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mercredi 26 novembre 2008

manif anti cruiser a nantes le 3 décembre

FABPL
Fédération Apicole de Bretagne et des Pays de Loire
1 bis, rue Fontaine des Baronnies
44100 NANTES
Tel : 02.40.71.95.20 ou 02.53.00.75.20
Courriel : unapla@club-internet.fr


APPEL à MANIFESTATION CONTRE LE CRUISER Dangeureux pour les abeilles et l'environnement
Le Rdv est fixé à NANTES le Mercredi 3 DECEMBRE 2008 à 10 Heures
PLACE VIARME

Nous sommes tous concernés

CONTACT Président FABPL Loic LERAY tel 06 33 24 81 40

Vice président Alain Rey 0676078986

vendredi 7 novembre 2008

L'interdiction de culture du maïs OGM en France est menacée par l'Europe.

A la demande de la Commission européenne, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) vient de rendre son avis sur la suspension de culture du maïs Mon 810 en France, prise par le gouvernement en février 2008.

Comme à son accoutumée, lorsqu’il s’agit d’OGM, l’EFSA s’est prononcée en faveur du maïs transgénique de Monsanto, considérant que 'Aucune preuve scientifique, en termes de risques pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement, n’a été fournie pour justifier l’invocation d’une clause de sauvegarde'. En clair, cet avis trace une voie royale à la Commission européenne pour imposer à la France de lever son interdiction de culture.

L’EFSA n’aura pas eu longtemps à attendre la réaction française. En fin de journée, dans un communiqué, Jean-Louis Borloo, le ministre de l’écologie, et Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat en charge de l’écologie, ont rappelé que la clause de sauvegarde, invoquée par la France pour interdire la culture du maïs Mon 810 sur son territoire, avait été décidée dans le cadre du droit européen et que 'si l’avis de l’EFSA constitue une étape du processus, la décision revient au Conseil des ministres européens puis éventuellement à la Commission européenne'. Le ministre et sa secrétaire d’Etat regrettent aussi que 'l’Agence n’ait pas publié de compte rendu de la rencontre qui a eu lieu début octobre entre les scientifiques français et une partie du panel OGM de l’EFSA'. En conséquence, toujours selon le communiqué, 'La France maintient sa position sur la clause de sauvegarde et elle la soutiendra au Conseil des ministres européens'.

Parallèlement à cette réaction ferme, Greenpeace note dans l’avis de l’EFSA une nouvelle preuve de l'incapacité de l'agence et de la nécessité urgente de la réformer. L’association relève également le paradoxe entre cette décision et le fait que l’agence, elle-même, reconnaît qu’il lui faudrait deux ans minimum pour évaluer les effets à long terme d’un OGM… De son côté, France Nature Environnement 'condamne cette absence totale de prise en compte du principe de précaution' et considère qu’il serait 'impensable qu’un comité d’experts largement acquis à la cause des OGM l’emporte sur une décision politique'.

Au-delà de ces déclarations, il n’est pas inintéressant de souligner que cette évaluation, rendue publique hier, intervient alors que le dernier Conseil des ministres de l’environnement de l’Union européenne, le 20 octobre dernier, s’est prononcé en faveur d’un renforcement de l’évaluation environnementale des plantes transgéniques…
Alex Belvoit