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mardi 17 juin 2008

G8 d'Hokkaido, 07 au 09 juillet prochains...

Via Campesina
Appel à la mobilisation contre le G8 d'Hokkaido, Japon
Les gouvernements du G8 doit réparer le désastre qu'ils ont créé

Les représentants des 8 pays les plus riches du monde vont se rencontrer du 7 au 9 juillet prochain à Hokkaido au Japon. Ces gouvernements ont imposé des politiques qui constituent les principales causes de la crise alimentaire et agricole. Cette crise mondiale a commencé à apparaître dans les années 70 et maintient 852 millions de personnes en situation de pauvreté extrême, pour la plupart habitants de régions rurales. La récente flambée des prix alimentaires a propagé la crise dans les villes où la population ne peut plus acheter la nourriture suffisante à son alimentation. La crise climatique, provoquée par l’utilisation intensive de l’énergie fossile dans les pays industrialisés et la destruction massive des forêts par les entreprises multinationales, frappe particulièrement les pauvres dans les pays du Sud.

La réaction de l’OMC, de la Banque mondiale ainsi que des gouvernements du G8 est désastreuse : ils encouragent toujours plus les politiques qui sont à l’origine de la crise actuelle : plus de libéralisation, plus de soutien aux industries de fertilisants et de semences, une révolution verte en Afrique, plus d’aide alimentaire et une expansion rapide des agro-carburants. A cause principalement de l’attitude des pays du G8, aucune avancée n’a été faite lors de la Conférence de Haut Niveau organisée par la FAO et les entreprises multinationales n'ont pas été bloquées dans leur initiative désastreuse sur les agro-carburants.
Trop, c’est trop! Il est irresponsable que vous, institutions multilatérales, continuiez à détruire notre production alimentaire et à nous rendre dépendants d’une poignée de multinationales et de marchés internationaux qui ne sont ni capables, ni intéressés de nourrir le monde!

Nous devons arrêter l’emprise des multinationales sur les secteurs de l’agriculture et de la pêche. La réponse à la crise climatique et à la crise des prix alimentaires se trouve dans la production alimentaire des paysans et des petits producteurs fondée sur des ressources locales et pour la consommation domestique!
Nous voulons que le G8 prenne ses responsabilités et engagent les mesures nécessaires pour éviter un aggravement de cette crise potentiellement explosive :

- arrêt de la production des agro-carburants par les multinationales,

- arrêt de la libéralisation des marchés agricoles et de la pêche, fin des négociations de l’OMC, des Accords de Libre Echange (ALE) et des Accords de Partenariat Economique (APE),

- assez des échecs et des réparations à court terme. Une analyse approfondie de la crise est nécessaire. Il faut développer les politiques nationales et internationales qui protègent et renforcent la production alimentaire des paysans et des petits producteurs

Les gouvernements du G8 porte l’entière responsabilité de la crise alimentaire et climatique. Par leur pouvoir économique, ils contrôlent le système des Nations Unies (FAO, Programme Alimentaire Mondial, FIDA), l’OMC, la Banque mondiale, le FMI ainsi que les négociations des Accords de Libre Echange.
Les gouvernements du G8 doivent prendre les décisions qui mettront un terme à la crise. Ils devraient permettre aux autres pays de prendre les mesures nécessaires. A ce moment crucial de la crise, l’action du G8 est décisive pour le sort de millions de personnes dans le monde.

Le G8 doit prendre les décisions qui répareront le désastre qu’il a causé.
Mobilisez-vous, venez à Hokkaido!

La production agro-écologique des paysans et des petits producteurs pour les marchés domestiques est la meilleure réponse à la crise climatique et à la crise des prix alimentaires

L’heure de la souveraineté alimentaire a sonné !

Point sur la situation des zapatistes!

La situation des communautés zapatistes au Chiapas, en lutte depuis 1994pour réclamer non seulement la reconnaissance de leurs droits et de leurculture mais aussi la construction d’un système alternatif aucapitalisme et la répartition des richesses, est de plus en plus difficile. L'offensive actuelle (qu'elle soit paramilitaire avec une recrudescencetrès nette des agressions, ou « civile » avec une accélération dudéplacement des populations) est, aux dires de nombreux observateurs,"sans précédent depuis 1995". Cette féroce répression menée contre les communautés zapatistes et leurs autorités autonomes laisse augurer d’un avenir sombre. Dans une de ses dernières déclarations, le 16 décembre 2007, le sous-commandant Marcos déclarait : « Les signes annonciateurs de la guerre sont clairs. La guerre comme la peur a son odeur. Et aujourd’hui, on commence à respirer son odeur fétide sur nos terres ».Une course contre la montre est engagée par le gouvernement pour étouffer le mouvement zapatiste avant que les structures autonomes(systèmes de santé, d’éducation, de production …) mises en place depuis1994 et qui commencent à donner pleinement leurs fruits rendent de plus en plus difficile l’éradication des zapatistes et fassent tâche d’huile auprès d’autres mouvements au Mexique.

(cspcl)

mardi 10 juin 2008

Good Vibes from Santa Anna

sans commentaires

a bientot, au 27 - 28 juin, pour la fête au jardin, venez nombreux, tout le monde est bienvenu, pas de discrimination, à part envers les plantes hybrides F1 et ogm...










mercredi 4 juin 2008

Le Forum de la Société Civile appelle à repenser le système alimentaire

NE REPETONS PAS LES ECHECS HABITUELS

Voir les vidéos sur http://wsftv.net/ Rome, 1er juin 2008.

A l'aube de la Conférence de Haut Niveau sur laSécurité Alimentaire Mondiale, les paysans, les pêcheurs, les peuples autochtones et les organisations non-gouvernementales (ONG) ont déclaré l'état d'urgence populaire. "Les Gouvernements et les organisations intergouvernementales doivent immédiatement mettre fin à toutes les politiques qui conduisent à des violations du droit à l'alimentation des hommes et des femmes", a déclaré Maryam Rahmanian de l'organisation iranienne, CENESTA.
"Au fil du temps, les politiques de libre-échange ont sérieusement endommagé le système alimentaire, conduisant à la crise actuelle." Parallèlement à la conférence officielle, les organisations de la société civile ont organisé un forum de cinq jours afin de faire entendre leurs voix et leurs propositions pour sortir de la crise. Dans leur déclaration "Ne répétons pas les échecs habituels", 800 organisations de part le monde ont appelé à un changement radical des politiques agricoles pour qu'elles soient fondées sur la capacité despetits paysans et paysannes à se nourrir et à nourrir les populations de leurs pays."Nous voyons l'urgence alimentaire comme le symptôme d'un échec plus profond de l'ensemble du système - expulsion de communautés locales, commerce dérégulé, changement climatique de grande ampleur, promotion de la production à grande échelle des agrocarburants, spéculation et main mise des multinationales sur le système alimentaire", explique Ndougou Fall du ROPPA, réseau des organisations paysannes de l'Afrique de l'Ouest."Le risque est grand de voir l'ordre du jour des Nations Unies kidnappépar les grandes entreprises qui veulent nous faire avaler les mêmes solutions que celles qui ont échouées depuis des décennies, comme la"nouvelle révolution verte " en Afrique.""Nous rejetons l'appel de le Banque mondiale et de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à libéraliser encore plus le commerce international",ajoute Alberto Gomez, membre mexicain du mouvement international paysan LaVia Campesina. "Ces politiques ont submergé nos pays de nourriture bon marché, elles ont mis à mal notre souveraineté alimentaire et dévasté noscapacités à produire de la nourriture pour nous-mêmes. Cela nous a conduità une dépendance totale envers les marchés internationaux. Maintenant queles prix s'envolent, nous ne pouvons plus acheter d'aliments àl'extérieur."Thomas Kocherry, membre indien du Forum Mondial des Peuples Pêcheursexplique que le modèle industriel de production alimentaire a égalementtransformé la pêche. "L'aquaculture commerciale à grande échelle menace dangereusement d 'anéantir la pêche mondiale", affirme-t-il. "Les petits pêcheurs ne mettent pas seulement du poisson dans notre assiette, ils augmentent le niveau des stocks de poissons et protègent les écosystèmes qui eux, nous protègent des catastrophes." "Nous appelons les gouvernements qui se réunissent à Rome dans les prochains jours à respecter leurs obligations vis-à-vis des droits de l'homme et à écouter les propositions des populations car elles sontdirectement touchées", conclut Sarojeni Rengam, du réseau d'actions Asie Pacifique contre les pesticides. "Les paysans sont également des experts en agriculture et ils doivent pouvoir être aux commandes du développement agricole. Les paysans et les paysannes ont le futur dans leurs mains." Contacts: Beatrice Gasco (IPC): ++39-349-8466103et Isabelle Delforge (La Vía Campesina): ++39-391610296Voir la déclaration de la société civile en anglais, espagnol et françaissur : www.foodsovereignty.org/new/