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vendredi 24 octobre 2008

Rapport du WWF...

Les changements climatiques plus sévères que prévus


Pour le moins alarmant, un récent rapport publié par le WWF revient sur les prévisions fournies par les experts du GIEC (1) lors de la publication de leur quatrième rapport. S’appuyant sur les dernières études scientifiques parues, il révèle une accélération notable des changements climatiques dont les répercussions ont été sous-estimées.

Selon le WWF, le réchauffement inférieur à 1°C enregistré jusqu’alors sur la Terre a déjà passé un point de non-retour dans le système climatique terrestre, à savoir la disparition des glaces de mer d’été de l’Arctique. Selon toute vraisemblance, ce processus survient 30 ans, voire plus, avant la date initialement prévue par le dernier rapport du GIEC. Or, l’absence des glaces de mer, en assombrissant la surface des océans, devrait générer une augmentation de la température de l’eau et, par voie de conséquence, une modification des courants océaniques. En mer du Nord et en mer Baltique, les écosystèmes marins sont dès à présent exposés aux températures les plus élevées jamais enregistrées dans cette région, avec pour principale retombée une mise à mal des facultés d’adaptation des espèces végétales et animales locales.

L’élévation des températures n’est pas le seul problème auquel sont confrontés les océans. La fonte des glaciers, notamment dans la péninsule antarctique et au Groenland, fait monter le niveau des océans. En comparaison avec les données avancées par le GIEC en 2007, l’élévation du niveau de la mer serait ainsi 1,5 fois plus rapide que prévu, présageant un avenir incertain pour les zones côtières les plus exposées. Dépendant des ressources que lui fournissent ces écosystèmes, l’homme est lui aussi victime des changements climatiques. Des chercheurs ont ainsi démontré que la tendance au réchauffement du globe depuis 1981 s’est déjà traduite par une baisse des rendements mondiaux de blé, de maïs et d’orge, enregistrant une perte estimée à 5 milliards de dollars par an.

Par ailleurs, les émissions mondiales de CO2 continuent à croître, leur taux de croissance depuis 2000 s’avérant plus élevé que celui annoncé par le GIEC. Et, si l’on considère que cette accélération des émissions globales de CO2 s’accompagne d’un déclin plus rapide de la capacité d’absorption de CO2 des océans, il semble peu probable que la situation s’améliore dans les années à venir. Touche finale à ce scénario proche de l’apocalypse, les catastrophes climatiques telles que les cyclones et les tempêtes devraient se multiplier à l’avenir. Excepté pour certaines zones, comme la région méditerranéenne où les périodes de longues sécheresses devraient gagner en fréquence, le réchauffement climatique sur le continent européen se traduira par une augmentation des précipitations maximales annuelles, d’où des risques accrus d’inondations.

Outre les préjudices humains évidents, ces dernières occasionnent de lourdes pertes économiques. Pour exemple, en France, dans la région du bassin Rhin-Meuse, l’estimation chiffrée des dommages causés par une seule inondation est comprise entre 60 et 73 milliards d’euros. Pour le WWF, même s’il est vital de respecter les objectifs de réduction des émissions de CO2, fixés au sein de l’UE à une réduction de 30 % d’ici 2020, il s’agit également aujourd’hui de limiter les dégâts, en optimisant nos efforts d’adaptation et en aidant les pays en développement à organiser les leurs.
Cécile Cassier

jeudi 23 octobre 2008

Faut pas se foutre de la gueule du monde!!!

La raffinerie Total de Donges en Loire-Atlantique reconnaît jeudi matin qu'environ 10 m3 de fuel de soute se sont déversés par accident dans l'estuaire de la Loire, en raison d'une fuite sur un joint. "Une partie de ce fuel a été retenue dans un bassin de rétention, l'autre est partie en Loire", avance la raffinerie. Le groupe Total a "immédiatement" mis en place des moyens de pompages et des barrages flottants pour juguler la pollution.

Cette fuite est la deuxième cette année après une pollution importante due à une autre fuite sur une canalisation de la même raffinerie le 16 mars. Elle avait nécessité près de quatre mois de dépollution et coûté environ 50 millions d'euros au groupe Total, pour payer les moyens mis en oeuvre et les indemnisations. Près de 90 km de côtes sur l'estuaire et le littoral avaient été polluées par une fuite de 500 tonnes de fuel lourd dont environ 180 tonnes s'étaient dispersées dans le milieu très fragile que constitue l'estuaire de la Loire. Pour éviter de nouvelles pollutions, Total a réalisé depuis des zones de rétention sous les canalisations et doit finir d'installer des caméras de surveillance le long de ses installations sensibles d'ici fin 2009

jeudi 9 octobre 2008

nouvelles du sommet du Gène initialement prévu fin octobre


SEMONS LA BIODIVERSITE
contre le fichage génétique et la privatisation du vivant

PARIS / 27-28 OCTOBRE 2008

L'appel lancé début septembre pour dire Non aux manipulations et au fichage génétique du vivant, Oui aux droits des paysans et jardiniers de conserver, utiliser, élever, échanger et vendre leurs semences et leurs animaux a été très largement signé en France et en Europe. Malgré la tentative de la présidence française de le supprimer,LE DEBAT PUBLIC AURA LIEU à PARIS LES 27 et 28 OCTOBRE 2008

Bonjour à toutes et tous,

Lors des conclusions du Grenelle de l'Environnement, Nicolas Sarkozy a promis la convocation d'un sommet international du gène et de la biodiversité. Dès le mois de mai, ses services ont annoncé la tenue de ce sommet le 28 octobre 2008 à l'Unesco à Paris. Inscrit dans le calendrier de la présidence française de l'UE, ce colloque devait viser à « lancer la réflexion sur la réévaluation des protocoles ou lignes directrices d'évaluation des risques sanitaires et environnementaux liés aux OGM cultivés et aux OGM dits pesticides » (source : Medad).
Il y a quelques jours, nous avons appris le report sine die de cet évènement. Alors que la question de l'évaluation des risques liés aux OGM sera au cœur de l'ordre du jour du prochain Conseil Européen de l'Environnement des 4 et 5 décembre prochains, il est permis de s'interroger sur la signification de ce report : l'état des connaissances et des controverses sur les OGM et la biodiversité doit-il rester confidentiel à la veille de décisions politiques majeures ?
Les organisations soussignées réunies au sein du collectif « semons la biodiversité » ont prévu de se rassembler et d'organiser un colloque et une réunion publique à Paris le 27 octobre pour permettre à la société civile de s'exprimer dans ce débat. Malgré le « report » du sommet officiel, le collectif maintient la mobilisation pour ne pas laisser les « experts » décider seuls de notre avenir.
Nous souhaitons que soient mis à l'ordre du jour de ce sommet international les sujets qui préoccupent la société civile : quelle évaluation des impacts environnementaux, sanitaires et économiques des OGM ? Faut-il accepter :
- la contamination des semences, des cultures et des aliments par les OGM,
- les organismes manipulés non déclarés, les OGM terminator au prétexte de sécuriser l'environnement,
- le fichage génétique généralisé des plantes et des animaux et la privatisation du vivant ?

Programme* :

Lundi 27 octobre ouvert à l'ensemble des organisations et citoyen-ne-s souhaitant se mobiliser ou s'informer sur les thèmes pré-cités :

> 14h - 18h : Colloque (Mairie du 2e, Salle Jean Damme, 17 rue Leopold Bellan, M° Sentier)
> 19h-22h : Réunion publique « Semons la biodiversité contre le fichage génétique et la privatisation du vivant » à Paris (lieu à déterminer)

Mardi 28 octobre, les représentant-e-s des organisations tiendront une réunion pour définir leur stratégie européenne.

Des actions symboliques seront organisées avant, pendant et après l'événement des 27 et 28 octobre à Paris, partout en France (détails très prochainement sur www.semonslabiodiversite.org).

MERCI DE RELAYER L'INFORMATION DANS VOS RÉSEAUX !
*Renseignements et soutiens matériels ou financiers auprès de Sophie du collectif d'animation : 06 66 67 53 84 / contact@semonslabiodiversite.org
Pour toute demande d'hébergement : hebergement@semonslabiodiversite.org
Pour toute idée d'action : initiatives@semonslabiodiversite.org
Retrouvez et signez l'appel sur www.semonslabiodiversite.org