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lundi 27 décembre 2010

Lettre de solidarité au Frayba - Chiapas

À la Société civile nationale et Internationale,
À l'Autre Campagne,
Aux défenseurs des droits de l'homme,
Au Centre des droits de l'homme Fray Bartolomé de las Casas,

Les différents collectifs adhérents à la Sexta Internationale signataires exprimons notre préoccupation pour les croissants et constants intimidations, répressions et assassinats que subissent ceux qui s'impliquent dans les luttes sociales et les défenseurs des droits de l'homme au Mexique.
Plus particulièrement nous exprimons notre préoccupation face aux menaces de mort et le harcèlement qu'ont subis la défenseure des droits de l'homme Margarita Martinez et sa famille, ainsi que le directeur Diego Cadenas et les membres du Centre des droits de l'homme Fray Bartolomé de las Casas(Frayba).

Ce qui ce passe aujourd'hui n'est malheureusement pas nouveau ; d'une part nous nous rappelons que depuis 1989 le Frayba s'est efforcé de défendre les droits de l'homme et de dénoncer le harcèlement que subissent les communautés du Chiapas, d'autre part, nous nous rappelons aussi les intimidations systématiques dont ont souffert ces communautés, tant des gouvernements fédéraux qu'étatiques que des groupes paramilitaires qui opèrent en total impunité dans cette région. Dans l'histoire récente du Frayba nous avons vu et dénoncé à plusieurs reprises les agressions qu'il a subies de la part de « l'Armée de Dieu » qui opère durement dans la région de Mitziton, où des membres de l'Autre Campagne résistent à la construction de l'autoroute San Cristobal -Palenque.
À partir de là, « l'Armée de Dieu » a lancé une campagne de discrédit, diffusant publiquement que le Frayba est - ce dont on les accuse dernièrement - le responsable des mobilisations au Chiapas et à Mitziton. Dans ce contexte, nous savons que beaucoup d'intérêts financiers sont en jeu, que les entreprises sont impatientes de pouvoir concrétiser l'ensemble du projet de l'autoroute San Cristobal - Palenque.
Ce projet,comme beaucoup d'autres au Chiapas et au Mexique, sont de très grande importance pour les gouvernements municipaux, étatique et fédéral. Ces trois pouvoirs, aux côtés des entrepreneurs, ne veulent pas seulement contrôler une région vide pour pouvoir opérer. Ils voudraient, à travers leurs intimidations, que personne ne puisse rien voir, rien dire et rien défendre. C'est pour cela que le travail d'accompagnement et de dénonciation, que ce centre des droits de l'homme a réalisé depuis tant d'années, les dérange autant. Mais d'ici, ni les intimidations, ni les expulsions, ni les emprisonnements, ni les disparitions, ni les assassinats ne peuvent être dissimulés.
D'ici, non seulement nous restons vigilants et nous diffusons les agressions dont souffrent les compañeros qui travaillent dans la défense des droits de l'homme, mais nous informons aussi sur les agressions que vivent les compañeros de l'Autre Campagne, les compañeros zapatistes, le peuple qui, d'en bas et à gauche, construit et résiste selon ses formes et ses manières face à la mort et pour la destruction de ce système - celui que nous aussi combattons depuis ici - le Capitalisme.

Une fois de plus, nous clamons que vous n'êtes pas seuls !

source : cspcl

dimanche 26 décembre 2010

joyeux noel!!!

25-12-2010 1,4 milliard de personnes vivent dans l'extrême pauvreté

Selon le rapport sur la pauvreté rurale 2011 du Fonds international de développement agricole (FIDA), 1,4 milliard de personnes continuent à vivre dans l'extrême pauvreté, dont plus de 70% dans les zones rurales des pays en développement, où 925 millions d'entre eux sont sous-alimentés.

« Pour nourrir les neuf milliards de personnes qui peupleront la planète d'ici à 2050, il faudra accroître la production vivrière de 70% et doubler le rendement agricole des pays en développement », indique le rapport de la FIDA.

« Pour relever ce défi, il faudra que l'efficacité de l'agriculture familiale soit considérablement renforcée dans ces pays, que les zones rurales exploitent à fond les possibilités de croissance de l'emploi non agricole, et que des efforts accrus et plus efficaces soient déployés afin de prendre en considération les préoccupations des populations rurales pauvres en tant qu'acheteurs de produits alimentaires », proposent les experts de la FIDA.

À travers des recherches approfondies menées par une équipe d'experts internationaux, régionaux et nationaux dans le domaine de la réduction de la pauvreté – ainsi que d'études de cas et d'interviews avec les populations rurales pauvres elles-mêmes –, le rapport fournit des informations précises sur la pauvreté rurale dans le monde et sur l'actuelle transformation des moyens de subsistance des ruraux pauvres. Il analyse les obstacles à l'origine de la grande difficulté des populations rurales à se libérer de la pauvreté, et recense les possibilités et la voie à suivre pour parvenir à une plus grande prospérité. Le document met en lumière les politiques et les actions que les gouvernements et les spécialistes du développement peuvent adopter en appui aux efforts déployés par les populations rurales afin de se libérer de la pauvreté.

Les progrès de la lutte contre la pauvreté au cours de la dernière décennie ont été décevants, soulignent les experts. Le rythme de la réduction de la pauvreté entre 1990 et 1998 a été inférieur à un tiers de ce qui serait nécessaire pour atteindre l'objectif mondial.

Nous sommes tous complices de cette situation en ne réagissant pas face aux grandes instances internationales qui entretiennent ce déséquilibre entre quelques pays occidentaux et le reste de la planète.
L heure est venue d'être enfin tous solidaires pour avancer vers un but commun: le bonheur (qui en soit implique beaucoup de choses: droits de l Homme, accès au logement et nourriture, éducation....)

Nos
gouvernements se foutent de notre gueule??!!!!
Et bien faisons en autant!!!!!!!!!!!!


Résistance, autonomie, dignité...



vendredi 24 décembre 2010

Nouvel appel à la paix d'Alpha Blondy

24/12/10 - par Reggae.fr

Alpha Blondy, qui s'était déjà exprimé le 14 décembre dernier sur la situation en Côte d'Ivoire, a fait une nouvelle déclaration hier, retranscrite ci-après et appelant à la paix:

"Aujourd’hui jeudi 23 décembre 2010, l’option militaire est sur toutes les lèvres.

Je suis radicalement contre cette solution sanglante parce qu’elle risque de mettre en péril l’existence même de la Côte d’Ivoire.

C’est pourquoi j’invite tous les militaires, les Forces de défense et de sécurité (FDS) comme les Forces nouvelles (FN), à la désobéissance totale si l’ordre leur était donné d’attaquer d’autres Ivoiriens.
J’invite les grands frères Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara à penser à la Côte d’Ivoire et aux Ivoiriens avant de penser au pouvoir. Je voudrais leur dire que si des milliers de personnes sont prêtes à mourir pour eux, il est de leur devoir d’éviter ce sacrifice.

Je demande à la communauté internationale d’aider M. Gbagbo et M. Ouattara à trouver une issue pacifique afin d’éviter un deuxième Rwanda.

Je dis une fois de plus non, mille fois non à la guerre.

Que Dieu protège la Côte d’Ivoire et tous les Ivoiriens.

A nouveau, si ce message offense quelqu’un, je lui demande d’avance pardon.

Votre serviteur Seydou Koné dit ALPHA BLONDY,
Ambassadeur de la CEDEAO pour la Paix "

mercredi 22 décembre 2010

LOPPSI 2

En souhaitant un noyeux joël à tous, je vous invite -si ce n'est déjà fait- à lire et/ou signer la pétition contre la loi LOPPSI 2 , qui vise à l'explusion des résidents de logements jugés "insalubres" (en gros tous les nomades, squatteurs, caravaniers, vivant en yourte, camion, mobil home...)

Ca ne rigole pas avec notre président.. enc..lé!!!!!!!!!


http://www.cyberacteurs.org/

En direct du Chiapas

Le Frayba est un centre de défense des droits humains basé au Chiapas, a san cristobal de las casas; en plein coeur des terres ou eut lieu le soulevement zapatiste de 1994. Le travail du centre consiste à aider les populations indigenes stigmatisées par le gouvernement Mexicain et les "anti autonomie zapatiste"; et dénoncer les violations aux droits de l'homme (monnaie courante au Chiapas)
Pour les aider on peut faire diffuser l'information sur la situation las bas, mais aussi si vous passez au magnifique Chiapas, s'engager pour des missions volontaires comme brigade civile d'observation des droits de l'homme.

texte ci dessous: Meilleurs voeux à tous et bonnes fêtes de fin d'année de la part de l'équipe du frayba.





jeudi 9 décembre 2010

Urgent Copala !

Samedi 16 octobre 2010

Au peuple exploité du Mexique et du monde,
À la Comisión Sexta,
Aux organisations solidaires,
À l'Autre Campagne nationale et internationale,

Les gouvernements de la Fédération et de l'État d'Oaxaca, par le canal dusecrétaire à la Sécurité publique de l'État, Javier Rueda Velásquez,disent ne pas avoir connaissance des violations contre la Commune autonomede San Juan Copala, et les réduisent à un problème entre groupes triquis,alors qu'au fond on sait bien qu'il s'agit de leur intérêt capitaliste duprofit maximum tiré des ressources naturelles de la région.

En ces moments du samedi 16 octobre, on nous informe de deux assassinats,celui de Teresa Ramírez Sánchez et d'un autre compañero, ainsi que del'état grave dans lequel se trouve son mari, à cause d'une nouvelleattaque perpétrée par les paramilitaires du MULT-PUP et de l'UBISORT-PRI ;l'attaque a été réalisée dans le village des Tres Cruces. La défunte et lecompañero gravement blessé sont de la Commune autonome de San Juan Copala,déplacés par la pression des paramilitaires ces jours derniers.

Nous voulons faire parvenir cette information aux quatre coins du mondepour qu'on sache que le problème ne vient pas de groupes, que c'est unemenace du système capitaliste contre l'autonomie, que c'est pour celaqu'ils nous tuent.

Nous dénonçons aussi le fait que des compañeras et compañeros ont étémenacés ces jours-ci ; de tout ce qui pourrait leur arriver, à eux ou àleurs familles, nous rendrons responsables les mauvais gouvernementscapitalistes.

Ni pardon, ni oubli, châtiment des assassins !Vive l'autonomie de San Juan Copala !Copala n'est pas une caserne, dehors les militaires !Ni PRI, ni PAN, ni PRD !

Commune autonome de San Juan Copala,
Comité défense et justice pour la Commune autonome de San Juan Copala.

Traduit par el Viejo.
Peuples autochtones, les oubliés de la compensation carbone

Visant à contrer les émissions liées au déboisement et à la dégradation forestière, le mécanisme REDD (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) attribue aux forêts une valeur financière en fonction de leur capacité de stockage de carbone. L’objectif de ce système est de dédommager financièrement les initiatives lancées par les pays en développement dans l’intention de préserver leur patrimoine forestier. Honorable sur le papier, ce système de compensation donne pourtant lieu à certaines dérives dans sa mise en application concrète. En effet, perverti par l’insertion d’un gain financier, il porte préjudice à de nombreux peuples indigènes, qui se voient expulsés ou privés de leurs moyens de subsistance sur leurs propres terres. Selon l’organisation Survival International, ces projets de compensation-carbone ont entraîné la destruction de villages et abouti à des conflits violents, au nom d’une terre que les peuples indigènes ont toujours su préserver, à l’inverse des nouveaux investisseurs.

Or, le système REDD représente l’un des points actuellement en négociation à la conférence climat de Cancun, rassemblant plus de 190 pays du 29 novembre au 10 décembre. S’inquiétant d’un renforcement futur des mesures arbitraires dans le cadre de ce mécanisme, l’organisation ICRA International s’oppose à ce que, au nom de la protection des forêts, on impose à ceux qui en sont les gardiens depuis toujours des choix contraires à « leurs intérêts vitaux », tels que le reboisement en monoculture, l’interdiction de la chasse dans certaines zones, voire l’expulsion pure et simple. Reconnaissant qu’il s’agit là d’un dossier délicat, un négociateur européen confiait : « On a plus de risque que de bénéfice à essayer de l'améliorer ».

Rendus sur place, des représentants de peuples autochtones, principalement d'Amérique latine, mais aussi d'Asie et d'Afrique, se réunissent quotidiennement et militent auprès des délégations de leurs pays mais également de l’Union européenne. Légitimement, ils réclament l’introduction dans le système REDD d’une « clause de sauvegarde » exigeant « le consentement libre, préalable, et informé » des communautés autochtones avant la mise en œuvre de mesures pour lutter contre la déforestation. Pour l’heure, comme l’explique Onel Masardule, chef de la communauté kuna du Panama, les populations autochtones sont tenues à l’écart des négociations en cours. De son côté, Jérôme Frignet, spécialiste des questions forêts à Greenpeace France, est sceptique. Pour ce dernier, même si une telle clause venait à être adoptée, son application resterait aléatoire : « Elle n'offrira jamais de garantie dans le type de texte », relativement général, qui pourrait être adopté à Cancun. A l’heure actuelle, seulement 9 % des forêts mondiales sont la propriété légale des populations autochtones.

Cécile Cassier