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vendredi 26 février 2010

Agroforesterie et happy?culture...

Les arbres s'expérimentent dans les champs

Des cultures et des arbres sur une même parcelle agricole. Telle est la recette de l'agroforesterie. Un système qui fournit à la fois des produits agricoles et du bois et qui présente de nombreux avantages environnementaux. Un dossier montant.


mplanter des arbres dans des parcelles agricoles, tel est l'enjeu de l'agroforesterie. Les atouts sont nombreux : diversification de l'activité agricole, développement de la vie des sols, réduction de la pollution des eaux et de l'érosion, lutte contre l'effet de serre, ou encore accroissement de la biodiversité. Sans oublier la production de bois de qualité car la faible densité d'arbres leur assure une meilleure croissance.


L'agroforesterie présente de nombreux avantages environnementaux
Les chambres d'agriculture s'impliquent dans ce dossier depuis plusieurs années. « Certains départements ont été précurseurs dans le développement de l'agroforesterie comme le Gard, l'Hérault ou encore la Charente-Maritime », explique Dominique Chalumeaux, président de la Chambre d'agriculture du Jura et en charge de l'agroforesterie au niveau national.

Dans les départements qui se sont engagés plus récemment, l'heure est à la sensibilisation, aux études de faisabilité pour identifier le potentiel de cette pratique, ou encore à l'acquisition de références techniques. « L'agroforesterie se développe aussi beaucoup dans les zones d'élevage car la présence d'arbres offre de nombreux avantages pour les animaux : protection contre le vent, ombre, stabilité climatique », poursuit Dominique Chalumeaux.

Agroforesterie et cultures céréalières
Aujourd'hui, dans le cadre d'un projet financé par le ministère de l'Agriculture, certaines chambres travaillent à améliorer l'efficacité agro-écologique des systèmes agroforestiers en grandes cultures. Elles étudient la biodiversité ainsi que la fertilité biologique et organique des sols. Un bon moyen de convaincre du bien-fondé de l'agroforesterie dans les zones céréalières.


L'agroforesterie sera un des thèmes de la conférence sur la forêt dans le cadre de l'émission débat Ecran Vert, animée en direct du Plateau TV de Terre d'Infos par Olivier Alleman
Lundi 1er mars, de 16 à 17 h00.
Au salon de l'agriculture 2010 : Hall3, allée C, stand 37
Ou sur www.terredinfostv.fr



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Les apiculteurs ne participeront plus au comité de suivi Cruiser

[ 24/02/2010 17:49 ] Les apiculteurs de la Confédération paysanne et de la FFAP (Fédération française des apiculteurs professionnels) ont manifesté le mercredi 17 février devant le siège de la Direction générale de l'alimentation pour boycotter la réunion du comité de pilotage du suivi Cruiser, et pour demander l'interdiction de cet insecticide.


Le gouvernement tient des discours hypocrites sur le développement d'une agriculture durable et va célébrer l'année de la biodiversité, et, à l'opposé des ces belles paroles, autorise à nouveau le Cruiser qui tue les abeilles, les insectes pollinisateurs et les autres auxiliaires, tout en polluant durablement les sols et l'eau.
Lors de l'autorisation du Cruiser, en janvier 2008, le ministre Michel Barnier, pour calmer les protestations des apiculteurs, avait instauré un plan de suivi post-homologation. Ce plan est une véritable mascarade, où l'administration fait semblant d'observer ce qu'elle ne veut pas voir, et ne tient pas compte des observations et des critiques des apiculteurs, minimisant toujours les effets négatifs observés.

La Confédération paysanne et FFAP ne participeront plus au suivi Cruiser, ne pouvant plus faire confiance à l'administration, convaincues de l'inutilité de ce plan, créé dans le but de donner bonne conscience au ministre.

Les deux organisations syndicales demandent au ministre de mettre fin à ce gâchis d'argent public au bénéfice de Syngenta et de retirer l'autorisation du Cruiser.
Un refus de la part du ministre signifierait clairement qu'il se désintéresse du sort des abeilles et des autres pollinisateurs décimés par l'agriculture productiviste et toxique soutenue par son ministère.

articles transmis par l'asso. "Apiculture en Brière"(AEB)

jeudi 18 février 2010

Encore l'hiver, mais les premières fleurs...

chatons de la Biliais

Tout le monde a pu remarquer la floraison hivernale du Noisetier avec ses longs chatons pendants. Ces chatons sont des groupements de fleurs mâles qui libèrent un abondant pollen. Les fleurs femelles, celles qui donneront les noisettes sont beaucoup plus discrètes : seuls les stigmates récepteurs de pollen dépassent d'un petit bourgeon floral. Comme chez le Noyer ou le Pin, les fleurs sont unisexuées mais les fleurs des deux sexes existent sur le même pied. Cette situation est désignée sous le nom de monoécie. (C. et M. Reille)

vendredi 12 février 2010

Gardarem la Ménuda!

Gardarem la Ménuda!

Collectif citoyen contre le projet inutile et nuisible de méga-centre-commercial "Les Portes de Gascogne" à Plaisance-du-Touch - Plateau de la Ménude (à coté de toulouse)

www.gardaremlamenuda.com

un projet de ce type est prévu à Pontchateau, dans ma commune (44)

sur les terres ou nos anciens cultivaient, les élus veulent bitumer une vingtaine d'hectares pour y mettre fast food, hypermarchés, magasins de bricolage et compagnie: de la belle saloperie quoi!

des magasins pour consommer encore et encore, alors qu'à vingt minutes de la, on trouve déjà toutes ces enseignes bourrées d'ogm, de made in china...

n'hésitez pas à laisser un commentaire, vos impressions, ca vaudrait le coup de monter un collectif pour faire entendre nos voix, et proposer autre chose: des jardins partagés pour les habitants de la commune ne disposant pas de terre et pleins d'autres belles choses

a suivre...

samedi 6 février 2010

Proces a Montpellier de Jean Emile Sanchez le 11 fevrier

Proces a Montpellier de Jean Emile Sanchez le 11 fevrier
jeudi 28 janvier 2010 , par refusadn

Le 11 février, au Tribunal d’Appel de Montpellier, à 14h Jean-Emile Sanchez, éleveur, porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Hérault. "Non aux OGM et aux tests ADN : confirmer la relaxe !"

Le 14 janvier 2008, suite à sa condamnation pour fauchage de plants transgéniques dans le Loiret (2007), Jean-Emile Sanchez refusait le prélèvement de son ADN et son inclusion dans le fichier FNAEG.

Depuis 2003, la police relève systématiquement l’ADN de toutes les personnes en garde à vue. Ce fichier, initié en 1998 par le gouvernement socialiste contre les pédophiles, s’est élargi par étapes à la quasi-totalité des crimes et délits. Députés et Ministres parlent de l’élargir à l’ensemble de la population car « les citoyens seraient mieux protégés si leurs données ADN étaient recueillies dès la naissance » (Christian Estrosi, janvier 2007). Le prélèvement ADN constitue une grave atteinte à la vie privée. Nos gènes se retrouvent stockés dans des banques de données dont nous n’avons aucune certitude quant à leurs utilisations futures, qu’elles soient politiques ou administratives, voire commerciales (ex. : assurances). C’est la porte ouverte à toutes les discriminations possibles et imaginables. Même les « présumés innocents » sont tenus de donner leur ADN. Comme tous les fichiers d’Etat, le FNAEG joue sur la présomption de culpabilité. Par contre, les personnes condamnées pour des délits financiers ne sont pas concernées par le prélèvement ADN, révélation que, déjà, le présumé outil « technique » que constitue le fichage n’est pas exempt d’orientations politiques fortes.

Suite au procès en première instance, le 6 février 2008, les magistrats prononcèrent sa relaxe. Reconnaissant ainsi qu’un faucheur d’ogm, agissant pour l’intérêt général, n’est pas un délinquant et que le refus de donner son ADN est un droit.

Il est essentiel que les magistrats d’appel confirment cette première décision.

jeudi 4 février 2010

MEXIQUE : UNE COMMUNAUTÉ INDIGÈNE ZAPATISTE ATTAQUÉE PAR LA POLICE

La guerre de basse intensité menée par les autorités mexicaines(fédérales, régionales et locales) contre les populations indigènes, mayaset zoques du Chiapas, s'intensifie.
Pour permettre la mise en place d'un projet baptisé "écotouristique", lapolice de l'État du Chiapas, aux ordres du gouverneur PRD Juan Sabines,vient de franchir un degré de plus dans l'escalade vers ce que leszapatistes désignent comme une véritable "guerre d'extermination contreles peuples indigènes".
Lors d'une brutale opération, réunissant despoliciers fédéraux et des fonctionnaires du gouvernement local, parmilesquels des représentants du ministère de "l'Environnement", les forces de l'ordre ont brûlé les maisons, avec tous leurs effets personnels, des habitants du Poblado Laguna San Pedro. Ils ont saccagé les cultures (y compris les réserves de semences de maïs et de haricots, ainsi que des arbres fruitiers) et pillé la boutique coopérative des membres de cette communauté de la forêt Lacandone, appartenant à la commune autonome Ricardo Flores Magón. Ceux-ci ont ensuite été emmenés de force, avec des hélicoptères, vers la ville de Palenque.
Les autorités prétendent vouloir reloger les personnes ainsi déplacées dans une zone "en dehors de la réserve de la biosphère", opérer une reforestation et, au passage,développer des cultures... destinées à la fabrication de "biodiesel". L'État mexicain et les multinationales de l'énergie et des "loisirs" s'arrogent ainsi le droit, au nom de la défense de l'environnement,d'expulser des populations qui ont pourtant démontré depuis des millénaires leur capacité à vivre en harmonie, sans l'aide de quiconque,dans ces régions de forêts tropicales. Il faut noter que cette politique d'expulsions de la région des Montes Azules, préparée depuis des années(1), compte sur l'appui de gouvernements étrangers, parmi lesquels ceux de l'Union européenne (avec le tristement célèbre programme Prodesis), et deplusieurs multinationales de l'environnement, telles que Conservation International et le WWF (2).
Une simple lecture de la composition des conseils d'administration de ces ONG permet de comprendre qu'à côté des mégaprojets touristiques se dissimulent également les convoitises sur le pétrole, l'uranium, l'or et surtout la formidable biodiversité que recèleencore, malgré des décennies de pillage, ces régions du Sud-Est mexicain.
Dans un communiqué, le Conseil de bon gouvernement de La Garrucha s'adresse à la "société civile nationale et internationale", pour lui demander sa solidarité face à de tels agissements. Pendant ce temps, la routine de la terreur continue son petit bonhomme de chemin, un peu partout au Mexique. Dans des régions soumises au contrôle direct de l'armée, les enlèvements et les assassinats se multiplient. Huit mille meurtres, au cours de ces douze derniers mois, sont imputés aux gangs du narcotrafic, dont les connections avec les forces policières etmilitaires ainsi qu'avec des responsables des trois grands partis politiques (PRI, PAN et PRD) ne sont plus à démontrer. Hier, 31 janvier,des tueurs ont froidement abattu treize jeunes gens de quatorze à dix-huit ans, qui fêtaient la victoire de leur équipe de foot. Cela se passait à Ciudad Juárez, cette ville proche de la frontière avec les USA, où les usines de montage tournent à fond et où des centaines de jeunes femmes ont été assassinées depuis 1995, sans qu'aucune enquête n'aboutisse.
Mais tout n'est pas noir dans ce tableau, diront certains : le Mexique accueillera, en grande pompe, le prochain sommet mondial sur l'environnement.

Jean-Pierre Petit-Gras

(1) Cette dernière opération policière a été opportunément lancée suite à la requête des "propriétaires" de plusieurs centaines de milliers d'hectares dans la région des Montes Azules. Il s'agit de quelques dizaines de membres d'une communauté "lacandone" à qui le président Luis Echeverria - par ailleurs responsable d'une terrible "sale guerre" contre les opposants après les massacres de Tlatelolco à Mexico - avait "offert" ces 617 000 hectares, prévoyant de les instrumentaliser contre les milliers de jeunes indigènes, à la recherche d'un lieu pour vivre, quiétaient en train de s'y installer. (

2) À la tête de cette dernière, on note, pêle-mêle, un ancien directeur général de Shell, un ministre des finances du Pakistan, un ancien premier ministre des Pays-Bas, une dirigeante de Coca-Cola - secteur environnement, bien sûr - et une pléiade de têtes couronnées.

lundi 1 février 2010

Société du fichage, de la surveillance et dérives sécuritaires ?

RÉUNION - DÉBAT

Mercredi 10 février - 20h

Faculté de médecine - amphithéâtre 8

rue Gaston Veil - Nantes - Tram Commerce ou Hôtel Dieu


Entrée libre et gratuite

avec la participation de :

Catherine BOURGAIN, chargée de recherche en statistiques génétiques à l'INSERM - Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, Présidente de la Fondation Sciences Citoyennes ;

Virginie GAUTRON, pénaliste, maître de conférences à l'université de Nantes et auteure d'une thèse sur les politiques publiques de lutte contre la délinquance ;

Jean Claude VITRAN, un des animateurs du Collectif national « Non à EDVIGE », spécialiste des questions Libertés, informatique et vidéo surveillance.


Cette réunion-débat est soutenue par : liste en cours...


Société du fichage, de la surveillance et dérives sécuritaires ?



Fichage généralisé…

Le gouvernement a décrété une autre version tout autant inacceptable d’« EDVIGE » avec la mise en place de deux nouveaux fichiers dont un « des personnes dont l'activité… indique qu'elles peuvent porter atteinte à la sécurité publique ». On y trouve toujours les opinions philosophiques, politiques ou religieuses et l'appartenance syndicale, l’origine « géographique » et le fichage possible des enfants dès 13 ans.

Administrations, police, services sociaux, collectivités territoriales… les fichiers se multiplient, les interconnexions aussi.

Plus d’un million de personnes sont désormais dans le fichier FNAEG des ADN. Les prélèvements peuvent être opérés sur les condamnés ou les « suspects » : faucheurs d’OGM, opposants aux carottages pour le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, jeune qui tente de mettre le feu à une poubelle, jeune mineur qui fait éclater quelques pétards sur le rebord d'une fenêtre d'un collège... Celles et ceux qui refusent de se soumettre au prélèvement risquent un an de prison et 15 000 € d’amende.

Surveillance généralisée…

Le Comité des droits de l’enfant de l’ONU a exprimé de nombreuses réserves à propos du fichier « base-élèves ». Pour autant, les enseignants qui le refusent continuent à être sanctionnés. Et les parents doivent déposer plainte pour obtenir de ne pas être dépossédés de leur droit d’opposition à l’immatriculation forcée de leur enfant.

Mécanique exponentielle des fichiers, à alimenter parce que « ça peut toujours servir ». Et, ils veulent tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance, rebaptisée « vidéo-protection », y compris dans les établissements scolaires. La vidéosurveillance est pourtant inefficace puisqu’elle ne fait que déplacer le problème.



Dérives sécuritaires et politique de la peur…

Le côté immatériel des fichiers, la "confiance" dans la technologie, les dogmes du "zéro défaut" et de la "tolérance zéro" contribuent à l'acceptation du fichage. Prenons garde à une instrumentalisation sécuritaire des progrès technologiques, au traçage de nos puces électroniques, au stockage des données biologiques…

Au fond, nous basculons du principe de la présomption d'innocence à la logique du « tous suspects ».

Nous assistons en même temps à une atteinte insidieuse au droit de manifester et à la liberté d’expression : arrestations après des manifestations, répression de celles-ci et utilisation du flash-ball…

Ils veulent normaliser les comportements.

Au nom de la peur - peur des étrangers, des malades mentaux, des pédophiles, des jeunes, des pauvres… - chacun d'entre nous est sommé de contribuer à une société de la surveillance généralisée, du chacun pour soi, du fichage et du soupçon, du tous contre tous.





Défendons nos libertés !

A la politique du tout répressif et de la délation, nous opposons la prévention.

Nous refusons la gestion policière de l'ordre social comme l’explosion des gardes à vue.

Nous refusons la conception d’une société où il n'y aurait plus de problèmes collectifs mais seulement des personnes qui posent problèmes.

Nous y opposons une conception responsable, citoyenne et collective et la satisfaction de l'exigence sociale.