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dimanche 27 avril 2008

la pollution de l'estuaire de la Loire se révèle plus importante qu'évaluée initialement

Un mois après la pollution de l'estuaire de la Loire, Total refait ses calculs. Ce ne sont pas 400 mais 500 tonnes de fioul toxique qui se sont échappées de sa raffinerie de Donges. De son côté, la LPO dénombre plus de 250 oiseaux mazoutés.
Un mois après la pollution de l'estuaire de la Loire provoquée le 16 mars par la fuite d'une canalisation à la raffinerie Total de Donges, le groupe pétrolier vient d'annoncer que la quantité de fioul déversée sur les berges et dans le fleuve, était plus importante que celle initialement estimée. Ce ne sont plus 400 tonnes mais 500 tonnes de fioul qui se sont finalement échappées de la raffinerie de Donges. 180 tonnes se sont déversées dans la Loire, soit 80 de plus que ce qui avait été annoncé en Mars.
Pour ce calcul, Total précise qu'il s'est appuyé sur les quantités du volume de produits récupérés sur les berges, lors des opérations de dépollution. Aussi, le groupe pétrolier déclare au 15 avril que 294 des 320 tonnes recensées sur les berges et 138 des 180 tonnes de fioul déversées dans l'estuaire ont été récupérées.
Au-delà de ces chiffres, la préfecture des Pays de la Loire a également dressé le 16 avril un ''premier bilan'' de la pollution dans l'estuaire et indiqué la mise en oeuvre de mesures préventives.
Selon la préfecture, sur les 89 kilomètres de berges et de côtes touchées par la pollution, 15 km de rives sont encore souillés vers Paimboeuf, commune la plus touchée par la pollution. 309 tonnes de fioul ont été récupérées en fin de semaine dernière par plus de 600 personnes mobilisées pour le nettoyage. Sur les plages, il n'y a plus de traces de fioul, a également ajouté la préfecture à l'approche de la saison touristique.
Rappelons que depuis l'accident, un arrêté impose à Total d'inspecter ses 35.000 kilomètres de canalisations aériennes. Des vérifications ont en effet fait apparaître qu'outre la tuyauterie défectueuse, trois autres canalisations de fuel/gazoil ont été attaquées par la corrosion à la raffinerie de Donges.
De leur côté, les communes touchées et associations de protection de l'environnement considèrent que Total sous-estime encore les chiffres, compte tenu de l'ampleur de la pollution qui a atteint les îles d'Oléron et de Ré en Charente-Maritime, et le littoral sud-vendéen, les 30 et 31 mars derniers.
Alors que, selon la préfecture, des observations réalisées par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont annoncé que le nombre d'oiseaux morts est inférieur à 10 en Loire-Atlantique, la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) déclare quant à elle avoir recensé plus de 250 oiseaux mazoutés sur la seule île de Ré depuis la catastrophe. Des analyses ont révélé que le polluant provenait bien de l'accident survenu à la raffinerie de Total à Donges, explique la LPO. D'après l'organisation écologiste, une quarantaine d'oiseaux vivants et plus de 200 oiseaux morts ont été collectés, notamment des fous de Bassan, des guillemots de Troïl et des pingouins Torda.
Rappelons que le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo avait qualifié de ''grave'' cette pollution dès le 17 mars en raison de la nature du lieu souillé, une zone sensible classée Natura 2000. Selon la fédération France Nature Environnement (FNE) et la LPO, ce n'est malheureusement pas la première fois que cet espace naturel sensible, refuge pour la biodiversité, est touché par le pétrole. Le groupe pétrolier a en effet déjà été impliqué dans une pollution de l'Estuaire en 1999 avec la marée noire de l'Erika, en 2003 lorsqu'une canalisation s'était rompue dans un étier de la raffinerie et en janvier 2006 avec la collision entre deux butaniers qui avait provoqué la dispersion de 30 tonnes de fioul lourd causant la mort de plusieurs milliers d'oiseaux.
Le 31 mars, Total a réaffirmé qu'il prendrait en charge l'intégralité des frais de dépollution, évalués à 10 millions d'euros. Une dépollution qui devrait durer plusieurs mois selon la LPO voire deux à trois ans pour la totalité des sites touchés.
R. BOUGHRIET

vendredi 18 avril 2008

17 avril: date à retenir...

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - La Via Campesina 17 avril:

Journée internationale des luttes paysannesMobilisation mondiale des paysans pour proposer des solutions à la crise des prix des denrées alimentaires (Jakarta, 17 avril 2008) Aujourd’hui, les organisations de paysans et paysannes et leurs alliés célébrent la Journée internationale des luttes paysannes en commémoration du massacre de 19 ouvriers et ouvrières agricoles qui, il y a 12 ans, se battaient pour obtenir de la terre au Brésil. Aujourd’hui des douzaines de groupes, communautés et organisations dans plus de 25 pays à travers le monde organisent plus de 50 actions telles que des marchés de paysans, des conférences, des actions directes, des activités culturelles et des manifestations, etc. en vue de défendre leur droit à se nourrir et le droit à nourrir leurs communautés.

dimanche 13 avril 2008

Stevia rebaudiana...la bête noire des multinat' du sucre



Voici l'article paru dans le Figaro le 7 janvier 2008 :Les sucrettes n'ont plus le monopole du "light". La dernière boîte de Canderel, décorée de Swarovski, a beau briller de mille feux, elle n'attire pas vraiment les "biobos" (bios bobos), certes soucieux de leur ligne, mais néanmoins méfiants à l'encontre des substances chimiques ... C'est pourquoi la stévia (Stevia Rebaudiana), plante originaire d'Amérique du Sud et dont les feuilles ont un goût très sucré, fait de plus en plus parler d'elle. Utilisées des siècles durant par les Guarani sous le nom de "caà-êhê" (herbe sucrée), elles contiennent en effet du stévioside, un composant à fort pouvoir sucrant. Son goût n'est cependant pas le même que celui du saccharose de nos petits cubes habituels. Il évoque le réglisse et reste longtemps en bouche. Ce qui ne l'empêche pas d'être intéressant comme édulcorant naturel, compte tenu de son apport très faible en calories. Encore interdite à la consommation aux Etats-Unis et en Europe, pour des raisons plus politiques et économiques que sanitaires (les lobbies sucriers lui sont assez hostiles...), la stévia intéresse néanmoins des géants de l'alimentaire comme Coca-Cola. La firme reconnaît même travailler depuis plusieurs années à la mise au point d'un nouvel édulcorant qui en serait extrait... En attendant, rien ne s'oppose à la culture privée de cette plante. D'autant qu'une feuille fraîche suffit à agrémenter une tasse de thé.Autre alternative au sucre traditionnel, les sirops végétaux qui permettent de relever diverses préparations à moindre coût calorique. Exemple: le sirop d'agave. Surnommé "eau de miel" par les aztèques, il est obtenu en pressant le coeur d'un cactus d'Amérique du Sud. Deux cuillères à soupe de ce produit 100% naturel, essentiellement composé de fructose équivalent à 100g de sucre cristal. Enfin, rien n'empêche de revenir à la bonne vieille méthode qui prévalait en France avant l'apparition du sucre raffiné : utiliser du miel liquide, bio de préférence, dans les boissons chaudes ou les préparations de gâteaux. Chassez le naturel...
A.M

mercredi 9 avril 2008

Actualités OGM : grosse déception

cliquez sur le titre pour avoir les dernieres infos concernant le vote qui a eu lieu aujourd hui à l'assemblée

http://news.google.fr/news?hl=fr&q=ogm&um=1&ie=UTF-8&sa=X&oi=news_result&resnum=1&ct=title

mardi 8 avril 2008

La Nature est si bien faite...

Le projet de loi concernant les Chimères Génétiquement Modifiées, et bien on s'en souviendra: que d'agitations, de débats, d'articles...et c'est pas fini. Les députés ont beaucoup de retard à l'assemblée, et on imagine aussi le gaspillage d'argent et de temps, pour les "banquets" que doivent s'offrir ces messieurs; et tout ca pour hésiter, pour faire trainer le dossier, sérieusement, ce dossier OGM il devrait etre réglé depuis quelques années déja: c'est la qu'on voit que la démocratie n'existe plus: les assoc' écologistes, les paysans, les apiculteurs, les consommateurs... ils n'en veulent pas, il en va de l'avenir de tous, et on ne demande pas l'avis de la population, alors qu'on est 80 % des francais à ne pas en vouloir. les ogm sont la pire chose qu'on pouvait infliger à la Terre Mère: et malheureusement, la contamination est irréversible...

Les Ogm: c'est vraiment manquer de respect à la Nature, qu'est ce qu'ils croient ces con....ds de "biotechnologistes": qu'ils sont plus intelligent que la Nature?

et c'est marrant de voir que le coton ogm Bt cultivé aux "states" depuis 1996 a déjà montré ses faiblesses!!(cool;) et ouai, bande d'utopistes de scientifiques!!c'est vous les marginaux, les "perchés" : même les insectes sont plus intelligents que vous!!

Il y a de la résistance de la part des insectes face à l'insecticide, c'est bon ca la Résistance!!


une photo d' orchidée brivetaine , ces merveilles de nos campagnes qui sortent en ce moment pour le plaisir de nos yeux...


vendredi 4 avril 2008

Projet de loi OGM: course de lenteur dans une ambiance électrique

vendredi 04 avril

PARIS (AFP) — Les députés ont approuvé jeudi les "principes généraux" de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés, un des articles clé du projet de loi sur les OGM, dont l'examen s'est transformé en course de lenteur, dans une ambiance électrique.
Au troisième jour des travaux, commencés mardi, seuls une cinquantaine d'amendements (sur 476) et un seul article (sur 14) ont été examinés par les députés.
La conférence des présidents a décidé jeudi d'ouvrir deux séances supplémentaires lundi de débats sur un texte déjà adopté le 8 février par les sénateurs.
Défendu par le ministre d'Etat Jean-Louis Borloo (Ecologie) et sa secrétaire d'Etat Nathalie Kosciusko-Morizet, ce projet de loi controversé doit faire l'objet mardi d'un scrutin solennel, qui permettra de connaître le vote de chacun des députés.
Il a fallu près de douze heures de travaux, émaillés d'incidents et de joutes verbales, pour venir à bout de l'article premier où figure la formule "liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM", décriée par la gauche et le collectif anti-OGM, qui y voient "un net recul" par rapport au Grenelle de l'environnement.
PS, PCF et Verts ont combattu pied à pied cet article, multipliant des prises de parole, citant à loisir les propos du sénateur UMP Jean-François Le Grand, qui mettait en cause l'impartialité des parlementaires sur le dossier OGM.
Dans un entretien au Monde, le sénateur de la Manche a notamment dénoncé ceux qui "ont fait main basse sur l'UMP afin de défendre des intérêts mercantiles", allusion aux pressions des lobbies.
Deux amendements majeurs -le premier d'André Chassaigne (PCF), le second de François Grosdidier (UMP), visant à encadrer de façon "plus stricte" l'usage des OGM en France- ont été adoptés sur cet article.
L'amendement Chassaigne stipule que les OGM ne peuvent être cultivés, commercialisés ou utilisés que dans le respect de l'environnement et de la santé publique, mais aussi "des structures agricoles, des écosystèmes locaux, et des filières de production et commerciales qualifiées +sans organismes génétiquement modifiés+, et en toute transparence".
Adopté mercredi soir avec le soutien de plusieurs élus UMP, NC et MoDem, l'amendement PCF a fait l'objet de vifs échanges jeudi, la gauche craignant sa remise en cause par le gouvernement, en dépit des assurances répétées de M. Borloo.
L'amendement Grosdidier, voté à l'unanimité, précise que "la liberté de consommer et de produire avec ou sans OGM" doit se faire "sans que cela nuise à l'intégrité de l'environnement et à la spécificité des cultures traditionnelles et de qualité".
Les élus de gauche ont défendu, en vain, une série d'amendements qui visaient à abaisser le taux de 0,9% d'OGM au-dessus duquel les produits doivent comporter la "mention OGM" au regard du règlement européen.
Tout au long des travaux, la tension était palpable, et il suffisait parfois d'un mot pour déclencher l'orage. "Les vrais voyous sont ceux qui prennent la responsabilité de contaminer les cultures de manière irréversible !", a lancé le bouillant député Verts Noël Mamère.
"Arrêtez de dire que nous sommes des criminels écologiques et arrêtez de vous faire passer pour des anges !", a répliqué Bernard Debré (UMP).
Avant la pause du dîner, les députés ont entamé l'examen des autres dispositions phare du projet: création du "Haut conseil des biotechnologies", "transparence", "coexistence" des cultures et autre "délit de fauchage".

source: AFP.google.com

jeudi 3 avril 2008

Vive le purin d'ortie!!!


Peut être qu'on rabâche un peu, mais c'est important d'arrêter d'utiliser tous ces pesticides, herbicides, engrais chimiques, j'en passe et des meilleurs... La nature est si bien faite...


Le purin d'ortie



A disséminer dans tous les foyers, dans tous les jardins



Elaboration.

Au printemps, dès que les orties poussent et avant qu’elles ne fleurissent, récoltez 1 kilo de feuilles fraîches et mettez à macérer dans 10 litres d’eau de pluie pendant 8 jours. La fermentation est alors terminée. Filtrez avec un tissu, mettez en bouteille et stockez au frais pour utiliser au fur et à mesure des besoins. Ce purin très concentré ne doit jamais être utilisé pur.



Dilutions.

- A 5% en pulvérisation sur toutes vos plantes, tous les 10 à 15 jours, durant toute la croissance. Utilisé de cette façon, il fortifie, vivifie et protège les plantes des pucerons et des maladies.

- A 20 % en arrosage une fois tous les 10 à 15 jours. C’est un excellent engrais et régénérateur du sol. Qu’il soit pulvérisé ou utilisé en arrosage, le purin d’ortie est un produit indispensable au jardin. Il donne de la saveur aux légumes et de l’éclat aux fleurs, lorsqu’il est utilisé régulièrement et bien dosé.



C’est un produit naturel, efficace et économique. C’est aussi le désespoir des marchands d’engrais et de pesticide pour notre plus grand bonheur et celui de la Terre.