sujet des répercussions négatives que ces plantations ont eues sur la société et l’environnement dans des pays tels que le Brésil, l’Afrique du Sud, les États-Unis, l’Indonésie, la Malaisie, le Cambodge, la Colombie et l’Espagne, elles continuent d’être encouragées par une coalition d’acteurs qui vont de la FAO aux agences bilatérales, du Forum des Nations unies sur les forêts aux gouvernements nationaux, des sociétés conseil aux banques privées et de développement.

L’objectif véritable des actions de ces acteurs est facile à voir : accaparer des terres pour les entreprises des secteurs de la pâte et du papier, du bois, du caoutchouc, de l’huile de palme et, depuis peu, du biochar (*), afin qu’elles puissent disposer de davantage de matières premières bon marché et accroître encore leurs profits. La surconsommation des produits de ces plantations par les nations du Nord fortuné contribue fortement à leur prolifération.

En réponse à la publicité négative autour de l’impact de ces plantations d’arbres, les entreprises ont recouru aux systèmes de certification – FSC, PEFC, SFI, RSPO (**) – qui leur fournissent des références « vertes », grâce auxquelles elles peuvent poursuivre leurs affaires habituelles.

À ce problème est venue s’ajouter l’arrivée de nouveaux acteurs du monde des affaires qui visent à tirer profit du changement climatique en encourageant de fausses solutions : l’établissement de plantations en tant que « puits de carbone », la production d’agrocarburants (agrodiesel et éthanol), et l’introduction d’arbres génétiquement modifiés.

Or, les projets des entreprises se heurtent à une opposition croissante. Dans de plus en plus de pays, les gens résistent à l’expansion de la monoculture d’arbres et un mouvement mondial s’est développé au fil des ans, unifiant les nombreuses luttes locales et contribuant à faire entendre la voix de ceux qui souffrent à cause des plantations.

En cette Journée internationale contre la monoculture d’arbres, le message est clair et fort : les plantations ne sont pas des forêts ; arrêtez l’expansion des plantations industrielles d’arbres !

(*) Biochar : charbon qui serait enfoui dans le sol où il fonctionnerait comme fertilisant et comme dépôt de carbone.
(**) FSC (Forest Stewardship Council), PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), SFI (Sustainable Forestry Initiative), RSPO (Table ronde sur l’huile de palme durable).

mardi 8 septembre 2009

Bientôt le camp "réclamons la terre" des jeunes de la Via Campesina, mouvement paysan internationnal

le campement européen "reclaim the field " aura lieu du 30 septembre au 4 octobre, dans la ferme autogérée de Cravirola dans le Sud de la France.L'évenement est réalisé avec son soutien. Pour voir le programme des 5 journées de discussions, échanges et débats, cliquez sur le titre de l'aricle

lundi 3 août 2009

des arbres pour les berges du Brivet,

voici une photo prise sur la rivière "le Don", les berges sont bien tenues grace à la présence de nombreuses saules, aulnes, etc...

les racines de l'aulne maintiennent les berges grace à leur réseau racinaire, sur plusieurs mètres.

la présence d arbres sur les berges de rivière est très utile, et naturelle; elle maintient la solidité des berges qui sont souvent érodées lors des crues, des terriers de ragondins et aussi lorsque les bovins viennent s'y abreuver .

Sur le Brivet , plusieures zones sont totalement dépourvues d'arbres: les berges ont reculées de quelques mètres en quelques années, surtout du au piétinnement des bovins, et aussi à la présence de ragondins en grand nombre!

Replanter des arbres sur les berges du Brivet aurait beaucoup d'avantages: non seulement la fixation des berges, mais beaucoup de points positifs liés à la présence d'arbres: filtration par les racines (nitrates) ; baisse de l'évaporation par l'ombre que créé les arbres sur la rivière,

on peut espérer une diminution des plantes envahissantes (myriophylles, élodées, potamots crépus, algue filamenteuse...)

indirectement, la présenced'arbres pour consolider les berges permet à de nombreuses espèces de venir s'installer (oiseaux : canards , ...)

quelques arbres tombés au bord de l'eau sont toujours bons pour aller taquiner le brochet également, n'est ce pas collègues pêcheurs?!

c'est pour ça que nous encourageons la plantation sauvage: où tu aimerais voir un arbre, plantes en un!!

mardi 28 juillet 2009

Camp Action Climat, Notre Dame des Landes (44)

La Semaine de Résistance se décompose en plusieurs temps :


Samedi 1er Août :DEUXIÈME ÉDITION DU FESTIVAL LE Plancher des Vaches

Concert À PARTIR de 20 H


Dimanche 2 Août :9ème Pique-Nique des opposants à 12 H


Du 3 au 9 Août :CAMP ACTION CLIMATATELIERS, DÉBATS, CONCERTS, PROJECTIONS


Samedi 8 Août :MANIFESTATIONarrivée de l’Alter Tour, action de masse


www.resistance-ndl.org contact@resistance-ndl.org

ACIPA : 06 71 00 73 69


Initiative de la Coordination Anti-Aéroport* soutenue par : ATTAC, CIRCA (clowns activistes), Décroissants radicaux, Europe-écologie , Faucheurs et Semeurs volontaires (44), FASTI, Greenpeace, Nouveau Parti anticapitaliste, Objecteurs de croissance, le Parti de Gauche, les Alternatifs, Réseau Action-Climat, Réseau No Pasaran, Utopia…
COORDINATION ANTI-AÉROPORT : ACCV, ACIPA, ADECA, A l’est de l’erdre, ANDE, ATTAC 44-56, BVV, Bretagne Vivante, Collectif anti-marées noires, Confédération Paysanne, FEA, FNAUT, GND, Greenpeace 44, Les Alternatifs 44-56, Les Verts 44, LPO, MALICE, MEI 44, NATUR-ACTION, NATURE AVENIR, NATURE ET PROGRÈS, OBJECTEURS DE CROISSANCE, SDN-L&V, SOLIDARITÉS-ECOLOGIES, SP 2015, VAS, VAT


samedi 11 juillet 2009

En voici encore une bonne...

L'herbicide Roundup agit sur le fonctionnement des hormones sexuelles

Pour une formulation vendue en magasin, dosée à un niveau 800 fois inférieur aux seuils autorisés dans certains OGM alimentaires aux Etats-Unis, le Roundup aurait un impact réel sur les hormones sexuelles. Chez l'homme, l'action des androgènes, les hormones virilisantes, serait empêchée, tandis que pour les femmes il s'agirait de l'action et la formation des œstrogènes, les hormones féminisantes, qui seraient également perturbées. En conséquence, pour les chercheurs, il est possible de parler de 'dommages sur l'ADN des cellules humaines'.

A l'origine de ce constat, on trouve de nouveau l'équipe du Pr. Gilles-Eric Séralini (1) du CRII-GEN (2), à Caen, associée pour l'occasion à celle du Pr. Chagnon de Dijon. Selon eux, ces effets expliquent des résultats d'expériences préoccupants sur l'animal et en épidémiologie humaine. A ce titre, ils demandent une révision de '… la classification des Roundup et autres herbicides à base de glyphosate (la substance active, N.D.L.R.)' pour les définir 'comme étant toxiques pour la reproduction et perturbateurs endocriniens'.
Pour les chercheurs, cet aspect de l'impact du Roundup a pour le moment été sous-estimé, les producteurs de pesticides présentant majoritairement 'des études avec le glyphosate seul, alors que le mélange commercialisé est bien plus actif'.

L'étude a été publiée fin juin dans la revue scientifique internationale Toxicology par Gasnier et al.
Pascal Farcy

1- Le Pr. Gilles-Eric Séralini est notamment à l'origine d'une étude qui met en avant de sérieux risques pour la santé lors de la consommation de maïs transgénique MON 863, autorisé pour l'alimentation animale et humaine. Il a également mis en avant la toxicité du Roundup sur les cellules embryonnaires humaines.
2- Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique.

lundi 6 juillet 2009

Maïs OGM: la France rejette les conclusions de l'Autorité européenne

3 juil 2009 (AFP)

La France a rejeté vendredi les conclusions de l'Autorité européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) qui juge la culture du maïs génétiquement modifié MON810, produit par l'américain Monsanto, sans risques pour la santé et l'environnement.Dans un communiqué commun, les ministères du Développement durable et de l'Agriculture demandent "le respect des conclusions ministérielles" du 4 décembre 2008 prises à l'unanimité des ministres européens de l'environnement réclamant la révision et le renforcement des méthodes d'évaluation de l'EFSA."Les méthodologies ainsi demandées étant en cours de révision pour aboutissement en 2010, l'avis rendu par l'EFSA n'a pas pu encore en tenir compte", estiment-ils."Nous demandons que les conclusions du Conseil des ministres européens de l'Environnement soient respectées", disent Jean-Louis Borloo et Bruno Le Maire.Ils rappellent également que "six Etats membres - France, Autriche, Hongrie, Luxembourg, Allemagne et Grèce - ont pris des clauses de sauvegarde interdisant la culture du MON 810 sur leur territoire en raison de risques environnementaux".En outre, le 2 mars, à une très large majorité (22 Etats sur 27), les ministres européens s'étaient opposés aux propositions de la Commission de lever les clauses de l'Autriche et de la Hongrie.Enfin, le 6 mai, douze ministres avaient encore écrit à l'EFSA pour lui demander de "répondre pleinement dans son évaluation aux questions des Etats membres quant aux impacts de la mise en culture du MON 810", notamment sur les espèces environnantes.Dans un avis public mis en ligne mardi sur son site internet, l'Agence européenne indique que "les experts en OGM de l'EFSA ont conclu que le maïs 810 est sans risques pour la santé humaine et animale et ne constitue pas une menace pour l'environnement, si des mesures appropriées sont prises pour éviter une contamination des lépidoptères", à savoir les papillons.© 2009 AFP

mercredi 1 juillet 2009

coup d'Etat au Honduras...

Appel urgent
Solidarité avec les membres honduriens de La Via Campesina et avec lepeuple du Honduras

Contacts pour les Médias ci-dessousMises à jour régulières sur www.viacampesina.org (surtout en espagnol)

(Mali, 28 June 2009) Au cours des derniers mois, les organisations localesdu Honduras, de concert avec le Président Manuel Zelaya Rosales, ontcontribué à la promotion et l’organisation d’une consultation de l’opinionpublique au sujet d’une possible réforme institutionnelle, qui devait êtrelancée le 28 juin 2009.
A cinq heures ce matin, les forces armées du Honduras ont mené un coupd’Etat contre le Président Zelaya, mettant fin ainsi de façon brutale auxaspirations démocratiques des Honduriens, investis dans le lancement de laconsultation de l’opinion publique.
A l’écoute de ces informations, les organisations locales, parmilesquelles celles membres de La Via Campesina, sont descendues dans la ruepour dénoncer le coup d’Etat et demander le retour du Présidentdémocratiquement élu avec tous les pouvoirs dont la loi l’investit.Le gouvernement du Président Zelaya a défendu les droits destravailleurs/euses et des paysans/nes, a rejoint l’alternativebolivarienne pour les Amériques (ALBA) et, plus généralement, a mis enœuvre des politiques qui ont des effets bénéfiques pour les paysanshonduriens et leurs familles.
Les événements de ces dernières heures sont la marque d’une oligarchie, dela droite rétrograde, qui cherche à préserver ses intérêts et ceux destenants, nationaux et internationaux, du capital. Cette élite sert ainsien particulier les intérêts des entreprises transnationales. A cette fin,elle a utilisé les forces armées et d’autres institutions publiques, dontle parlement, les ministres d’Etat, les media d’obédience néo-libérale etd’autres encore.

Face à ces actes répréhensibles, La Via Campesina internationle demande :

1. le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel, sans effusion desang
2. que les forces armées se gardent d’exercer une quelconque répression àl’égard des Honduriens qui exigent un retour de la démocratie
3. le respect de l’intégrité physique des leaders sociaux, dont RafaelAlegria de la Via Campesina
4. le retour immédiat à ses fonctions du Président Zelaya
5. la garantie par les autorités du droit pour la population de l’exerciced’une pleine démocratie, à travers la consultation populaire ainsi quetoute autre forme d’expression.

La Via Campesina restera vigilante à garantir la sécurité de nosorganisations membres, de nos leaders et de l’ensemble des Honduriens,durant ces moments difficiles.

Nous appelons toutes les paysannes, les paysans, leurs familles et leursorganisations, ainsi que l’ensemble des autres mouvements sociaux, àprotester et à publier des lettres ouvertes, condamnant le coup d’Etat,auprès des ambassades du Honduras dans leur pays respectif.Nous restons debout, solidaires de nos organisations paysannes sœurs du Honduras.

Globalisons la lutte, globalisons l’espoir !

Comité de coordination international de la Via CampesinaMali, Afrique, 28 juin 2009 (traduit en français le 30 juin) Contact de la Via Campesina au Honduras pour les médias Bureau de presse international:Mabel Marquez, mabelmarquez07@gmail.comNuméro de téléphone : 00504 8878-4757

lundi 15 juin 2009

[cspcl] Mardi 30 juin à Paris : rencontre et discussion autour de la criminali sation des luttes sociales au Mexique

Rencontre et discussion autour de la criminalisation des luttes sociales
au Mexique

Nous vous invitons à une discussion sur les luttes sociales et leur
répression au Mexique en présence d'acteurs de ces luttes à Atenco et à
Oaxaca : Trinidad del Valle, Catalina Gonzalez et Ruben Valencia.

Les luttes sociales au Mexique pour l'autonomie et contre le développement
des projets néolibéraux sont systématiquement réprimées par le
gouvernement. Chaque fois que des formes d’organisations populaires
refusent la mise en place du calendrier et de la géographie capitalistes,
ou cherchent à proposer des alternatives, elles se heurtent à la violence
de l’État. Justifiée par la propagande des médias, cette politique de
terreur mène à la criminalisation de toute forme de résistance. Que ce
soit à Atenco, dans les États du Chiapas, du Guerrero ou d’Oaxaca, les
peuples refusent pourtant de plier sous les menaces et agressions dont ils
sont sans cesse les cibles. Face à la répression, la lutte, l’organisation
et la résistance populaires continuent.

San Salvador Atenco :

2001. Lutte victorieuse contre la construction d'un aéroport international
sur leurs terres : le projet est suspendu

2006. Répression les 3 et 4 mai : des centaines de personnes arrêtées, des
dizaines de femmes violées et deux morts.

2009. Campagne nationale et internationale pour la libération des
prisonniers d’Atenco.

2009. Douze personnes sont encore emprisonnées avec des peines de 30 à 112
ans de prison.

Chiapas :

1994. Soulèvement zapatiste au Chiapas et récupération de terres par les
communautés indigènes.

1994. Le gouvernement du Mexique attaque puis tente d’occuper
militairement la région libérée par les zapatistes.

2003. Organisation autonome des communautés zapatistes : Conseil de bon
gouvernement dans les "caracoles".

2005. Sixième Déclaration de la forêt Lacandone et début de l’Autre
Campagne au Mexique.

1994-2009. Harcèlement et arrestations des bases de soutien zapatiste
comme récemment à Bachajón (Agua Azul).

1995-2009. Maintien de camps militaires et création de groupes
paramilitaires par le gouvernement dans différentes régions.

2001-2009. Imposition de projets touristiques et économiques aux
communautés indigènes et paysannes.

2009. Campagne pour la libération des prisonniers de Bachajón.

Oaxaca :

Été et automne 2006. Grève des enseignants et d'organisations populaires
dans la ville d'Oaxaca et naissance de l'Assemblée populaire des peuples
d'Oaxaca qui se développe dans tout l’État d'Oaxaca.

Été et automne 2006. Répression policière, arrestations, assassinats et
campagne médiatique contre les organisations populaires.

2006-2009. Des groupes issus de l'Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca
(APPO) continuent à s'organiser dans les communautés indigènes et
paysannes et dans quelques quartiers de différentes villes de l'État,
(comme l'espace collectif Vocal).

2006-2009. Poursuite des persécutions d'acteurs de la lutte pour
l'autonomie. Maintien en prison de participants à l'APPO, assassinat de
Teresa et Felícitas de la Radio indigène communautaire de San Juan Copala.

Ce qu'il se passe à Atenco, au Chiapas, à Oaxaca et dans d'autres régions
du Mexique révèle l'importance de luttes sociales qui inquiètent le
gouvernement mexicain, au service des intérêts du capitalisme.

Mardi 30 juin à 20 h 30
33, rue des Vignoles 75020 Paris
Métro Avron ou Buzenval

http://cspcl.ouvaton.org/article.php3?id_article=659
--
Comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte (CSPCL, Paris)
33, rue des Vignoles - 75020 Paris - France
assemblée (hebdomadaire et ouverte) le mercredi à partir de 20 h 30
http://cspcl.ouvaton.org
cspcl@altern.org
listes d'information : http://listes.samizdat.net/sympa/info/cspcl_l
http://listes.samizdat.net/sympa/info/cspcl-fr

samedi 13 juin 2009

Premières rencontres internationales pour la défense des droits des peuples autochtones sur la biodiversité

Les premières rencontres internationales contre la biopiraterie les 13 et 15 juin 2009, à l'assemblée nationale.

Avec la participation exceptionnelle de Vandana Shiva

Bonjour à tous,

Le Collectif Biopiraterie est heureux de vous inviter à participer à la 1ere rencontre internationale contre la biopiraterie et pour la défense des droits des peuples autochtones sur la biodiversité. Cette rencontre a comme objectif de sensibiliser et de rassembler toutes les personnes ou organisations souhaitant s'informer, s'investir et/ou rejoindre le collectif. Ce colloque a été organisé pour faciliter un échange constructif entre les experts et la salle.
N'hésitez pas à diffuser ce message autour de vous et à nous contacter au plus vite pour vous inscrire.

collectifbiopiraterie@gmail.com Tel. 01.53.25.10.40

info@parolesdenature.org

www.biopiraterie.org

www.parolesdenature.org

Première rencontre internationale pour la défense des droits des peuples autochtones sur la biodiversité

La biodiversité est un trésor de ressources inégalement réparties sur la planète. Dans les zones de grande diversité biologique, les peuples autochtones ont contribué à développer et à préserver les connaissances sur les ressources biologiques. Or ces ressources sont de plus en plus vitales au développement des industries des sciences du vivant sur les marchés de la cosmétique, de la pharmacie et de l'agroalimentaire.

Les règles qui encadrent l'exploitation de la biodiversité sont aujourd'hui encore peu définies, et certaines entreprises profitent de ce vide juridique pour s'approprier les connaissances des peuples autochtones sur la biodiversité à travers des brevets, ou droits de propriété intellectuelle.

Les droits de propriété intellectuelle permettent à des acteurs privés de contrôler et de verrouiller l'accès à une ressource naturelle, niant l'antériorité des usages et des savoirs traditionnels ; et de s'assurer la totalité des bénéfices financiers liés à la valorisation des ressources brevetées.

Le Collectif Biopiraterie s’est créé afin de relayer le droit des peuples autochtones à préserver leurs ressources naturelles et valoriser leurs savoirs traditionnels. Il coordonne des actions juridiques et médiatiques pour s'opposer aux dépôts de brevets illégitimes sur la biodiversité.
Dans cet esprit, le Collectif Biopiraterie organise avec les sénateurs Mme Marie-Christine Blandin et Mr Jacques Müller, et le député Mr Yves Cochet les premières rencontres internationales contre la biopiraterie les 13 et 15 juin 2009, à l'assemblée nationale.
Ces rencontres ont pour but d'ouvrir un espace de débat public et de faire évoluer le cadre juridique. Elles permettront de nourrir une réflexion sur les enjeux liés au commerce des ressources biologiques.

Une série de 15 intervenants internationaux (Afrique du Sud, Inde, Equateur, Pérou Belgique…) parmi les plus reconnus ont répondu présent. Représentants de peuples autochtones, juristes, scientifiques, entrepreneurs… débattront au cours de 3 tables rondes afin de délimiter le périmètre et de définir les enjeux relatifs à la biopiraterie, présenter des cas concrets et établir des pistes pour trouver des alternatives à cette pratique.

Vandana Shiva dont les actions de lutte contre la biopiraterie sont mondialement reconnues, ouvrira et accompagnera ces rencontres.

aidez nous à lutter contre les OGM en plein champfaites un don avec http://www.sans-gene.org

mardi 26 mai 2009

MONSANTO : une super nouvelle pour la Terre et la liberté de culture: monsanto n'est pas le plus fort...

... la nature lui fait un pied de nez!

Effet boomerang chez Monsanto :Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés. Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».

Quand la nature reprend le dessus.

C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja. Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».
Depuis cette époque, la situation s’est aggravée et le phénomène s'est étendu à d'autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas, Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante.
Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu'une hybridation entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement. L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation. » Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger et l’amarante, devenue impossible à éliminer. La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures.
En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés. Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture. Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsanto de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce. Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse.Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transité vers des plantes sauvages, créant ainsi une « supergraine » résistante aux herbicides, croisement « inconcevable » par les scientifiques du ministère de l’environnement .
Depuis 2008, les media agricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités. Plante diabolique ou plante sacrée ...Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas. Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.
Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.

Ainsi, « la marante » affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath. Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal ! Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte. À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?

Sylvie SIMON(on trouve cet article entre autres là http: / / www. altermonde- sans- frontiere. com/ spip. php?article10632) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Quand le dernier arbre sera coupé, la dernière rivière empoisonnée et le dernier poisson mort alors l'homme découvrira que l'on ne se nourrit pas d'argent.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------La question n'est pas de savoir pourquoi les gens se révoltent, mais pourquoi ils ne se révoltent pas.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Toute personne est complice d'une injustice qu'elle tolère passivement.--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

mercredi 13 mai 2009

MARCHE de 16 km samedi 20 juin 2009 de Gréneville-en-Beauce (Loiret)à Toury (Eure et Loir)site Monsanto de Poinville« MONSANTO PAIE TES CRIMES !»

« MONSANTO PAIE TES CRIMES !»

Nous avons été condamnés à verser 73 000 € à Monsanto (qui en réclamait 600,000€ !) , suite à une action de fauchage de maïs OGM en 2004 à Gréneville en Beauce (45).
Nous remettrons, le 20 juin, le 2ème chèque de paiement à la firme en attirant l'attention de l'opinion publique sur les « gamelles »trainées depuis des décennies par Monsanto.

Programme de la marche 11h - Greneville en Beauce - place de la mairie:Coup de projecteur sur les crimes contre l'humanité commis par Monsanto par la commercialisation de sesproduits:agent orange utilisé pendant la guerre du Vietnam - dioxine – hormone laitière - OGM coton quidéclenche une vague de suicides en Inde – Pollution massive des terres et cours d'eau en Argentine par leRoundUp et ailleurs, etc...)$
12 h – Repas sorti du sac
13 h 30 – Départ de la marche avec banderoles et sono (16 km)
17 h30 – Arrivée - rassemblement à Toury - grande place. Résistance mondiale à la politique d'expansion des OGM et de Monsanto.
18h – Dépôt chez Monsanto du chèque des 49 de Greneville et demande d'indemnisation de toutesles victimes de Monsanto
19h – Soirée Festive à « la Ferme des Bleuets »16 Villepéreux 28140 Courbehaye

Vous nous soutenez! Venez marcher avec nous!

Les 49 faucheurs volontaires de Gréneville Solidarité financiére avec les faucheurs SANS GENE CASC – 10 bis rue du Colonel Driant 31400 Toulouse - http://sans-gene.org/

dimanche 19 avril 2009

Monsanto accélère dans sa conquête du Mexique...


Le leader mondial des biotechnologies végétales investit au Mexique. Greenpeace s'y oppose.

Attablé à la terrasse d'un luxueux hôtel de Mexico, Andres Felix rayonne. Maintenant qu'un décret autorise la culture du maïs génétiquement modifié en terre aztèque, le directeur général pour l'Amérique latine de Monsanto, le géant américain des biotechnologies végétales, annonce un investissement au Mexique de 200 millions de dollars sur trois ans. Cette décision déclenche la colère des associations de défense de l'environnement face aux risques de contamination de la biodiversité mexicaine.
Monsanto produit déjà au Mexique du soja et du coton transgéniques mais un moratoire bloquait depuis 1999 les essais en plein champ de maïs génétiquement modifiés. Le 6 mars dernier, un décret gouvernemental a fait sauter ce verrou. Depuis, Monsanto a déposé pas moins de quinze demandes officielles pour lancer la phase expérimentale prévue par la « loi de biosécurité », votée en 2005. Après les tests sur des petites surfaces, l'étape pilote prévoit la production à grande échelle, avant la commercialisation des nouvelles semences, prévue d'ici à 2012. « Sur les 8 millions d'hectares consacrés au maïs, un quart pourrait passer à la culture transgénique », anticipe Andres Felix.
pas d'unanimité
Même engouement du côté de ses concurrents, Pioneer et Dupont, qui devraient investir plus de 150 millions de dollars dans les trois prochaines années.
Selon Monsanto, les organismes génétiquement modifiés (OGM) permettraient aux paysans d'augmenter leurs rendements de 15 % à 35 %, de baisser les coûts de production, d'éviter le recours aux insecticides et surtout d'atteindre l'autosuffisance. Treizième producteur mondial d'OGM, le Mexique importe aujourd'hui un tiers des 30 millions de tonnes de maïs consommées par an. Et la vente de céréales transgéniques américaines, autorisée par l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena), concurrence déjà les petits paysans mexicains.
Pourtant, le décret du gouvernement ne fait pas l'unanimité dans un pays qui est le berceau du maïs. « Cette décision politique met en danger les 59 variétés de maïs traditionnelles », dénonce Aleira Lara, coordinatrice chez Greenpeace. Une étude moléculaire, publiée début 2009 dans la revue « Molecular Ecology », démontre la présence de gènes provenant d'OGM parmi les espèces de maïs classiques dans l'État de Oaxaca (sud-ouest). Celle-ci résulte du trafic de semences, de la pollinisation par le vent et de l'échange de graines entre paysans. « La production sera rigoureusement contrôlée », rassure le ministre de l'Agriculture, Alberto Cardenas Jimenez. En face, Greenpeace s'apprête à déposer une plainte auprès de la Cour suprême du Mexique. n

Jacob Silberberg/PANOS-REA

Frédéric Saliba,

Lien permanent vers cet article :http://www.latribune.fr/entreprises/green-business/181671/monsanto-a-la-conquete-du-mexique.html

Vos réactions
gg68 a écrit le 19/04/2009 à 12:08 :
Je suis tres satisfait de cette decision du Mexique qui va permettre 'a ce pays de ne plus dependre des importations et de produire de facon plus propre, avec moins d'intrant pesticides, fuel...et va faciliter la vie des petits agriculteurs. Les ogm sont la meilleure facon de proteger l'ecologie et devons faciliter, amplifier, et aider la recherche sur toute la planete afin d'augmenter l'offre de plusieurs entreprises.
overide a écrit le 18/04/2009 à 09:06 :
Merci monsanto de nous empoisonés, toi qui n'as que le mot profit à la bouche. Je pense que de sauver des vies n'est pas le plus important, la vie humaine n'est rien face au profit.
Patapom a écrit le 18/04/2009 à 09:05 :
Les ordures ! Ils font chaque fois le même coup ! Et après, les paysans se suicident parce qu'ils n'ont plus les moyens de rembourser leurs emprunts et qu'ils se sont fait enc..... jusqu'au trognon !
carpatrick a écrit le 18/04/2009 à 09:05 :
Monsanto truand et voleur. Seul compte leur intérêt financier, rien d'autre n'a de valeur à leur yeux. Il ne veulent qu'obtenir le leadership mondial des cultures céréalières, au détriment des intérêts écologiques et économiques notamment des pays en voie de développement. Et pourquoi donc 6 pays européens ont pris la décision de suspendre ces cultures? Posons nous les bonnes questions. Si cela ne tenait qu'à moi, je démantèlerai MONSANTO...

mercredi 25 mars 2009

Appel à manifester contre les OGM devant les ambassades espagnoles en Europe

Bonjour,

En avril une grande coalition espagnole va se mobiliser contre les OGM et mettre la pression sur le gouvernement espagnol. « Nous en avons assez d’être le plus grand cultivateur européen d’OGM, nous en avons assez d’être le terrain d’essai de Monsanto and Co !! », déclarent les organisateurs.

Une semaine d’action dans tout le pays est prévue du 13 au 19 avril, ainsi qu’une manifestation nationale à Saragosse le 18 avril.

« Nous avons absolument besoin du soutien des autres pays européens. Notre gouvernement sera extrêmement inquiété de voir son image à l’étranger se détériorer à cause de son soutien aux OGM. »

« Nous appelons à des actions devant les ambassades espagnoles le jeudi 16 avril, pour montrer au gouvernement espagnol que les consommateurs européens sont au courant de ce qui se passe en Espagne »

Ces actions à l’étranger nous permettront d’augmenter l’audience médiatique ici en Espagne.

Si vous pouvez organiser une action, merci de nous contacter, afin de coordonner nos efforts :

David (Friends of the Earth Spain) omg@tierra.org

Dani (Ecologistas en Acción) danielote9@hotmail.com

Tournefeuille (31), les 18-19 avril 2009 - A l'appel des associations nationales engagées dans les collectifs Stop-ogm et Semons la biodiversite

Tournefeuille (31), les 18-19 avril 2009 - A l'appel des associations
nationales engagées dans les collectifs Stop-ogm et Semons la biodiversité,
paysans, scientifiques et ONG se réuniront « pour produire et consommer sans
OGM, stopper les OGM, semer la biodiversité et les résistances »

Le moratoire actuel sur les cultures d'OGM dans de nombreux pays européens a
été obtenu grâce aux luttes menées depuis 1997, au niveau d'expertise élevé
des collectifs et des organisations et surtout à la mise au grand jour des
pratiques des firmes et des politiques. Mais la vigilance reste de mise :

* Le recul des cultures OGM dans l'Hexagone peut être remis en cause à
tout moment : récemment la Commission Européenne a proposé de refuser les
moratoires nationaux et d'autoriser la culture des maïs Bt11 et 1507 de
Syngenta et Pioneer ;
* Les OGM importés par dizaines de millions de tonnes pour
l'alimentation animale continuent à envahir le marché et nos assiettes et la
Commission vient d'autoriser l'importation d'un nouveau soja GM de Monsanto
;
* Les OGM officiels ne sont que l'un des aspects les plus visibles
d'une vaste offensive(nouveaux outils des biotechnologies, etc...) pour
privatiser le vivant, s'appuyant tout à la fois sur une propagande
mensongère (faim dans le monde, alicaments miraculeux, « bio »
carburants...), un lobbying redoutablement efficace et un arsenal juridique
(national, européen, supranational) et technologique de plus en plus
performant. Associée aux pratiques culturales de l'agro-industrie, cette
privatisation mène immanquablement à une régression de la biodiversité
cultivée.

Pour arrêter les OGM et la privatisation du vivant, la tâche dans les mois à
venir est :

* De rendre visibles des alternatives crédibles comme les semences et
l'agriculture paysannes, l'agroécologie, la culture biologique, la filière
bois ?Est-ce que ce point n'avait pas été supprimé ? et la restauration
collective sans OGM, et d'en montrer les enjeux sur la biodiversité agricole
et sauvage.
* De continuer à s'approprier les nouvelles connaissances
indispensables et à élaborer les argumentaires et les outils pour les
actions à venir ;
* D'alerter et d'informer les citoyens, paysans et décideurs
politiques sur ces enjeux.

Au programme : Du vendredi au dimanche à Tournefeuille des ateliers, tables
rondes et soirées publiques ouvertes à tous susciteront échanges
d'informations et débats sur les OGM visibles ou les mutations artificielles
dispensés d'étiquetage, les droits des paysans, la restauration sans OGM et
la lutte contre les importations, ou la défense des semences reproductibles
qualifiées de « recel de contrefaçon »...

Retrouvez le programme complet sur

www.semonslabiodiversite.org et sur
www.ogm31.org/

Contacts : Michel Dupont: 01 43 62 18 73 - Jacques Dandelot : 06 30 50 56 63