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dimanche 31 janvier 2010

Plante & semence mutagène : Qu’est-ce que c’est ?

Le mardi 2 février à 20h30 Lycée Nature La Roche sur Yon, Avec Michel Metz



La mutagénèse et ses conséquences :

sur la santé,
sur l’environnement et la biodiversité,
sur la privatisation du vivant

Derrière les OGM, d’autres OGM ? Ces OGM sont exclus de la loi, sans déclaration, ni test, ni contrôle.

Car ces OGM « cachés » sont obtenus par des techniques différentes : la Mutagénèse, la fusion cellulaire. Ils permettent aux multinationales de poursuivre le même objectif : la main mise sur l’agriculture mondiale, et imposer partout le modèle productiviste.

Continuons à nous informer, à débattre et à travailler à des alternatives.

Le mardi 2 février à 20h30 Lycée Nature La Roche sur Yon

Organisation : confédération paysanne de Vendée en partenariat avec le collectif anti-OGM : accueil paysan, ATTAC, Biosens, comité de soutien aux faucheurs volontaires 85, CRIN, GRAPEA, GAB, LPO, MDRGF, No Pasaran, NPA, SMG, Les Verts 85.

Entrée libre

jeudi 28 janvier 2010

OGM : les semenciers veulent reprendre les essais en plein champ



Publié par Rédaction le 26/01/10 dans la catégorie Nature.

Alors que 53 faucheurs volontaires d'OGM étaient condamnés hier par la cour d'appel de Versailles, les semenciers ont demandé l'autorisation de reprendre les essais de maïs transgénique en plein champ.

Après la condamnation hier de 53 faucheurs volontaires d'OGM à 3 mois de prison avec sursis, pour destruction en 2007 d'une parcelle abritant des essais menés par Monsanto, le groupement national interprofessionnel des semences et des plants, le Gnis, estime que par cette décision de la cour d'appel de Versailles, une "nouvelle fois, le droit à la recherche sur les biotechnologies végétales est reconnu".
Il demande alors au gouvernement de confirmer "ce droit en autorisant dans les plus brefs délais des essais en plein champ".



Priorité nationale

Pour Philippe Gracien, porte-parole du Gnis, "pour être menée jusqu'à son terme, la recherche sur les biotechnologies végétales doit pouvoir donner lieu à des expérimentations en plein champ". "Le gouvernement a annoncé que la recherche sur les biotechnologies est reconnue comme une priorité nationale puisqu'elle doit bénéficier de la répartition du grand emprunt, nous attendons maintenant qu'il le prouve par un acte concret en autorisant au plus vite la reprise des essais" ajoute-t-il.

lundi 25 janvier 2010

Verdict du procès en appel des faucheurs volontaires d’OGM de Poinville

La Justice en retard sur la société.

La condamnation des faucheurs volontaires d’OGM passe outre la charte de l’environnement et les décisions de l’Etat en la matière (moratoire du Mon 810 et Grenelle de l’Environnement).

Le réquisitoire a été suivi sur l’essentiel. L’état de nécessité est récusé sur le fondement de l’absence de preuve supposée des nuisances apportées par la dissémination des pollens transgéniques alors qu’à Chartres, le jugement était fondé sur l’absence de la maitrise de cette même dissémination.

Les condamnations sont les suivantes :

• 3 mois de prison avec sursis et 1000 euros d’amende pour 53 faucheurs ;

• 120 jours amende (30 euros/jour) pour les quatre « récidivistes » ;

Relaxe pour les 23 faucheurs ayant refusé les prélèvements d’ADN.



Monsanto a obtenu 14000 euros de dommages et intérêts dont 1000 euros pour préjudice moral ! au lieu des 1,3 million d’euros demandés.

Yvelines sans OGM

dimanche 17 janvier 2010

Juridique Kokopelli: Provocation sur fond de contrefaçon

Le communiqué de Blanche Magarinos-Rey, avocate de Kokopelli, est
disponible sur le blog de Kokopelli

Dans son catalogue de printemps 2010, la société GRAINES BAUMAUX
propose à la vente, en page 491, un mélange de 15 variétés de
tomates que son dirigeant a choisi d’appeler "TOMATE KOKOPELLI",
cette appellation étant suivi d’un petit signe © indiquant qu’il
est propriétaire de la marque.

Cette initiative, de la part d’un adversaire judiciaire notoire,
a semé le doute et la confusion dans les esprits des adhérents,
clients et sympathisants de l’association, qui ont demandé à ce
qu’un éclaircissement soit donné sur la réalité de cette
incompréhensible et absurde assimilation des tendances.

En effet, le procès initié depuis décembre 2005 par la société
BAUMAUX contre l’association KOKOPELLI est toujours en cours.
Dans celui-ci, aujourd’hui au stade de l’appel, BAUMAUX se fait
redresseur de torts et, sans pouvoir démontrer aucun préjudice
lié aux activités de l’association, réclame l’application
stricte de la législation sur l’inscription des semences au
catalogue officiel. Prenant ainsi le rôle du Ministère Public,
et sortant du cadre de la concurrence déloyale sur laquelle il
prétend se baser, il remet ainsi en scène le triste procès qu’a
mené l’Etat contre l’association KOKOPELLI pendant plus de
quatre ans, et qui s’est conclu récemment, en Cour de Cassation,
par la condamnation de l’association à plus de 17.000 €
d’amende.

Non content vraisemblablement des conditions d’exécution de
cette condamnation, qui a vu certains membres du gouvernement
qualifier de "service public" le travail de KOKOPELLI et l’Etat
renoncer au recouvrement de l’amende, la société BAUMAUX réclame
aujourd’hui à l’association quelques 100.000 € de
dommages-intérêts, ainsi que la cessation de ses activités.

C’est donc un véritable acharnement que subit ici, par ce
nouveau procès, l’association KOKOPELLI.

Mais le dépôt de la marque "TOMATE KOKOPELLI" par son propre
adversaire constitue une étape nouvelle dans cette croisade
contre le travail de diffusion de la biodiversité agricole et de
l’autonomie semencière que réalise l’association.

Or, renseignements pris auprès de l’Institut National de la
Propriété Intellectuelle, le dépôt de la marque "TOMATE
KOKOPELLI" par la société BAUMAUX remonte au 31 octobre 2007,
soit lorsque le procès initié par celle-ci battait son plein en
première instance.

Pour cet enregistrement de marque, la société BAUMAUX ne pourra
dès lors pas arguer de sa bonne foi, c’est une évidence. Pire
encore, réalisé dans l’intention de nuire, il doit être
considéré comme frauduleux, au sens de notre jurisprudence en la
matière.

Mais ce qui est plus grave, dans la mesure où l’association
KOKOPELLI bénéficie, à n’en pas douter, d’une « marque
notoirement connue », cet enregistrement est également
constitutif d’un acte de contrefaçon, qui est un délit pénal
puni de quatre ans d’emprisonnement et de 400.000 euros
d’amende.

On s’interroge donc sur les raisons qui ont poussé la société
BAUMAUX à de telles extrémités.

En définitive, cette démarche outrancière s’apparente à de la
provocation pure et simple, à laquelle le pacifisme de KOKOPELLI
hésite à répondre. Cependant, la société BAUMAUX a peut-être
prévu, dans le cadre d’une nouvelle procédure judiciaire,
d’interdire à l’association d’utiliser sa propre dénomination…?

Enfin, et pour couronner le tout, il est encore affligeant de
constater que la marque déposée par BAUMAUX l’a été pour deux
catégories : les semences, d’une part, et les produits
"phytosanitaires", de l’autre.

Alors, Monsieur BAUMAUX, pour quand avez-vous programmé la
sortie des "Pesticides KOKOPELLI"?

Blanche MAGARINOS-REY.
Avocate au Barreau de Brest

dimanche 3 janvier 2010

Le pays du sourire (opéra comique)‏

article du CSPCL, Comité de Soutien aux Peuples du Chiapas en Lutte.

De : gilles




Le pays du sourire (opéra comique)


Bonjour et bonne année, Voila ce que m'a raconté un copain, paysan dans la jungle du Chiapas,confronté à une grave maladie de sa femme, et ayant donc pris la décisionde s'exiler un an pour trouver la thune qui permettrait de la soigner.
Il faut d'abord prendre un bus de Las Margaritas (Chiapas) jusqu'à ElAltar (Sonora).Voyage de 2 500 km, dans un bus gavé de candidats migrants et doncrackettés par tous les flics du chemin... À El Altar commence un désert......et une marche de sept jours et sept nuits.
On marche en file indienne sans faire de bruits. Inutile de dire que lespieds gonflent, la langue aussi car l'eau manque dès le troisième jour.
Unique distraction : observer les traces des quads de la Border Patrol qui, comme son nom l'indique, croise dans le désert pour attraper lesmigrants. Les nuits ne sont pas trop froides, par contre mon copain n a pas eu lachance qu'il pleuve. Donc, quatre jours sans boire, dans des bottesdéchirées accompagnés des plaintes de ceux ou celles qui craquent...
Événement : au cinquième jour, arrivée de la Border Patrol ! Tout le mondes'enfuit en se dispersant et ce jour-la, ils n'ont chopé qu'une personne.Imaginez la galère pour se retrouver les uns les autres et continuer laroute... Sixième jour : un abreuvoir pourri, pollué, pour le bétail. La fête !
Sixième jour encore : devoir ramper à proximité des flics gringos quin'ont rien vu (que de la chance, je vous dis !) Septième jour, Phœnix (Arizona) en vue ! Ça signifie que les flics, les détrousseurs du désert et la mort de soifont été évités. Mais c'est pas fini. Tout le monde rentre dans un camion (30 personnes) pour être aussitôtrecouverts de PVC, de bois, puis de légumes. 600 kilomètres à parcourir entassés, sans air, tête bêche (c'est-à-direque tu as les pieds de ton voisin dans ta tronche et que tu lui rends lapareille) après sept jours de désert. Chance du pote : il n'était ni près du moteur, ni du pot d'échappement.Ceci dit, ce voyage est son pire souvenir.
Arrivée à Lamont (Californie) et on peut enfin manger, boire, se doucher. Demain, on commencera ce pourquoi on est venu, c est-à-dire au choix, soitemballer des carottes ou des ordis pour 8 dollars de l'heure 10 heures parjour, soit travailler aux champs (pêches, tomates, poires, raisins, etc.)pour 7 dollars de l'heure, soit être maçon, soit un peu de tout ça à la fois. Car il faut rembourser avant tout les 15 000 pesos du voyage.La conversion en euro (on divise par 18) ne vous donnerait pas une bonneidée de ce que ça représente comme pognon pour un paysan mexicain.
On logera dans une piaule coûtant 1 000 dollars environ mais à cinq ouhuit pour économiser.

Toutefois, si on arrive à :
- ne pas mourir sur un chantier
- ou de froid, un soir de picole
- ne pas se faire buter par des flics ou des racistes (comme ça arrivesouvent à Houston, Texas)
- ne pas se faire alpaguer et déporter (si possible en short et sandales)par la police de migration
- ne pas devenir dingue
- ne pas se trouver une bonne raison de rester là-bas

Alors, on pourra rentrer au bled, en avion s'il vous plait,(frontière-Mexico, Mexico-Tuxtla Gutierrez) avec un objet bien cher etbien absurde (télé numérique là où il n'y a ni transmissions, ni câble, ni Internet – je le jure, je l'ai vu ! – , synthétiseur Korg qu'on a pris pour un orgue, machine à laver dernier cri là où il n'existe aucune conduite d'eau, etc.) manière de prouver qu'on n'a pas fait tout ce chemin pour rien..
Ah oui, vu la crise économique, il y a de moins en moins de taf aux États-Unis. Remarquez qu'il existera toujours des boulots pourris pour ceux qui ne font que passer...
Je précise que les gars n'ont pas appris l'Anglais sur place. Pour quoifaire ? Ils ne vivent et ne bossent qu'entre latinos et les contremaitresou les flics parlent tous Espagnol.

Allez...Bonne année encore à toutes et tous.

Jules.